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| | Prisoner of love (Sakuraiba "suite" de My girl, Sato/Masamune) | |
| | Auteur | Message |
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eric clutter Sempai
Messages : 766 Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Prisoner of love (Sakuraiba "suite" de My girl, Sato/Masamune) Jeu 28 Nov - 15:31 | |
| Ouip, vous avez bien lu ce que j'ai mis dans le titre. Les suites persos de drama, j'ADORE en écrire. Voici donc le premier chapitre pour cette "suite" de My girl. Et merci infiniment Aiba futari, la Sensei sakuraiba pour la très jolie image qui illustre cette fic. - Spoiler:
Prisoner of love « Cet endroit est magnifique !!! En fait, ce n'est pas seulement le lieu, en fait c'est surtout le moment de la journée où l'on s'y rend qui a toute son importance. Notre vision d'un endroit n'est vraiment pas la même si l'on s'y rend le jour ou la nuit... c'est dingue. » Je souris à mon ami qui semble tout content de sa nouvelle découverte. C'est vrai que la différence de perception dans les deux cas de figure est différente. J'en sais quelque chose, j'ai déjà pris des photos de cet endroit dans les deux cas. « Ouah... Ça peut paraître évident comme idée mais je n'y avais jamais accordé d'attention jusqu'à aujourd'hui. Comme on dit, on en apprend tous les jours. Kazama-san, viens regarder la vue qu'on a de cet endroit d'ici. » Il a l'air de s'amuser comme un enfant. Je m'approche d'une barre à proximité et appuie mes mains dessus pour jeter un coup d'œil. Satou-san me tient amicalement l'épaule et pointe l'horizon devant nous. Oui, peu importe le nombre de fois que je vois un tel paysage, c'est toujours aussi magnifique que lors de la première fois que je l'ai eu sous les yeux. Ne résistant pas à l'envie, je lève l'appareil photo qui se trouve autour de mon cou et je prends plusieurs clichés. Je sens le regard de mon ami sur moi mais je n'y prête pas d'attention. Je suis dans mon monde et je ne vois plus rien d'autre que ce qui se trouve dans mon champ de vision, celui de mon objectif. Je prends cliché sur cliché, j'avance un peu plus à droite puis à gauche pour avoir une meilleure vue d'un certain coin du paysage. Ma concentration intense ne m'empêche pas d'admirer ce que je photographie. Cette forêt naturelle présente en face de moi luit sous le soleil d'un début d'après-midi. En temps normal, ce paysage dispose déjà d'un charme pittoresque. L'ajout du soleil à ce moment de la journée fait briller cette forêt comme un diamant. Et je tiens à capturer cet éclat avant qu'il ne disparaisse. Je tourne mon appareil plusieurs fois pour prendre des photos de cette forêt naturelle sous différents angles. On n'a jamais assez de photos d'un paysage peu importe le nombre de fois qu'on le photographie. A chaque nouvelle venue, on le redécouvre sous un jour nouveau et je ne me lasse pas de cette sensation. « Voilà, je pense que ça suffira. - C'est toi qui a voulu me faire découvrir ce lieu mais de nous deux, j'ai l'impression que c'est toi qui a été le plus émerveillé. - Peut-être bien. » Je cache ma gêne intérieur en regardant ailleurs. Je suis content d'être revenu ici, ça faisait longtemps. Et j'aime montrer à quoi ressemble mon existence à Sato-kun. C'est amusant, au début, je le considérais seulement comme mon remplaçant à mon ancien poste d'assistant photographe. Un jour, il m'a appelé, il avait besoin de quelques conseils pour le travail et étant donné que je l'exerçais avant lui, il savait que je pourrais l'aider. On lui avait donné mon numéro en sachant que je n'oserai jamais dire non pour aider quelqu'un... Et puis... c'est devenu un ami très proche avant même que je ne m'en rende compte. Je suis très content de le connaître. La première fois qu'on s'est rencontré, c'était étrange de le voir prendre ma place. Je ressentais certainement une légère amertume après tout il s'agissait d'un boulot que j'exerçais depuis longtemps. Malgré tout, ce sentiment n'a pas duré, il n'était que passager. J'aimais mon ancien job, mais ce n'était pas ma vocation, ce n'était pas mon rêve. « Tiens, le vent se lève. » Je lève la tête et regarde autour de moi. « Effectivement. Il n'est pas trop fort, c'est agréable. » A nouveau, je prends des clichés des paysages alentours, ce qui fait rire Sato-kun. « Kazama-san, tu as vraiment la gâchette facile. - On me le dit souvent. » A un moment, alors que je tourne le dos à mon ami pour photographier quelque chose, j'entends un bruit de déclencheur. Je me retourne, en sachant ce qu'il venait de faire. « Encore ? - Encore, oui. Désolé, moi non plus je ne peux pas m'en empêcher. » Je pousse un soupir d'exaspération. « Comme toujours, je suppose que tu ne montreras pas ton cliché ? » Immédiatement, il cache son téléphone comme s'il s'agissait de son trésor le plus précieux. « Sûrement pas, je t'ai dit que je me servirai des photos que je prends de toi pour Koharu-chan. - Je le sais bien, sauf que tu ne m'as pas encore dit comment tu les utiliserais. Dans un album ? Une affiche ? » Il fait ce signe devant ses lèvres pour montrer qu'elles sont scellées. « Tu auras ta réponse le jour de son dixième anniversaire. C'est ce que je t'ai dit la première fois et je le répète encore. » Je ne peux pas m'empêcher de rire. « Tu es très sérieux sur ce cadeau. Ça fait combien de fois que tu m'as pris en photos en tout... dix ? Quinze fois ? Tu es très enthousiaste à ce sujet. - C'est pour la fille d'un très bon ami à moi après tout. » Je tapote son épaule pour le remercier de toute cette attention. En faisant cela, je pense à regarder ma montre. « Ah !!! Il est temps que je rentre, j'ai promis à Koharu-chan de l'emmener voir un aquarium. Je ne tiens à pas y m'y rendre trop tard dans l'après-midi. - Ah oui, le couple de personnes âgées qui possèdent ton logement la gardent. C'est ce que tu m'avais dit il me semble. - Oui, je me dis souvent que j'ai de la chance qu'ils habitent l'étage en-dessous, ils m'ont aidé tellement de fois... Je ne m'en serai jamais sorti avec Koharu-chan au début sans eux. En plus, leur café est vraiment pas mal. Fait maison, c'est toujours meilleur que celui qu'on achète en magasin. C'est pratique le matin avant d'aller travailler. - Je te crois. J'en achète souvent chez eux parce que j'ai du mal à m'en passer depuis la première fois que j'y ai goûté. - Je comprends tout à fait. Ça m'a fait le même effet à moi aussi. Bon... » On se tourne l'un vers l'autre pour se serrer la main en se saluant mutuellement. « A la prochaine, Kazama-san. - Salut, Sato-kun. » Ensuite, on part chacun de son côté pour rentrer à la maison. **Une fois que Kazama-san se trouve hors de mon champ de vision, je sors une photo de ma poche. Je l'avais prise discrètement lors d'une de mes visites chez lui. Je la fixe l'air mélancolique, voire triste. Dessus on peut voir deux personnes, Kazama-san alors qu'il était étudiant, et... sa femme, Tsukamoto Yoko-san. « Est-ce qu'un jour, tu pourras me considérer comme elle, Masamune ? »
PS : Pendant que j'oublie, le paysage présent au début, le voici en photo : https://2img.net/r/ihimizer/img10/8814/8iwn.jpg | |
| | | Nino sama Sempai
Messages : 151 Date d'inscription : 23/08/2013 Age : 25 Localisation : Belgique
| Sujet: Re: Prisoner of love (Sakuraiba "suite" de My girl, Sato/Masamune) Sam 30 Nov - 10:35 | |
| Kyaaah, une suite de My Girl! ( même si je ne l'ai pas vu en entier ) je n'attendais que ça!
C'est vraiment trop migon ce chapitre^^ et avec un paysage magnifique en plus X)
Je me demande ce que Sato va faire avec toutes ces photos ...
Bon, maigre commentaire, je l'accorde, mais j'attends la suite avec impatience, merci pour ce premier chapitre ^^ | |
| | | mystic18 Sempai
Messages : 155 Date d'inscription : 22/06/2011 Age : 44 Localisation : durtal Emploi/loisirs : je passe le plus possible de temps devant les dramas Humeur : ca va bien
| Sujet: Re: Prisoner of love (Sakuraiba "suite" de My girl, Sato/Masamune) Lun 2 Déc - 17:13 | |
| sympa l'idée de donner vie ici à nos dramas géniale le début est magnifique et poétique je trouve, je me demande aussi à quoi vont lui servir toutes les photos et petite mention pour la dernière phrase, il est amoureux le jeune homme ne merci et en attente de la suite........................ | |
| | | eric clutter Sempai
Messages : 766 Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Re: Prisoner of love (Sakuraiba "suite" de My girl, Sato/Masamune) Lun 9 Déc - 23:33 | |
| Voilà la suite mesdemoiselles. - Spoiler:
On entend ma poêle grésiller et le fumet de ce que je prépare commence à monter progressivement dans la pièce. Mmmm... ça sent délicieusement bon. On en fait jamais trop en pensant cuisine même si je ne suis pas vraiment un expert en la matière. Je me débrouille quand même. Je me perfectionne avec le temps, comme tout le monde. On ne nait pas cuisinier, enfin, la plupart des gens. A vue d'œil, ça a l'air d'être assez cuit, je goutte une bouchée pour voir si c'est bien assaisonné, oui, parfait, c'est prêt.
