Vagabonds comme nous

Rating:Explicite
Persos :Dômiyôji Tsukasa & Gôda Takeshi (Momo)
Genre : yaoi
Résumé :

Dômiyôji décide d'acquérir un animal de compagnie.

C'est au printemps que Tsukasa vit Goda Takeshi la première fois, quand sa soeur est venue lui rendre visite et l'a emmené voir un spectacle. Au début il refusa - la danse moderne ne l'intéresse pas beaucoup- mais Tsubaki insista, et la résistance n'a jamais été l'un de ses points fort.
Ils bavardèrent un peu tout en se frayant un chemin dans les escaliers pour aller dans un box privé. Tsubaki lui racontait sa vie loin de leur mère, lui demanda comment allait le business familial et mentionna à quel point elle était impatiente de voir cette performance particulière; apparemment elle admire l'un des danseurs. Ils parlèrent jusqu'à ce que les lumières s'éteignent, puis portèrent leur attention sur la scène lorsque les rideaux se levèrent.

"C'est lui" chuchota Tsubaki quand le danseur apparut sur la scène. Il est plus petit que les autres, svelte et gracieux, avec de soyeuses boucles brunes sur la tête.

Il est beau, et avec son premier saut dans l'air, si élégant, Tsukasa peut dire qu'il est le meilleur.

~

Les fleurs de cerisier vont et viennes, Tsubaki retourne en Amérique, et Tsukasa embauche quelqu'un pour se renseigner sur le danseur. Il apprit que Goda Takeshi est quelqu'un de vagabond - s'installant à un endroit, puis remballant et bougeant lorsque il en a marre ou qu'on le vire-. La chance de Tsukasa continu de lui sourire; son informateur lui apprit que Goda avait passé les dernières nuits à dormir sur le divan du studio de sa compagnie de danse.

A partir de là, c'est assez simple. Tout ce que Tsukasa a à faire et de se montrer un soir après une performance, un bouquet de fleurs les plus raffinées de Tokyo dans les bras, et pousser la foule de fan pour demander à Goda s'il veut se joindre à lui pour le dîner.

"Désolé," dit Goda, s'inclinant assez bas pour être respectueux. "Je ne sors pas vraiment avec les fans."

"Ca me ferait très plaisir," dit Tsukasa. Comme l'expression de Goda restait prudente, il ajouta, "J'ai entendu que vous étiez à la recherche d'un endroit où rester."

Le sourire de Goda s'élargit alors qu'il s'avançait pour accepter les fleurs.

Rating:Explicite
Persos :Dômiyôji Tsukasa & Gôda Takeshi (Momo)
Genre : yaoi
Résumé :

Dômiyôji décide d'acquérir un animal de compagnie.

A ce stade de sa vie, Tsukasa avait l'habitude que les gens lui obéissent sans poser de question, mais honnêtement, il fut un peu surpris de voir à quel point Goda avait facilement accepté l'idée d'être un animal de compagnie humain. Il n'a même pas semblé impressionné par le manoir de la famille Dômiyôji dans lequel Tsukasa le guidait, soulignant tous les endroits où il ne pouvait s'aventurer sans permission.

Lorsqu'ils atteignirent la chambre de Tsukasa en revanche, les yeux de Goda s'agrandirent drôlement à la vue du lit de taille royale. Il courut et fit un bond dessus pour se rouler sur la couette avant de se mettre finalement sur le ventre, les bras et les jambes étalés jusqu'aux quatre coins du lit. "Confortable!!"

Le matelas s'affaissa lorsque Tsukasa se percha sur le bord, et Goda roula jusqu'à lui avec un soupir de satisfaction. " As-tu déjà dormi sur quelque chose d'aussi doux?" chantonna Tsukasa, sa main glissant sous l'ourlet du pantalon de Goda, caressant la peau nu de sa maigre cheville.