« Koharu-chan, à table !!! - Haiiiii ! »
Elle pose son stylo et arrête momentanément ses devoirs. Elle me rejoins le sourire aux lèvres. Elle travaille dur. Je suis content de lui servir d'exemple. Je n'ai pas tout le temps été un très bon père au début avec elle. Maintenant, j'aime le rapport que j'ai avec elle. On est heureux ensemble. Une fois devant la table, je m'assieds en face d'elle, comme d'habitude.
« Chouette, de l'omurice !!! - C'est pour te récompenser de tes bons résultats. Tu as bien travaillé donc tu mérites une récompense. Garde ça à l'esprit. »
Elle hoche la tête et prend sa fourchette, je fais de même.
« Itadakimasu ! »
Et on commence à manger. D'ordinaire, je lui demande de me raconter sa journée mais on l'a déjà fait plus tôt dans la soirée. Elle ne peut pas s'empêcher de vouloir m'en parler tout de suite quand elle a une bonne note. Elle aime que je sois fière d'elle à ce sujet.
En plus, elle ne veut pas être moins doué que sa mère. Je lui ai dis qu'elle n'avait pas à se comparer à elle sur le plan scolaire, mais elle n'en démord pas. Yoko a été également à l'école primaire de Shizuoka. Koharu-chan tenait absolument à passer sa scolarité là-bas et d'une certaine façon, elle tente d'être à la hauteur de sa mère. Elle veut qu'elle soit fière d'elle, même si elle n'est plus là.
Là, pour une fois, c'est surtout moi qui parle. Je lui raconte des histoires en rapport avec mon métier de photographe. Elle est très intéressé d'en apprendre plus sur moi quel que soit le sujet. Ce n'est plus comme si nous étions des inconnus l'un pour l'autre mais il y a toujours beaucoup d'années de retard à rattraper... **
POV Sato
« Magnifique, elles sont toutes magnifiques. »
Je suis allongé sur mon canapé en train de regarder, une par une, les photos que j'ai pris de lui sur mon portable, inlassablement. Je n'arrive pas à m'empêcher de m'extasier en les fixant. Je finis par me lever pour aller prendre mon ordinateur portable. Une fois allumé, je branche un câble que je joins de mon portable à mon ordi afin de télécharger les photos dessus et de les ajouter aux autres, ma collection privée.
Au début, cette idée de cadeau pour Koharu-chan n'était qu'un prétexte pour prendre des photos de Masamune. J'avais sorti cette explication uniquement sur un coup de tête lorsque mon ami m'avait surpris en train de le photographier. Au moins, ça a pu justifier mon embarras à ce moment-là. Après réflexion, j'ai pensé que vraiment me servir de ces photos pour faire un cadeau plus tard à sa fille ne serait pas idiot. Si je fais plaisir à Koharu-chan, Masamune sera heureux et moi aussi dans ce cas. Et cette petite est adorable, on ne peut pas lui résister alors lui offrir un beau cadeau pour la faire sourire ne me dérange pas vraiment. Elle le mérite. Et rien ne m'empêche de garder ces photos après, je ne suis d'ailleurs pas obligé de toutes les utiliser.
« Si seulement je savais comment les utiliser ces photos... je n'ai pas envie de les décevoir... »
Je m'ébouriffe les cheveux de désespoir.
**
POV Masamune
« Ils se marièrent, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants. »
L'histoire terminée, je ferme mon livre. Koharu-chan est profondément endormie dans son lit. Je la regarde un moment puis je lui caresse les cheveux. Elle est mignonne quand elle dort. On dirait que c'est elle la princesse du conte. En tout cas, c'est ma princesse à moi. Je lui baise le front et je quitte sa chambre pour aller travailler dans mon coin.
J'ai changé l'aménagement d'une pièce afin qu'elle devienne une chambre noire. Heureusement que j'ai eu un coup de mains de mes amis car ce n'est pas un travail qu'on peut faire tout seul. C'est plus facile pour un photographe d'en avoir une chez soi pour le développement des photos. C'est une sorte d'isoloir où je me retrouve coupé du monde, comme lorsque mes yeux se retrouvent devant l'objectif de mon appareil.
« Tiens... ça sonne ? Qui est-ce que ça peut-être ? »
Surtout que je n'attends personne normalem... « Ahhh ! » Je couvre rapidement ma bouche pour éviter de réveiller ma fille. Mince, j'avais oublié que Takahashi-san devait venir. Ce n'est pas vraiment le moment, j'ai pas mal de photos à développer et ça ne peut pas attendre. La date limite pour certains clients arrive bientôt. La sonnette retentit de nouveau, je devrais aller lui ouvrir autrement il va finir par la réveiller.
J'ouvre la porte et je le vois avec un sac à la main, sûrement des bières.
« Konbawa Masamune. - Konbawa... »
Son visage se crispe, il a du sentir ma gêne. « Je tombe mal c'est ça ? » Je le rassure tout de suite en gesticulant les mains. « Non, non pas du tout, c'est juste que... »
« Tu avais quelque chose de prévu c'est ça ? Tu sais, ça ne me dérange pas. Je ne tiens pas à te déranger en plein travail. Je peux repasser un autre jour. - Oh non, ce serait dommage que tu aies fait le trajet pour rien. Attends... »
Je réfléchis quelques instants pour trouver une solution.
« Je dois faire développer des photos, ça risque de prendre du temps. Tu n'as qu'as rester près de la porte si ça ne t'ennuie pas. J'y mettrai une chaise et une petite table. Tu peux faire comme si j'étais comme d'habitude à côté de toi ? » Il me sourit et me fait signe que c'est ok avec son pouce. « Tant que tu penses à me répondre, je ne vais pas faire le difficile, ça m'est égal. » Il me tend la main et je tape dedans amicalement. **
Je travaille sur mes photos pendant que Takahashi-san sirote quelques bières avec des gâteaux apéritifs. Il me raconte ce qu'il s'est passé dernièrement dans sa vie et je l'écoute avec attention. J'avais peur que parler plus ou moins à une porte le dérange mais en fait il s'en fiche. Il me parle comme si je me trouvais en face de lui. Tant mieux, autrement on aurait passé un moment très gênant ensemble et ce n'est pas ce que je souhaitais.
« Alors, tu me parles des photos que tu es en train de développer ? »
Ça ne me dérange pas le moins du monde, puisque j'aime parler de mon travail. Toutefois, je veux essayer d'éviter un long roman alors je ne vais pas toutes les décrire.
« D'accord, juste une dans ce cas car autrement on y sera encore demain... alors... voyons parmi celles de développées... ah... celle-là. » Je prends une des photos sur la table. « Il s'agit d'un ancien théâtre peu utilisé mais pas abandonné pour autant. Une pièce va être joué prochainement là-bas. Une histoire sombre, c'est pourquoi ils veulent une affiche dans les mêmes tons. Et donc, ils avaient envie d'avoir des clichés du théâtre comme point de départ. C'est pour cette raison que j'ai pris la photo par un jour de pluie, en pleine nuit. Je l'ai prise de loin pour avoir une vue d'ensemble. On le voit légèrement de côté. L'ensemble des sièges des spectateurs en face est parfaitement visible. On voit également en partie le petit escalier permettant d'accéder au théâtre. En haut à droite il y a un peu de verdure venant de la branche d'un arbre. Et tout ce paysage est recouvert par la pluie, le rendant morne, triste aux yeux du monde. » Je la fixe intensément du regard, à cause de l'obscurité de la pièce je ne peux pas la voir sous ses couleurs naturelles, heureusement, je me souviens encore très bien du vrai visage de cette photo. « C'est tout simplement captivant. »
Mon ami rigole à mes propos.
« Sans même la voir, je peux parfaitement me l'imaginer. C'est amusant de constater à quel point tu es investi dans ton boulot pour pouvoir en parler avec autant de passion. »
Je souris, gêné par ce compliment inattendu.
« Au fait, merci Takashi-san pour avoir réparé mon vélo. Je n'en pouvais plus de devoir marcher pour me déplacer. - Bah... tu es de la famille, c'est normal de s'entraider. Je serai toujours à ton service pour les réparations si besoin est. Malgré tout, dans ton intérêt, j'espère que ce sera aussi peu souvent que possible. - Ahahahahah... oui, tu as parfaitement raison, ce serait mieux. »
Un silence s'installe entre nous. Pas parce qu'on manque de sujet de conversation, non, il s'agit d'un silence pesant, lourd.
« Masamune, tu gagnes bien ta vie... n'est-ce pas ? - Euh... oui, je suppose. Ce n'est pas facile comme métier. Cependant, cela reste un métier, et c'est avec lui que je gagne ma vie. Ouais... »
Je me suis senti très sérieux tout à coup, je ne sais si c'est parce que l'ambiance a changée ou à cause d'autre chose.
« Tu es même parti à New York où tu as été formé par un grand photographe, Kenmochi-sensei. Pour résumer, tu mènes une bonne existence avec ta fille, Koharu-chan. »
J'ignore pourquoi mais je sens que je ne vais pas aimer du tout ce qui va suivre.
« Masamune, as-tu déjà pensé à refaire ta vie ? »
Voici la photo dont parle Masamune, elle vient du film de Kurosagi : - Spoiler:
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| | | Nino sama Sempai
Messages : 151 Date d'inscription : 23/08/2013 Age : 25 Localisation : Belgique
| Sujet: Re: Prisoner of love (Sakuraiba "suite" de My girl, Sato/Masamune) Mar 10 Déc - 12:50 | |
| Merci pour ce Chapitre ^^ Sato adorable avec ses photos ^^ Takahashi qui pose la question qui tue à Masamune, que va-t-il répondre? Moi...je veux la suiteuuuh! | |
| | | mystic18 Sempai
Messages : 155 Date d'inscription : 22/06/2011 Age : 44 Localisation : durtal Emploi/loisirs : je passe le plus possible de temps devant les dramas Humeur : ca va bien
| Sujet: Re: Prisoner of love (Sakuraiba "suite" de My girl, Sato/Masamune) Mar 10 Déc - 18:12 | |
| ton chapitre est génial, j'aime beaucoup la façon dont tu écris les choses, elles paraissent toutes simples et tu nous laisses sur la phrase qui tue n'est ce pas????? refaire sa vie ou pas et avec qui?????????????? vivement la suite pour avoir un début de réponse de notre héros.................................. | |
| | | eric clutter Sempai
Messages : 766 Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Re: Prisoner of love (Sakuraiba "suite" de My girl, Sato/Masamune) Dim 22 Déc - 19:23 | |
| Ce qui est étrange, c'est que d'ordinaire je finis mes chapitres normalement. lol Il y a rarement ce genre de phrases à la fin. Mais là elles viennent toutes seules. Voilà le chapitre suivant. - Spoiler:
Me voilà maintenant sur mon lit, les bras derrière ma tête sur l'oreiller, l'air rêveur. J'ai amené ma fille à l'école ce matin. Ensuite, j'ai fait le ménage, les courses, la vaisselle... En fait, j'ai terminé tout ce qu'il fallait faire à la maison pour l'instant. Je m'accorde donc un temps de repos bien mérité. Ce n'est pas facile de jouer à la fois le rôle du père et de la mère, après tout.
Je ne pense à rien de particulier, je n'essaie même pas de dormir. C'est normal, la journée est déjà bien entamée et j'ai suffisamment dormi hier soir. Si je prenais une sieste maintenant, ça ne servirait à rien. Étant donné que Koharu-chan mange à la cantine à l'école, je vais manger devant la télé ce midi. Pourquoi pas devant un film ? Oui, bonne idée, ça me changerait les idées. Dernièrement je me contentais de regarder constamment les mêmes émissions et à la longue, ça m'ennuyait un peu. Content de mon idée, je souris, mais en repensant à autre chose, je ne peux m'empêcher de soupirer un grand coup.
« Je me demande... pourquoi je n'arrête pas d'y penser... ça me perturbe... »
*la nuit dernière*
« Qu'est-ce que tu racontes Takahashi-san ? Tu es sûr de ne pas avoir bu un coup de trop ? - Tu te trompes, je ne suis on ne peut plus sérieux. Ça me travaille depuis un moment... et ta mère aussi d'ailleurs. On en a parlé ensemble plusieurs fois. »
Il sait très bien tout comme ma mère que ma vie sentimentale est un sujet délicat à aborder avec moi. J'ai toujours du mal à en parler avec les autres. Même avec ma fille, ce n'est pas si facile. J'aimerais qu'on me laisse tranquille avec ça, qu'on me laisse vivre ma vie comme je l'entends. Cependant, son attaque m'a prise par surprise et aucun mot n'arrive à sortir de ma bouche. Je ne bouge plus, je tremble...
« Masamune ? Est-ce que ça va ? Je ne t'entends plus, ça va ? »
Je respire un grand coup à plusieurs reprises. Il faut que je me calme. On ne guérit jamais complètement de ce genre de blessures. Le temps aide juste à les cicatricer mais pas à les faire complètement disparaître. Et maintenant, j'en sens encore quelques séquelles.
« Je sais que c'est dur pour toi d'en parler, mais tu ne peux pas te voiler la face éternellement. As-tu l'intention de rester célibataire toute ta vie ? Il n'y a rien de mal à vouloir refaire sa vie, ça ne signifie pas qu'on oublie l'autre personne avec qui on était avant. Vivre avec un enfant même si on l'aime énormément, ça ne remplace pas ce vide. »
Je ne l'écoute pas vraiment... à vrai dire, je ne saisis que la moitié des mots.
« Je suis certain que tu vois de quoi je parle. »
Les tremblements finissent par cesser, ça va mieux. Je secoue un peu la tête pour recouvrir mes esprits et éviter de replonger dans ce passé douloureux. Je préfère me remémorer mon histoire avec Yuka quand Koharu-chan se trouve à mes côtés, pas quand je suis seul, c'est... mieux.
« Les choses ne sont pas aussi faciles... et Koharu-chan pourrait être choquée si... - Ne te sers pas d'elle comme excuse, ça ne te ressemble pas. »
« Tu devrais te passer sous l'eau froide, ça ira mieux après. Tu ne parlerais plus de choses que tu ne comprends pas. » Je ne peux pas m'en empêcher de sortir cette réplique pour qu'il se taise. Je n'ai pas envie de poursuivre cette discussion plus longtemps. « Pars maintenant... s'il te plaît. »
« Masamune... »
Je m'approche de la porte pour ne pas avoir à crier et la gratte légèrement des doigts. Je ne tiens pas à réveiller ma fille en m'énervant sans réfléchir. « Fous le camp de ma maison ! »
Je l'entends soupirer. « Bien, comme tu voudras, mais n'oublie pas une chose Masamune. »
« … Oui ? - On veut juste que tu sois heureux... c'est tout ce qu'on te souhaite. Et peut-être que la solution à cela est plus prêt que tu ne le penses... » **
POV Sato
On arrive enfin à la pause déjeuner. Je l'attendais avec impatience. On apprécie toujours les moments de détente au boulot pendant la journée. Au moins, je suis entouré de collègues agréables. Ils m'ont accepté rapidement après que j'ai récupéré le poste de Masamune-san. Il y a d'abord Nakazono-san, une fille qu'il est difficile de ne pas apprécier. Elle est mignonne et gentille. Et Kimura-san, son ami qui essaie souvent de la draguer, c'est un type amusant. Notre patron Hayashi-san, il est parfois dur mais juste. J'ai de la chance, je suis bien entouré.
Je prends mon bento et me rend dans la salle où on mange nos repas. On décompresse à ce moment de la journée. Le métier d'assistant photographe est plus fatigant qu'on pourrait le croire. Une fois que je suis arrivé, je remarque que mes deux collègues sont présents. Je vais m'asseoir auprès d'eux, on mange souvent ensemble. C'est plus convivial de cette façon. On se parle un moment de diverses choses en rapport avec le boulot avant d'en venir plus tard à un autre sujet de conversation.
« Comment se porte Masamune, Sato-kun ? - Oui, qu'est-ce qu'il fait dernièrement ? »
Je ne suis pas étonné de cette question, ils savent qu'on est proche tous les deux. Masamune-kun me considère comme son meilleur ami. On se voit généralement une à deux fois par semaine... généralement, oui. Eux aussi, ils sont amis avec lui. Malgré tout, je pense être plus proche de Masamune-kun qu'ils ne le sont, à moins que je ne me fasse des idées à cause de mes sentiments à son égard.
Je n'ai jamais osé leur en parler. C'est trop... embarrassant, je n'arrive pas à m'ôter cette idée de la tête. Pourtant... ça me serait sûrement utile d'avoir quelqu'un à qui parler de ça... c'est plus facile à dire qu'à faire. Nakazono-san et Kimura-san sont sympathiques, je n'arrive juste pas à les voir comme confidents pour ce genre de chose.
Donc, comme à mon habitude, je leur fais un résumé aussi bon que possible. Ils me coupent rarement la parole lors de ces moments, ils m'écoutent attentivement. Ils aiment avoir de ses nouvelles puisqu'il ne travaille plus ici. Sa présence au travail leur manque, ils ne l'ont jamais avoué mais je l'ai deviné. Je n'oublie pas de leur parler du concours qui aura lieu le mois prochain et auquel il pense participer. Je sens mon portable vibrer mais, pris dans mon récit, je n'y prête pas attention. Masamune ne pense pas forcément gagner le concours, il veut juste se mesurer à d'autres personnes, tester son niveau, apprendre et découvrir de nouvelles choses... C'est admirable comme façon de voir les choses. En temps normal, les gens pensent surtout à gagner quoi qu'il arrive. Perdu dans le fil de la conversation, la remarque soudaine de Kimura-san me prend au dépourvu.
« Tu souris toujours beaucoup quand tu parles de Masamune. - Oui... c'est vrai, je l'avais remarqué aussi. »
Je feins l'ignorance comme je le fais d'ordinaire. « Ah bon ? Vous croyez ? Mince... je ne savais pas. » Je prends un air gêné en me grattant la tête. « En même temps, on ne peut que se sentir à l'aise avec lui. On se sent détendu, il y a cette espèce de sentiment de tranquillité autour de lui. »
« C'est vrai, cet idiot fait cet effet-là. - Oh, ne sois pas si dur avec lui Kimura-san, Masamune-san donnait constamment son maximum au travail. Et en plus, tout le monde fait des erreurs. - Lui plus que d'autres. »
Elle tourne la tête et l'ignore royalement avec une moue boudeuse. Il essaie de s'excuser en prétextant qu'il plaisantait. Je les regarde se chamailler avec amusement. Heureusement pour moi, mon explication les a convaincue et ils sont passés à autre chose.