Goda ne répondit pas verbalement, mais alla plutôt se placer assez près pour fourrer sa tignasse de boucle sous la main de Tsukasa. Ce dernier prit cela d'abord comme un geste de soumission, mais quand Goda se faufila plus près et fit un bruit d'impatience, il fut surpris.

Il tendit la main et l'avança prudemment sur la tête baissé de Goda. Immédiatement, Goda se pencha sous son contact et fredonna de contentement, comme stimulé. Ses cheveux sont doux sous la main de Tsukasa, et pendant qu'il continu de le caresser, pour la première fois ce soir, il ne pense pas avoir fait un mauvais choix en décidant d'acquérir un animal. Il le caresse toujours et va même le gratouiller doucement derrière les oreilles, puis le fit encore quand Goda gémit joyeusement et agita ses orteils.

Après un moment, Goda s'installa plus bas en mettant sa tête sur les cuisses de Tsukasa. Il respire si calmement que le jeune homme pensa qu'il allait s'endormir, il était sur le point d'exiger qu'il ne pense même pas à baver sur lui, mais alors Goda le regarda et demanda "Comment dois-je t'appeler puisque je suis ton chien maintenant?"

"Maître", répondit Tsukasa instantanément. En ce qui le concerne, il n'y a pas à débattre la dessus.

Goda respecta cela. Il roula sur son dos, toujours la tête sur les cuisses de Tsukasa et se tortilla jusqu'à ce que sa tête soit entièrement sur ses genoux. "Maître", se souvint-il, comme s'il testait ça. Il attendit jusqu'à ce que Tsukasa le regarde et demanda "Quel nom m'as tu donné?"

Tsukasa fronça les sourcils. "Pourquoi?"

"Je suis juste curieux. Le mien est Takeshi. Tu peux m'appeler comme ça si tu veux, puisque tu es mon maître. Ou quelque chose comme Go-chan ou Shi-chan ou~, ou même un vrai nom d'animal de compagnie, comme Pochi, ou Ichigo, ou Momo~"

Juste pour le faire taire, Tsukasa le coupa, "Tsukasa! Mon nom est Tsukasa."

Goda sourit et déclara, "Alors je t'appellerais Kasa-chan!" Avant que Tsukasa puisse protester, il grimpa sur ses genoux et se pencha plus près, si près que Tsukasa recula. Goda le suivit et fut si proche qu'il sentit ses lèvres l'effleurer quand il lui murmura "Si cela te vas Maître".

Tsukasa serra si fort ses poings que ses ongles parfaitement manucurés vinrent creuser ses paumes de mains. Il rougit et balbutia, "Ok, mais… mais juste quand nous ne sommes que tous
les deux!"

Goda enveloppa ses bras autour des épaules de Tsukasa et s'effondra contre lui. "Kasa-chan" dit-il, "que devrions nous faire d'autre quand nous ne sommes que tous les deux?"

Tsukasa en avait assez. Il poussa Goda de ses genoux et le fit tomber sur le sol, ne ressentant même pas une once de pitié lorsqu'il se retrouva le cul par terre et gémit comme un chiot à qui on aurait marché sur la queue. "Tu dors sur le divan ce soir", lâcha-t-il d'une voix tonitruante pour cacher à quel point il était troublé. "Sois sage demain et peut-être que je te laisserais dormir au pied du lit".

Goda se releva et se frotta les fesses, le visage crispé en une expression exagérée de peine.

"Les maîtres sont supposés montrer leur affection envers leurs animaux" bouda-t-il.

"Les animaux sont supposés agir de façon appropriée avec leur maître" contra Tsukasa.

Goda souffla et s'éloigna furtivement vers le canapé de l'autre côté de la pièce. Tsukasa le regarda faire, oberva la façon dont il tomba sur les coussins et croisa les bras mécontent alors même qu'il obéissait, et pensa à nouveau: oui, prendre un animal de compagnie était définitivement une bonne idée.