*Quand même... qui ne serait pas plus heureux que d'ordinaire en parlant de la personne dont il est amoureux ?* **
POV Masamune
Bon, il est temps d'aller chercher la petite à l'école. Je prends ma veste et mon écharpe que j'enroule correctement autour de mon cou pour qu'elle me tienne très chaud. Il fait sacrément froid cet automne, on sent que l'hiver approche, et je déteste tomber malade. J'espère que Koharu-chan n'a pas eu trop froid même si je l'avais suffisamment couverte. Une fois dehors, je monte sur mon vélo et je suis en route pour aller chercher ma princesse.
Comme elle finit à 16h 00, j'ai évidemment pensé à lui prendre un goûter et une bouteille d'eau. Pour une fois, j'ai voulu faire dans l'originalité. Je n'ai pas pris un paquet de gâteau, j'en ai préparé un. Il est au yaourt. Ce n'est pas très compliqué comme recette. En plus, j'avais envie de lui offrir une surprise. Il me semblait réussi et bon quand je l'ai goûté après qu'il soit cuit, j'espère que Koharu-chan l'aimera elle aussi. C'est pour cette raison je lui ai coupé une part pas trop grosse. Si elle l'apprécie, elle pourrait en reprendre au repas de ce soir, ça me ferait très plaisir. **
On sort ensemble de l'école, et je lui montre ce que je lui ai préparé pour son goûter.
« Tadammmm ! Regarde à l'intérieur. » Elle ouvre la boite et un immense sourire recouvre son visage.
« Du gâteau ! C'est toi qui l'a fait Masamune-kun ? » - Oui ! Je voulais tenter quelque chose de nouveau. J'espère qu'il est réussi. »
Elle en prend une bouchée et j'attends sa réaction.
« Il est bon ! C'est à quoi ? - C'est un gâteau au yaourt. - Il est très bon, merci Masamune-kun »
Je souris et lui caresse les cheveux, l'air aussi heureux qu'elle.
« Vraiment ? Je suis soulagé... je n'étais pas certain du résultat. » **
Nous voilà reparti en direction de la maison. Ma petite princesse est bien attachée sur son siège sur mon vélo, et a son gâteau à la main avec sa bouteille d'eau sur ses genoux. Plus je pédale, plus je sens le vent passer sur mon visage. J'adore le vélo, c'est plus pratique que la voiture et puis, ce n'est pas si grand ici, je n'ai pas besoin de parcourir de très longues distances. Dans ce cas, le vélo est le moyen de transport idéal. Tout en mangeant son gâteau ou en buvant un peu d'eau, Koharu-chan regarde le paysage autour de nous sur le trajet. Moi, évidemment, je ne quitte pas la route des yeux, on voit dans le ciel que l'après-midi n'est plus très loin de se terminer. On assiste presque au coucher de soleil, c'est très joli à regarder.
« Masamune-kun ? - Oui ma chérie ? - Est-ce que... ça va ? »
Inconsciemment, je baisse le regard. Je me demande si je suis aussi transparent ou si c'est juste que ma fille me comprend très voire trop bien. En tout cas, je ne tiens pas à lui cacher la vérité. On s'est promis de ne plus le faire quand ça concernait Yuka et là, c'est plus ou moins le cas.
« Eh bien... Koharu-chan, quelque chose me préoccupe mais ce n'est rien de grave. Je te le jure. Papa essaie juste de mettre de l'ordre dans ses pensées. Et s'il n'y arrive pas... Il sait qu'il pourra en parler avec sa petite fille chérie alors ne t'inquiète pas. »
** POV Sato
Je récupère mes affaires et me dirige vers la sortie. Encore une journée chargée qui vient de se terminer. Je salue les collègues que je croise avec un « Otsukare. » poli et je sors dehors sans m'arrêter. Je rentre chez moi à pied, ça ne me dérange pas. Je n'habite pas si loin et puis un peu de marche le soir ne fait pas de mal. L'air froid de la nuit est agréable et me détend.
Ah oui, tiens, c'est vrai que j'avais reçu un message ce midi. J'avais complètement oublié parce que j'étais accaparé par le boulot. « Un message de Masamune ? » J'ouvre le message pour lire son contenu et j'en manque presque de faire tomber mon portable en le découvrant.
Ça te dirait de venir à un mariage ?☻
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| | | mystic18 Sempai
Messages : 155 Date d'inscription : 22/06/2011 Age : 44 Localisation : durtal Emploi/loisirs : je passe le plus possible de temps devant les dramas Humeur : ca va bien
| Sujet: Re: Prisoner of love (Sakuraiba "suite" de My girl, Sato/Masamune) Dim 22 Déc - 20:45 | |
| je viens de lire ton chapitre et en fait je ne sais pas quoi mettre dans mon commentaire, on apprend juste que nos deux héros se posent des questions mais j'imagine que tant qu'ils ne se parleront pas vraiment ils auront du mal alors merci et j'attendrais la suite avec impatience................. | |
| | | Nino sama Sempai
Messages : 151 Date d'inscription : 23/08/2013 Age : 25 Localisation : Belgique
| Sujet: Re: Prisoner of love (Sakuraiba "suite" de My girl, Sato/Masamune) Mer 1 Jan - 15:07 | |
| J'avoue que moi non plus je ne sais pas trop quoi mettre dans mon commentaire si ce n'est que masanue et Koharu sont adorables tous les deux ^^
J'attends le prochain chapitre ;-) | |
| | | eric clutter Sempai
Messages : 766 Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Re: Prisoner of love (Sakuraiba "suite" de My girl, Sato/Masamune) Ven 17 Jan - 7:50 | |
| Voilà le chapitre suivant et la scène du mariage n'est pas encore là. - Spoiler:
Après le repas du soir, je fais la vaisselle de la journée pendant que Sato-kun l'essuie et la range. « Roh, ce n'était qu'une blague. N'en fais pas toute une histoire. » J'ai eu l'effet que j'attendais en tout cas, et je ne peux pas m'empêcher de rire en y pensant bien que mon ami ne semble pas partager mon amusement.
« Non Kazama-san, ce n'était pas drôle de m'annoncer ce genre de chose par texto. J'ai failli avoir une attaque. J'ai cru que tu allais te marier avec quelqu'un alors que je n'étais au courant de rien... ça n'aurait pas été correct. Je suis un de tes amis quand même ! - Ce n'est que le mariage de l'ex d'un ami. Je t'ai déjà parlé de lui, Shibata-san, c'était le prof de Koharu-chan au jardin d'enfants. On discute souvent par textos car notre boulot respectif nous prend du temps. Pas forcément tous les jours mais assez souvent quand même. J'aime bien communiquer de cette façon, ça ressemble à un journal intime. - Sauf que tu confies tes pensées à quelqu'un, pas à un journal avec des pages en papier. »
Je réfléchis un instant à ses propos. « Je ne m'inquiète pas trop là-dessus. » Je cherche mes mots avant de poursuivre. « On ne s'est pas très bien entendu au début. Chacun avait ses tords, heureusement, plus tard, on est devenu amis. - C'est un bon ami comme moi ? - Eh bien... non, ne l'interprète pas de travers. C'est juste que, toi, Shibata-kun, Takashi-san... en fait, je considère mes amis d'une façon particulière. Je les apprécie chacun d'une manière différente. - Tu attises ma curiosité là. J'aimerais en savoir plus. »
L'idée ne me plait pas bien que je puisse comprendre sa curiosité. Comme on a terminé la vaisselle, j'ouvre le frigo pour en sortir deux bières. Je lui en tends une.
« Désolé, je n'ai pas envie d'en parler. Ce genre de sujet est assez embarrassant à aborder, c'est très gênant. Tous mes amis sont de bons amis pour moi. Retiens juste cela. - Le sujet est clos, d'accord, je n'insiste pas. »
** POV Sato
Je ne dis rien, cela va de soi, mais il n'imagine pas à quel point il m'a enlevé un poids de mes épaules. J'ai repensé à cet SMS durant une bonne partie de la soirée d'hier. J'avais été tellement surpris que j'ai presque cru que j'allais m'évanouir. J'ai eu si peur que ce message le concernait, qu'il se marie avec quelqu'un. Heureusement, j'ai fait fonctionner ma logique, je ne me suis pas imaginé des choses qui m'auraient fait souffrir. S'il devait se marier, j'aurais au moins rencontré au moins une fois l'heureuse élue, c'est certain. Ou j'en aurais entendue parler par ses amis. Ce n'est pas le genre de chose qu'on garde secret et qu'on annonce ensuite à tout le monde soudainement. Il a beau considérer cela comme une blague, moi ça ne pas amusé pas du tout, ni même maintenant. Je lui en veux un peu... bon, juste un tout petit peu.
« Tu viens ? Les infos vont bientôt se terminer. J'ai hâte de voir le film qui vient juste après. »
Je le rejoins sur le canapé. Ces soirées entre mecs sont un moment de détente que j'apprécie. Pas seulement parce que c'est avec Kazama-san. Ce n'est pas constamment en tête à tête, parfois c'est avec Takashi-san ou avec certains de ses anciens collègues de travail qui sont les miens maintenant. C'est plus convivial et joyeux de cette façon.
« Au fait, je ne voulais pas être indiscret au début mais comme tu as abordé le sujet... vous vous parlez souvent... par textos ? »
Il éclate de rire tout à coup. J'ai toujours aimé son rire. Il n'est pas comme les autres. Il a le don de détendre, d'apaiser. Cette impression ne m'a jamais quitté à chaque fois que je l'entends. Sauf que dans le cas présent, c'est différent. Je me demande si je devrais rire avec lui ou bouder parce qu'on se moque de moi. J'opte pour la seconde solution. Je croise les bras et regarde ailleurs avec une expression ennuyé. Il finit par arrêter de rire en voyant qu'il m'a vexé. Il met sa main sur mon épaule.
« Tu es vraiment trop à cheval sur les formalités. Je t'en aurais parlé n'importe quand. Ce n'est pas non plus comme si Shibata-kun était un secret intime. » Il me montre son magnifique sourire et, presque comme un réflexe, je souris à mon tour. Je suis incapable de résister à l'effet qu'il a sur moi. C'est stupide, malgré tout, c'est incontrôlable.
Je m'apprête à baisser légèrement la tête pour murmurer un « Déso... » mais je m'arrête avant « D'accord, j'essaierais d'être plus... cool, terre à terre, d'être normal bref. Oui, je vais vraiment essayer. »
Sa main toujours sur mon épaule, il la secoue pour me rassurer. « Ne le prends pas trop à cœur, ce n'est pas si grave. Il ne s'agit pas d'un défaut. Contente toi d'être comme tu as dis, un peu plus décontracté avec tes amis et ça ira. Et en ce qui concerne ta question... j'y ai déjà répondu tout à l'heure. Apparemment, tu devais être dans la lune. »
Embarrassé, je rougis et détourne le regard. Effectivement pour ça il y avait de quoi rire.
« On discute souvent par textos mais pas tous les jours. Ne t'en fais pas, il ne me monopolise pas. J'aurais toujours du temps pour toi et mes autres amis si c'est ce qui t'inquiète. »
Je me contente de sourire pour lui répondre.
« Ah, enfin, ça commence. »
Et on passe les deux prochaines heures à regarder ce film. Il était pas mal du tout bien que les films romantiques ne soient pas mes préférés. Je préfère ceux avec de l'action. J'ai pu constater que Kazama-san est très émotif avec ce genre de film. C'était absolument adorable à voir, et amusant aussi. J'ai même été lui chercher des mouchoirs à un moment parce que je sentais que tôt ou tard, il allait finir par pleurer. On s'est parlé à plusieurs reprises pendant le film pour commenter diverses choses. Il a également parlé tout seul de temps à autres mais ça, je suppose que tout le monde le fait ou l'a déjà fait devant un film ou une série.
Il se fait tard, la petite est couchée, maintenant c'est notre tour d'aller nous coucher.
« Comme prévu, tu resteras bien dormir Sato-kun ? - Tant que je ne dérange pas. - Si c'était le cas, je n'aurais pas proposé. »
On sourit tous les deux et j'acquiesce de la tête. On se connait depuis plusieurs mois, c'est la première fois que j'ai l'occasion de dormir chez lui. Je suis aussi heureux que si j'avais gagné à la loterie.
« Je vais dormir où par contre ? Sur le canapé ? Dans un futon ? »
Il se dirige vers sa chambre tout en me répondant et je le suis. « J'ai un futon, ne t'en fais pas. Il est dans ma chambre, je le placerai à côté de mon lit. Je n'allais quand même pas te faire dormir sur le canapé, ce ne serait pas correct. »
Ah, d'accord... stooooop, arrêt sur image, quoi ???!!!! Je m'arrête brusquement une seconde en me rendant compte de la signification de ses paroles. Je vais dormir... juste à dormir à côté de lui, à quelques mètres, voire même centimètres de lui. Une joie incommensurable me traverse sauf que je réalise qu'il y aura probablement quelques complications qui pourraient survenir. En tout cas, je n'aurais jamais imaginé que je dormirais si proche de lui. Ouah... je crois que je rougis de plaisir. Remarque, vu qu'on a un peu bu, je doute que Kazama-san y fasse particulièrement attention.
« Et d'un coup, sans prévenir il me demande : « Ça te dirait d'être le photographe pour leur mariage ? » J'en étais presque tombé par terre. Je lui ai répondu que ce serait un honneur, cela va de soi. Je ne pouvais pas manquer cette chance qui se présentait à moi. Néanmoins, j'avais également conscience qu'il s'agissait d'une lourde responsabilité. - Tu seras parfait, je n'en doute pas un instant. »
Je réponds ce qu'il me passe par la tête vu que sans le vouloir, je n'ai pas suivi le début de la conversation. Ça y est, le futon est installé.
« Kazama-san, je dors en caleçon. Ça ne dérange pas j'espère ? - … Ah, tu veux parler de Koharu-chan ? Mmmm... c'est une grosse dormeuse. C'est généralement moi qui doit aller la réveiller le matin. En fait non, il y a plus simple. Mets juste ton pantalon demain quand tu te réveilleras, je pense que ça suffira. - Ok. »
On y a été doucement avec la boisson. Cependant, je pense qu'on a tous les deux l'esprit quelque peu embrumé. Ouais, il est vraiment temps qu'on aille que se coucher.
J'ôte doucement mon t-shirt et le pose sur le dossier d'une chaise. Je suis en train de déboucler ma ceinture lorsque je sens le regard de Kazama-san sur moi. Je me retourne et constate que ses yeux ne sont pas posés sur moi, mais sur mon corps.
« Ouah, t'es vachement bien gaulé mon vieux. »
Il s'approche de moi. Il se tient maintenant en face de moi. Ma respiration se bloque, mon cœur bat la chamade. J'ignore s'il peut sentir mon embarras. En tout cas, il ne quitte pas mon torse des yeux.
« Eh ben, t'as de sacré muscles. Je ne savais pas que t'étais aussi baraqué. »
Apparemment, il est plus bourré que ce que je pensais. Il est clair qu'il n'est pas dans son état normal car autrement, il ne se comporterait jamais de la sorte. Il reste ainsi sans bouger devant pendant une ou deux minutes et puis, il tend sa main pour toucher.
Je ne tente rien pour l'en empêcher. En fait, je me contente de lui sourire. Peut-être ai-je un peu trop bu moi aussi, finalement. Il palpe ma peau de sa main et moi, je ne la quitte pas des yeux. Elle se perd sur mon buste au début, ma respiration devient rauque en sentant cette chaleur. Je profite de l'instant présent en espérant qu'il dure indéfiniment. Ce n'est pas comme si j'allais lui sauter dessus, je n'oserai jamais, surtout pas s'il est bourré. Je voudrais qu'il se souvienne de chaque instant si j'avais un jour la chance de passer une nuit avec lui. Au moment où sa main s'apprête à descendre sur mon torse, je la prends. C'est moi qui vais la manipuler. C'est un jeu, ou plutôt, je veux lui donner l'impression que c'en est un et pas autre chose. Je la bouge lentement, je tiens à ce qu'il imprime dans son esprit chaque parcelle de peau qu'il touche. Je sens la respiration de Masamune s'accentuer autant que la mienne. D'un rapide mouvement, il enlève sa main de la mienne. Il la bouge de nouveau lui-même sur mon corps et utilise également sa seconde main. Cette fois, c'est le regard de mon ami que je suis incapable de quitter des yeux. Il est magnifiquement... magnifique. Sur une impulsion, je glisse une main dans ses cheveux et la laisse tomber doucement sur sa joue, la caressant du bout des doigts. Mes gémissements sous ses caresses sont à peine audibles, je ne peux pas les retenir. Mon regard est tellement noyé dans le sien que je ne remarque pas que ses mains montent progressivement. Elles ne restent plus sur mon torse ou mon buste. Elles arrivent à mon cou, puis à mes joues. Il les caresse et étend ses bras derrière ma tête de manière maladroite.
Il me regarde, je le regarde. Et il éclate de rire sans raison apparente, de ce rire que j'aime tellement et qui me met le sourire aux lèvres. Son regard revient sur le mien et je l'entends murmurer mon prénom de cette voix...
« Sato... »
Une voix si.. impossible d'y attribuer un qualificatif. Non seulement parce qu'aucun au monde ne serait assez fort et précis mais surtout parce qu'actuellement, je suis trop perdu dans mes pensées pour réfléchir avec discernement. Je n'arrive pas à résister à l'attrait de sa voix. Je prends son menton entre mes doigts et penche mon visage afin de... afin de goûter à ses lèvres qui ne demandent que ça, qui ne demandent rien d'autre. J'ai presque l'impression de fondre, de fondre à cause de la chaleur qui me traverse tout le corps. Je touche à peine ses lèvres pour commencer, je les savoure. C'est bon, tellement mieux que ce que j'avais imaginé dans mes rêves. Masamune ne me repousse pas, il me laisse guider le baiser. Je l'aime, je t'aime Masamune et tu ne peux pas imaginer à quel point t'embrasser... c'est agréable. Sa main se perd sur mon cou et je l'entends gémir entre mes lèvres, moi aussi d'ailleurs.
Je crois que, merde, c'est vraiment... meeeerde, je ne vais jamais réussir à tenir. C'est trop dur. Ça fait trop longtemps que je garde ce désir en moi. Je colle davantage mes lèvres aux siennes. Masamune ne bouge toujours pas. Il se contente de se laisser faire, de se laisser aller peut-être. Je le sens juste se tendre contre moi. Je glisse mes mains sous son maillot et je chatouille sa peau. Elle est brûlante, je sens son cœur battre plus fort. Au moment où mes lèvres quittent les siennes pour explorer son cou, je sens son corps s'affaisser soudainement. Heureusement, je le rattrape avant qu'il ne tombe par terre ou ne se soit cogné quelque part.
« Masamune, est-ce que ça va ?! »
Lorsque je tends l'oreille, je l'entends respirer. Le rythme de sa respiration me donne à penser qu'il ne s'est pas évanoui, il s'est juste endormi. Je suis rassuré, sauf que je réalise ce qu'y a failli se passer. Je m'étais promis de ne pas profiter de la situation. Kuso, je ne suis vraiment qu'un con. C'est Masamune qui a fait le premier pas mais quand même. C'est grave. Heureusement si je puis dire, je n'ai plus la tête à penser à ça. Je suis vanné. Vu l'état dans lequel il était, il est probable qu'il ait tout oublié le lendemain. En tout cas, je l'espère. Ayant recouvré un minimum mes esprits, je l'allonge sur son lit. Après ce qu'il vient de se passer, je n'ose pas le déshabiller pour lui mettre son pyjama. Je sais, ce n'est pas forcément agréable de dormir avec ses vêtements. Bah, juste une fois, ça n'est pas si grave. Quand il se trouve sous les couvertures, je fixe un instant son expression endormie. Il a l'air de dormir paisiblement avec un petit sourire sur le visage. Je lui ébouriffe les cheveux un bon coup avant de rejoindre mon futon. Mon pantalon rejoint mon T-shirt et une fois que je suis bien au chaud, je jette un dernier regard à mon ami.
« Bonne nuit Masamune. Fais de beaux rêves. »
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| | | mystic18 Sempai
Messages : 155 Date d'inscription : 22/06/2011 Age : 44 Localisation : durtal Emploi/loisirs : je passe le plus possible de temps devant les dramas Humeur : ca va bien
| Sujet: Re: Prisoner of love (Sakuraiba "suite" de My girl, Sato/Masamune) Ven 17 Jan - 21:31 | |
| j'aime vraiment bien ton histoire, ton chapitre est amusant, ils sont mimi tous les deux, et ha mince il s'est endormi c'est pas très juste surtout qu'il attend depuis longtemps, et je me demande si il se rappellera de ce baiser demain matin!!!!!!!!!!!!!!! | |
| | | eric clutter Sempai
Messages : 766 Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Re: Prisoner of love (Sakuraiba "suite" de My girl, Sato/Masamune) Lun 27 Jan - 16:30 | |
| Next chapter. - Spoiler:
Koharu-chan, son père et moi sommes à table, en train de déguster de délicieux pancakes. Chacun y a ajouté une garniture différente, moi de la confiture, Koharu-chan du nutella, et Kazama-san du sucre. On a également tous une boisson différente, moi une tasse de chocolat chaud, Kazama-san un bol de café, et sa fille, un bol de chocolat. C'est amusant en quelque sorte.
« Le petit déjeuner est bon Sato-kun ? J'ai rarement l'occasion d'en préparer pour des personnes autres que ma fille et moi, j'espère qu'il est à ton goût. - C'est très bon Kazama-san, tu te débrouilles bien en cuisine. - Tu ne dis pas ça juste pour faire plaisir à Masamune-kun ? »
La gentille fille qui essaie de défendre son papa chéri. Elle est tellement mignonne à me regarder attentivement et avec sérieux. Elle tient à être certaine que je ne mens pas par égard pour son père. Je croque donc à nouveau un morceau de pancake et la regarde en souriant.
« Ils sont délicieux ces pancakes. »
Elle paraît ravie de ma réponse, et elle finit ensuite son bol de lait. Après un « Gochou-sama deshita. », elle débarrasse sa table et file dans sa chambre.
On se retrouve tous les deux seuls, ce que je redoutais. Je jette quelques regards discrets à Kazama-san qui est aussi normal et beau que d'habitude. Il est train de lire le journal du jour avec intérêt.
J'ai clairement dépassé les limites hier soir. Quand je me suis couché, je n'y pensais déjà plus ou plutôt je ne pensais pas à ce qui pourrait se passer le lendemain au réveil. Je me suis contenté de revisionner ce bref moment d'intimité entre nous inlassablement. C'était comme un rêve impossible mais au combien agréable, que je revoyais encore et encore jusqu'à je m'endorme du sommeil du juste. Je ne prêtai même pas attention à l'effet que ça m'avait fait sur une certaine partie de mon corps. Après tout, j'étais trop absorbé par mes pensées pour me préoccuper d'autre chose.
J'ignore exactement ce à quoi je m'attendais au réveil. Un seau sur la figure, son poing sur ma figure, du rejet, de la honte, de l'embarras... il y avait bien sûr la possibilité qu'il ne se souvienne pas de ce qu'il s'était passé entre nous. Malheureusement, je n'y croyais pas trop. Dans ce genre de circonstance, on s'attend généralement au pire. Eh bien, pour moi, le pire n'est pas arrivé.
Quand je me suis réveillé, j'avais une légère gueule de bois. J'en ai eu des plus graves alors c'était parfaitement supportable. Le seul truc gênant était ce mal de tête qui ne semblait pas décidé à partir. Je l'ai même encore maintenant malgré le cachet que mon ami m'a passé après que je l'ai salué. Il n'était pas dans son lit à mon réveil, je supposais qu'il s'était réveillé avant moi. Les souvenirs de la nuit précédente ont alors ressurgit dans ma tête et j'ai eu instantanément le rouge aux joues. J'avais envie de me cacher quelque part, loin, et de ne plus jamais revenir ici. C'était impossible, je ne pouvais pas... j'étais incapable de... et pourtant, oui...
J'entendais du bruit dans la cuisine, Kazama-san devait être en train de préparer le déjeuner. L'inévitable arriverait tôt ou tard, alors j'enfilai mon pantalon comme convenu et d'un pas hésitant, je me dirigea hors de la chambre.
Je tentai de camoufler ma gêne avec ma légère gueule de bois. Ce ne fut pas utile. Il répondit à mon bonjour tout à fait normalement comme si rien ne s'était passé. J'étais à la fois soulagé et déçu ce qui est étrange, il faut l'avouer.
J'étais redevenu Sato-kun, le bon ami de Kazama-san. Il me demanda si j'avais bien dormi. Je lui répondis par l'affirmative avant de lui retourner la question. Il me sortit la même réponse et je m'installa à table, attendant qu'il ait fini de tout préparer. Il me servit rapidement un verre d'eau et des cachets. Je le remercia sans le regarder mais je suis certain qu'il souriait. Il avait sûrement pris les mêmes tout à l'heure. Koharu-chan nous a rejoins peu après.
*** POV Masamune
« Là si tu continues, c'est ta main que tu vas manger. - Mmm ? Ah oui, effectivement. »
Sato-kun regardait sa main comme s'il tenait encore un pancake et qu'il s'apprêtait à mordre dedans. Encore dans la lune, décidément c'est une habitude avec lui. Je ne pense même pas qu'il s'en rend compte.
« Est-ce que ça va mieux ? Les cachets t'ont aidé à soulager le mal de crâne ? - Oui oui, un peu en tout cas. Et toi ? - A part l'étrange impression d'avoir la tête comme une citrouille, je me sens en pleine forme. »
Je pose ma main sur mon front brûlant espérant faire baisser la température par ce simple contact. Bien évidemment, ça ne fonctionne pas. J'étale mes bras et ma tête sur la table en soupirant.
« Qu'est-ce qui m'a pris de boire autant ? Pourtant j'aurais juré y être allé doucement. - Je compatis. En plus, je pensais exactement pareil. Faut croire qu'on est pas de bons juges à propos de notre consommation d'alcool. - J'espère ne pas avoir été étrange hier soir. J'ai tendance à avoir un comportement bizarre quand j'ai bu un coup de trop. - Ah bon ? Tu te colles aux gens comme un toutou ? »
Si je pouvais tomber par terre sous l'effet de la surprise, je crois que ça arriverait maintenant.
« Hein ? Non, je dis pas mal de bêtises normalement et ça fait souvent rire ceux qui sont autour de moi. Attends... tu veux dire que je t'ai collé comme un toutou hier soir ? - Pas du tout, je te rassure. Ce n'était qu'une blague. - Elle n'était pas franchement drôle. - J'essaie de me mettre à ton niveau. »
Il se met à sourire tout à coup et après quelques secondes, je ne peux m'empêcher de sourire à mon tour.
*** POV Sato
On est en train de se préparer dans la chambre. Pour ce mariage, on se fait beau, chacun avec son costume devant un miroir. Ou plutôt, on tente de se partager le seul miroir de la pièce. Celui de Kazama-san est bleu comme le ciel, presque bleu blanc. Assez sérieux en fait si on peut parler d'un costume ainsi. Pour sa coiffure, il a adopté une raie, c'est parfait. Il est très élégant. Même sa cravate est toute bleue. Lorsque je le regarde, j'ai l'impression de me perdre dans le ciel et ses nuages. Après un moment, je suis finalement prêt. Je jette un dernier coup d'œil à mon apparence dans le miroir. C'est bon, je suis satisfait.
« Rahhhh... - Tu as un problème... avec ta cravate apparemment ? »
Il semble peiné à essayer de la nouer correctement « Un coup de main peut-être ? »
« Je veux bien Sato-kun. »
Il me regarde avec une expression qui ne serait pas plus heureuse si je venais de lui sauver la vie. « Je prends ça pour un oui. » Je me place donc en face de lui afin de l'aider à nouer sa cravate. Je sens sa respiration contre moi. Pour ne pas paraître étrange, je concentre toute mon attention sur la cravate, et rien que la cravate. « Comment se fait-il que tu aies une cravate avec ton costume si tu ne sais pas la nouer ? Comment fais-tu d'ordinaire Kazama-san ? »
« Il y a toujours quelqu'un pour m'aider, aujourd'hui aussi. »
Je souris intérieurement à ses paroles. Elles me donnent l'impression d'être spécial.
Voilà voilà, terminé. Je fourre la cravate dans sa veste et regarde mon œuvre d'un air satisfait.
« Merci. - De rien. »
*** Quand on est tous les trois bien habillés et coiffés, on sort pour se rendre au lieu du mariage. Et je regarde à nouveau avec émerveillement la tenue de Koharu-chan. Elle semble sortie tout droit d'un conte de fée. Elle a des petits nœuds dans les cheveux d'une couleur mêlant le blanc et le rose. Ses cheveux au bout sont légèrement ondulés. Et sa robe, assortie à ses nœuds lui va très bien. Elle a l'apparence d'une poupée dans la tenue d'une vraie...
« C'est une petite princesse, non ? - Oui je suis d'accord, c'est exactement ce à quoi elle ressemble, à une princesse. »
Kazama-san monte sur son vélo avec sa fille à l'arrière et moi, je monte sur le mien. Kazama-san avait été surpris quand il m'avait vu arriver hier sur ce vélo. C'était la première fois que je lui montrais. Je pensais que ce serait plus pratique puisqu'on sort assez souvent ensemble. De cette façon, on est tous les deux moins limités dans nos déplacements.
** POV Masamune
« Ça y est, on est arrivé. »
Vu de l'extérieur, la maison est aussi belle que lors de ma dernière visite dans les environs. Apparemment, il y a quelqu'un à l'entrée. Ah, c'est Shibata-san. Il devait probablement nous attendre. Il ne semble pas encore nous avoir remarqué. Je m'apprête à le saluer mais au même moment il se tourne et je remarque sa tenue.
Il est complètement... transformé. Il n'a plus sa tenue habituelle du professeur au jardin d'enfants, il porte une magnifique tenue. C'est normal pour un mariage, certes, mais cela reste un tel changement chez lui que j'en reste scié.
Ce n'est pas vraiment un costume, pourtant, c'est tout aussi élégant. Il porte une longue veste bleu marine avec du blanc sur l'extrémité du col ainsi qu'aux niveaux des poignets avec une ligne, et le petit mouchoir blanc dans la poche près du cœur ajoute un petit plus. Il porte également pull bleu foncé avec un col roulé remonté sur presque tout le cou. Ses vêtements sont bien assortis ensemble. Et la coupe est parfaite. Je suppose qu'elle est de circonstance pour un tel événement. Il a adopté le style « mèches ». Une grosse de touffe de cheveux sur le côté sur le front ainsi que des mèches sur les côtés de la tête.
Il est en train de regarder un arbuste en fleur avec une profonde expression sur le visage. C'est un arbuste avec des fleurs et des fruits. Il a des teintes entre le sombre et le clair. Des fruits violets, des feuilles vertes, des fleurs ajoutant une touche de rouge, jaune, orange, rose et avec bien sûr, le marron des branches. Je trouve que ça ressemble à une plante arc-en-ciel. C'est une bonne représentation pour un mariage, une chose de plusieurs couleurs. Il a cueilli l'une d'entre elles. Un petit tournesol jaune. J'immortalise l'instant en prenant un cliché.
En entendant le bruit de l'appareil, il se retourne vers moi et mon ami. Il s'approche de nous pour nous accueillir avec un sourire.
« Ah, Kazama-san, bonjour, et tu dois être... Sato-kun, c'est ça ? Bonjour. » ** POV Sato
Un homme s'approche et vient me serrer la main. Il a une bonne poigne.
« Content de te connaître. Je suis Shibata Yuya, un ami de Masamune. - De même. Il m'avait parlé de toi mais on n'avait jamais eu la chance de se rencontrer. C'est chose faite maintenant. Très joli tenue. »
Il sourit d'un air gêné en jetant un œil à ce qu'il porte.
« J'ai l'impression de ressembler à un prêtre avec cet accoutrement. Il ne me manquerait plus que le chapeau. Néanmoins, c'est vrai que c'est pas mal du tout quand on y regarde d'un peu plus près. Je crois que désormais, ce sera ma tenue à porter lors des grandes occasions. - Sensei !! »
Shibata-san se penche et caresse la tête de Koharu-chan avec amusement.
« Bonjour ma petite, tu es très mignonne dans ta tenue de princesse. D'ailleurs, ton père et son ami ne sont pas mal non plus. »
On le remercie d'un petit mouvement de tête. Je le vois soudainement sourire sans raison, je lui demande pourquoi.
« C'est ton premier mariage je suppose Sato-kun ? - Ah... euh, oui. C'est aussi évident ? - J'étais pareil la première fois donc je remarque ce genre de gêne assez facilement. - C'est juste... on n'a pas souvent l'occasion de se rendre à un tel événement. - Ne t'en fais pas, amuse-toi, c'est tout. Cela vaut aussi pour Masamune et Koharu-chan. »
Il lui tape amicalement sur l'épaule. « Et n'oublie pas que tu es une des stars ici Masamune. Comme tu es le photographe, tu dois immortaliser cet événement avec ton appareil. »
Kazama-san sert le poing pour se donner du courage. « Ouaip ! Compte sur moi. »
« Bien, et comme je vous l'ai dit, amusez-vous, c'est l'essentiel. Allons-y maintenant. On nous attend. »
Voici la tenue de Koharu-chan : - Spoiler:
Celle de Masamune : - Spoiler:
Et la tenue de Hina *Shibata Yuya* : - Spoiler:
C'était pour CA ma question sur l'arbuste Futari-san. MDR
*j'ai pas réussi à trouver un moment pour mettre une description de celle de Sato-kun, ce sera donc dans le prochain chapitre* | |
| | | cathina mapi Sempai
Messages : 409 Date d'inscription : 26/05/2014 Age : 45
| Sujet: Re: Prisoner of love (Sakuraiba "suite" de My girl, Sato/Masamune) Mer 28 Mai - 17:57 | |
| je l'ai pas vu ce drama la mais si c'est un J drama faudrait que je le vois parce que j'ai du mal avec les persos
mais la suite | |
| | | eric clutter Sempai
Messages : 766 Date d'inscription : 17/05/2013
| Sujet: Re: Prisoner of love (Sakuraiba "suite" de My girl, Sato/Masamune) Mer 10 Sep - 12:06 | |
| Désolé pour l'attente, j'ai galéré sur le mariage et le pire c'est qu'il n'est pas spécialement plus long que d'habitude. Mais le suivant et DERNIER chapitre (et oui sauf si j'ai une soudaine inspiration pour un truc supplémentaire) est déjà commencé donc j'espère ne pas vous faire attendre aussi longtemps que pour celui-ci. EDIT : J'oubliais, les paroles en italiques à quelques endroits sont des extraits d'un solo de Murakami Shingo des Kanjani8, Dear. - Mariage mariage:
POV Masamune
Tomoya-kun nous amène au lieu où se tiennent les festivités.
La foule présente est constituée d'une vingtaine de personnes à mon avis. Il y a la famille et les amis de la famille, comme lors de chaque mariage, et on fait partie du lot. Je me sens à l'aise bien que la majorité des personnes présentes me soient inconnue. Je suppose que la verdure environnante aide un peu à détendre l'atmosphère. C'est moins cérémonieux que si le mariage avait eu lieu dans une église. Je pense que j'aurais été beaucoup plus stressé si ça avait été le cas alors que là, je me sens tranquille.
Je prends une ou deux photos de ces alentours aux allures de jardin selon moi. J'essaie de ne pas trop me laisser emporter car on a demandé mes services pour cette journée spéciale. Si j'utilise trop souvent mon appareil sans réfléchir lors de telles occasions, ça ne ferait pas de moi un photographe sérieux aux yeux des autres. Et c'est la dernière chose que je souhaite. En tout cas, la musique qui passe est pas mal du tout, assez clichée, mais pour un mariage, ça passe sans problème. L'ambiance n'en est que plus détendue donc je me sens parfaitement à l'aise bien que ce soit mon premier mariage.
Stay with me, Love, forever Reste avec moi, Amour, pour toujours
« Kazama-san, on est par là ! »
L'appel de Sato-kun me fait sortir de ma contemplation des lieux. Je m'étais arrêté sur une impulsion du moment alors que Tomoya-kun allait nous présenter la mariée. Je lui fais signe que je l'ai entendu et vais donc le rejoindre, lui et les autres. C'est seulement en me dirigeant vers eux que je prête une plus grande attention à sa tenue.
Il est habillé en queue-de-pie, noir comme la suie. Il a un nœud papillon de la même couleur et sous son costume se trouve une chemise blanche. Le tout avec une fleur à la boutonnière. C'est classique mais un costume aussi simple soit-il fait toujours son petit effet. Une fois arrivé devant eux, Tomoya-kun me présente le couple qui va se marier aujourd'hui. On s'échange mutuellement des politesses. Quand il me présente, la mariée est tout de suite intéressée et tient à en savoir plus à mon sujet. Elle me pose des questions sur ma vision personnelle de la photographie, mes expériences passées, si je me sens à l'aise ici, que si j'ai besoin de quelque chose à un moment pour une raison ou une autre, que je n'hésite pas à demander... je réponds aussi explicitement et courtoisement que possible. Elle est également ravie de revoir Koharu-chan, elle espère qu'elle et son fils pourront rejouer ensemble, ils s'entendaient bien. Elle la trouve adorable et souhaite vraiment avoir d'autres enfants avec son futur époux. Après un moment, sentant que sa future femme n'est pas prête de s'arrêter de parler, son mari vient à ma rescousse.
« Chérie, on doit encore aller saluer les autres invités. Ensuite on a encore plusieurs autres choses à régler avant la cérémonie, ta robe par exemple. Tu auras besoin de temps pour te préparer. On devrait laisser nos invités tranquilles. - Oh, oui, excusez-moi, je parle, je parle et j'en oublie tout le reste. »
Ils inclinent tous les deux la tête avant de partir.
« Kazama-san, Sato-kun, ce fut un plaisir. - De même. »
There is natural love. C'est l'amour naturel. Stay with me, Love forever Reste avec moi, Amour éternel.
On es de nouveau tous les quatre ensemble.
« Tu devras te retenir aujourd'hui. Il faut que tu gardes suffisamment de pellicules pour immortaliser ce grand événement. - Je le sais bien Tomo, je n'ai pas oublié. »
L'appeler ainsi me plait. C'est amusant d'avoir surnoms entre potes. Ma première question concerne la musique On se met à parler du jeune couple. Son ex lui a donné des détails sur la manière dont ils se sont rencontrés. Tomo nous rapporte ces informations. Ça ne pose pas de problème apparemment... Je pensais qu'étant son ex, il préférerait éviter de connaître autant de détails sur sa nouvelle vie. Je n'ose pas poser la question, par politesse.
« Et ça ne te dérange pas ? »
Sato-kun l'a fait à ma place si je puis dire. Étant donné notre sujet de conversation, cette phrase n'a pas 36 sens possible. Je lui donne un coup de coude pour lui faire comprendre que c'était déplacé. Pourtant, il ne le prend pas mal, il sourit et glousse.
« Ne vous en faites pas pour moi. Ce qui est au passé appartient au passé. Je l'apprécie toujours comme une bonne amie maintenant... » Il jette un coup d'œil rapide à gauche et à droite. « Vous devriez vous servir pendant qu'il en reste encore. »
There is natural love. C'est l'amour naturel. Stay with me. Reste avec moi.
Je ne peux pas m'empêcher de rire à ses paroles et Sato-kun en fait autant. « Dans ce cas... on se dit à tout de suite. » Après un hochement de tête de convenance, on se sépare, chacun va d'un côté profiter de la fête ou du buffet. Moi, bien entendu, c'est le deuxième cas de figure. Par contre, avant de me servir, je tiens à avoir une bonne vision des plats proposés donc j'examine du regard ce qui trouve autour de moi.
Il y a quelques tables avec de la nourriture, des plats froids en majorité. J'en vois une avec une jolie nappe jaune avec un bouquet de jonquilles au milieu. Différents genres de sushis sont placés dessus, certains avec du poisson cru, des crevettes, des oursins; du sashimi de maquereau, de saumon... Pour les boissons, je vois deux personnes qui font le service. Elles n'ont pas l'air de serveurs, ce sont sûrement des amis qui ont accepté ce rôle pour aider. Il ne faut pas oublier non plus la charcuterie, mais mon regard ne s'attarde pas longtemps dessus. Ailleurs, il y a aussi des sucreries. Des daifuku, une de mes préférées. La pâte extérieure faite de riz glutineux est délicieuse et à l'intérieur, la pâte de haricots rouges azuki sucrée l'est juste comme il faut.
Rien que de m'énumérer toutes ces choses dans ma tête me met l'eau à la bouche. Je goûte à plusieurs de ces choses toutes aussi délicieuses les unes que les autres. Je n'oublie pas ma petite princesse qui semble tout aussi ravie que son papa de ce qu'elle manga. J'appelle un des serveurs pour goûter à leurs boissons et sans vraiment le vouloir, je me mets à parler avec lui.
** La célébration du mariage fut magnifique. Koharu-chan était tout aussi excitée que moi. La robe de la mariée l'a émerveillé et elle ne fut pas la seule je pense. Moi j'étais davantage concentré sur ma prise de photos.
J'étais focalisé sur les deux mariés se trouvant devant moi afin de symboliser l'instant présent. Mon but n'est pas de les représenter sous leur meilleur jour, en fait, je veux les prendre en photos comme je le sens. Ça paraît être la même chose, sauf que moi, j'y vois une différence. Quand on veut représenter des personnes sous leur meilleur jour, on tient à faire de son mieux. Par contre, quand on photographie comme on le sent, c'est uniquement basé sur nos émotions, notre ressenti, la façon dont on perçoit l'environnement qui entoure ce qu'on a sous l'objectif ainsi que les personnes au centre.
Il faut qu'on sente quelque chose se dégager de la photo. C'est pareil pour les paysages. Ces idées étaient un peu flous dans ma tête à mes débuts dans le métier. Kenmochi-sensei m'a aidé à affiner cette vision de la photographie car selon lui, c'était celle à avoir.
Je me demande à quoi aurait ressembler le nôtre si Yoko...
There is natural love. C'est l'amour naturel. Stay with me, Love forever Reste avec moi, Amour éternel.
Le prêtre qui fait prêter serment à la mariée, puis au marié. L'échange des anneaux et le baiser qui scelle leur union après que le marié remonte le voile de sa femme. Les applaudissements de l'assemblée retentissent. Et puis, bien évidemment, le moment où on lance le bouquet. Beaucoup de joie se voyait sur les visages des femmes à ce moment. Je me demande toujours si cette idée préconçue comme quoi, si on attrape le bouquet, on est marié dans l'année, est vraie ou si ce n'est qu'un mythe.
Pour finir, on amène la pièce montée. Tomoya-kun se met à en m'en parler sans que je le lui ai demandé.
« C'est une pièce montée Orchidia décorée de rubans et d'orchidées sauvages en sucres tout autour Elle a une génoise légère et moelleuse, accompagnée de sa mousse ou de sa crème aux multiples saveurs. En tout cas, c'est ce que disait le catalogue. » - Tu es bien renseigné. - Je pense bien, j'ai aidé à la payer. - Oh, vraiment ? »
Il sourit de toutes ses dents.
« Je ne suis peut être pas très riche, mais je tenais à participer au mariage, peu importe comment. J'ai beaucoup insisté auprès d'elle et elle a fini par céder. - C'est un très beau mariage en tout cas. - Y en a-t-il un qui ne le soit pas ? »
L'air songeur, je me mets malgré tout à rire à cette phrase logique.
« Peut-être bien, oui, tu as raison. »
Sato-kun nous rejoint avec une assiette où se trouve plusieurs toasts de saumon.
« C'est vraiment super bon, vous y avez goûté ? » ** POV Sato
Un bruit répété de tintement sur un verre attire mon attention. Il en est de même pour le reste de l'auditoire. Je devine ce qu'il va se passer, quelqu'un va faire un discours.
« Bonjour à tous. Comme vous le savez, nous sommes ici pour célébrer le mariage de ces deux personnes. Les gens pleurent sur ce qu'il n'ont pas, ce qu'ils aimeraient avoir, ce qu'ils désirent... Tout le monde est ainsi. Cette femme à mes côtés a trouvé le bonheur auprès d'un mari aimant. Personne ne devrait rester seul éternellement. Et puis, on dit que le bonheur est souvent près de soi. Je suis heureux que tu aies pu trouver ce que je n'ai pas su t'offrir. Je vous souhaite à tous les deux et à votre garçon une vie heureuse et à toutes les personnes ici présentes, de passer un bon moment parmi nous. »
Une vague d'applaudissement retentit, aussi bien de la part des invités, que des mariés.
There is natural love. C'est l'amour naturel. Stay with me. Reste avec moi.
** POV Masamune
Je continue de prendre des photos. Plus tôt, j'ai laissé Tomoya-kun s'occuper de Koharu-chan. Ce n'est pas comme s'il n'en avait pas l'habitude, n'est-ce pas ? Je ne peux pas être avec elle tout en ayant l’œil dans l'objectif de mon appareil. Elle le comprend très bien et puis, elle a toujours apprécié Tomo donc ce n'est pas un problème.
Et brusquement, la pluie finit par tomber. Goutte à goutte, puis ça devient rapidement une douche. Pour une fois, le mauvais temps n'est pas arrivé au pire moment possible. On a de la chance. En revanche, la fête à l'extérieure est terminée maintenant. On va donc continuer à l'intérieur. Heureusement qu'ils avaient prévue le coup.
« Sato-kun ? » Je tourne la tête à gauche et à droite pour essayer de repérer mon ami. « Sato-kun ? Où est-ce qu'il est passé ? Sato-kun ? » Je continue à regarder un peu partout autour de moi. « Il était juste là il y a deux secondes... qu'est-ce que ça veut dire... » Je me mets à tourner en rond autour des invités, je ne le trouve toujours pas. A un moment, je sens une main m'agripper et je m'arrête pour me retourner. C'est Tomo.
« Kazama-san ? Tu cherches ton ami ? - Euh, oui, je ne comprends pas. C'était la première fois qu'il avait l'occasion de venir à un mariage. Il était super content à l'idée de venir ici. Alors, je me demande où il est passé... - Ne t'inquiète pas, je sais où il est. »
Je me sens rassuré tout à coup. « Ah bon ? Tant mieux, alors... où est-il passé ? »
« En fait, je viens de voir Sato-kun quitter les lieux il y a un moment. »
*tenue de Sato-chan* - Spoiler:
La pièce montée : - Spoiler:
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| | | aude67 Sempai
Messages : 34 Date d'inscription : 08/03/2015 Age : 38 Localisation : strasbourg Emploi/loisirs : etudiante
| Sujet: Re: Prisoner of love (Sakuraiba "suite" de My girl, Sato/Masamune) Dim 8 Mar - 22:31 | |
| merci beaucoup j'ai dévoré cette histoire | |
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| Sujet: Re: Prisoner of love (Sakuraiba "suite" de My girl, Sato/Masamune) | |
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| | | | Prisoner of love (Sakuraiba "suite" de My girl, Sato/Masamune) | |
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