1) Premier motNino était concentré sur son jeu vidéo. A ses côtés se tenaient son amant et sa fille. Satoshi le regardait jouer tandis que Sana dessinait sur le sol. Le plus vieux finit par détailler son petit ami des yeux. Il avait le regard concentré, ses traits du visage étaient tirés, ses sourcils froncés et ses mèches de cheveux blonds tombant de temps à autre devant ses yeux qu’il dégagea de sa main. Ce blond lui allait bien. Il avait l’air d’un ange quand il souriait et son côté sexy ressortait encore plus. Satoshi sourit de sa propre remarque.
- Putain ! Il me fait chier j’arrive pas à le battre ! S’exclama le joueur.
- Kazu ton langage.
- Oui papa… Dit-il faisant sourire son petit ami.
- Papa… Marmonna la petite.
Les deux adultes se regardèrent puis le plus jeune lâcha sa manette, s’asseyant au sol accompagné de Ohno.
- Qu’est ce que tu as dis ma chérie ?
La petite regarda ses parents, ne semblant pas comprendre.
- Tu as dit papa ?
- Papa ! Rit l’enfant.
Les deux hommes sourirent en entendant ce premier mot sortir de la bouche de leur fille qui continuait de dessiner comme si de rien n’était. Ils embrassèrent son crâne chacun leur tour puis Sana leur tendit la feuille. Il y avait deux hommes, un aux cheveux noirs et l’autre aux cheveux jaunes. Elle avait bien évidemment dessiné ses deux papas.
- C’est très beau ma puce. Tu vas tenir de papa Satoshi toi, une future grande artiste.
2) Premiers pasSatoshi arriva dans le salon et salle marche fut arrêté par Ninomiya qui lui fit signe de regarder sans faire de bruit. Sana avait prit appui sur une chaise et se tenait maintenant debout.
- Elle est trop mignonne… Murmura le plus vieux.
La petite lâcha la prise qu’elle avait sur la chaise et essaya de marcher. Les deux hommes virent la chute arriver alors ils se précipitèrent vers elle mais trop tard. Ils virent leur fille tomber et exploser en sanglots. Kazunari la releva, la mettant sur ses genoux face à Satoshi qui écarquilla les yeux.
- Quoi ?
- Elle s’est ouverte la lèvre.
- Oh merde…
Sana continuait de pleurer alors qu’ils l’emmenèrent dans la salle de bain. Satoshi prit un gant qu’il imbiba d’eau avant de nettoyer le sang, l’eau froide calma les pleurs de l’enfant tandis que Nino caressait ses cheveux.
*****
Sana avait les pieds sur chacun des pieds de Satoshi qui lui tenait les mains puis il commença à marcher, les jambes de la petite suivirent donc automatiquement ceux de son père. Elle riait et se commença à se débattre pour marcher d’elle-même, voulant rejoindre Kazunari qui était assis en face, plus loin dans la pièce, tenant la peluche poulpe préférée de Sana.
- Je veux bien te laisser te débrouiller mais je te tiens les mains, ok ?
- Hm ! Acquiesça l’enfant.
Elle reposa ses pieds au sol et commença à avancer, perdant quelque peu l’équilibre. Sana avançait sous le regard attendait et fier de ses parents. A quelques mètres de Kazunari, Ohno laissa Sana marcher par elle-même, lâchant ses petites mains. Nino l’encourageait joyeusement et le plus vieux veillait sur elle derrière. Finalement elle atterrit dans les bras de Ninomiya qui la félicita, la chatouillant légèrement et lui présentant son poulpe en peluche. C’était les premiers pas de leur fille, ils étaient heureux de pouvoir vivre ça en tant que parents.
3) Première punition - Sana ! Viens ici tout de suite ! Cria Nino.
La jeune fille maintenant âgée de 5 ans arriva en face de son père, la tête baissée de la voir en colère.
- Regarde ce que tu as fais ! ‘Pa-Toshi va être en colère ! Tu sais que tu ne dois pas venir dans cette pièce. Va dans ta chambre, je te rappellerais plus tard…
Sana se rendit dans sa chambre sans un mot, pleurant silencieusement. Kazunari soupira, il ne voulait pas s’énerver contre elle mais elle venait de peindre sur l’une des toiles de Satoshi et il savait combien d’heures il passait sur ses œuvres…
- Sérieusement… Je ne peux même pas arranger ça… Dit-il en se mordant la lèvre. Oh…
Quand Nino regarda attentivement la toile, au-delà des dessins d’enfant, il se rendit compte que son amant les avait peints, tous les trois. Ils étaient encore bien visibles, mais ils y avaient plein de dessins de Sana un peu partout.
- Il va vraiment être furieux...
Satoshi rentra, quelques heures plus tard et fut surpris de ne pas être accueillit par sa fille. Il trouva son petit ami assit sur le canapé, semblant anxieux.
- Qu’est ce qu’il se passe ? Sana va bien ? Tu vas bien ?
- Je suis désolé Satoshi… elle a fait une bêtise.
- Eh ? Vraiment ?
- Ouais… Je l’ai en quelque sorte punie, elle est dans sa chambre depuis tout à l’heure.
- C’est grave ?
- Je… demande lui.
Satoshi se rendit dans la chambre de sa fille sans un mot. Lorsqu’il ouvrit la porte, la petite sortit de son lit en pleurant, se précipitant vers son père.
- Qu’est ce qu’il s’est passe chérie ? Demanda-t-il en le portant.
- J’ai fais ce que tu m’as dit mais Papa Kazu m’a vu et ma grondé…
Le plus vieux se mit à rire et embrassa la joue rebondie de Sana.
- C’est rien…
- Il est en colère.
- C’est parce qu’il ne savait pas, c’est une surprise on ne pouvait pas lui dire, ok ?
- Mais il doit trouver le tableau affreux maintenant ! Pleura-t-elle.
- Mais non ! Il a du avoir peur parce que en temps normal tu n’as pas le droit de rentrer dans cette pièce.
*****
Lorsque Kazunari se réveilla le lendemain, il sursauta en voyant les deux êtres qu’il aimait en face de lui, tenant une toile.
- Joyeux anniversaire papa Kazu ! Dirent-ils en même temps.
Quand Kazunari regarda la toile il se sentit d’abord stupide et ensuite touché de ce cadeau.
- Merci vous deux… Je t’aime. Dit-il avant d’embrasser son amant. Sana pardon… je suis désolé pour hier, je t’aime aussi ma chérie. Dit-il en la serrant contre lui.
C’était la première fois que Kazunari punissait sa fille et il s’en sentait stupide. Il accrocha la toile les représentant de dos se tenant les mains. Il y avait les dessins de Sana en bleu et jaune un peu partout, il sourit en les regardant.
- J’ai été stupide.
- Mais non, tu pouvais pas savoir. Ne t’en veux pas mon cœur… Dit Ohno en lenlacant par derrière. C’est la petite qui a eu l’idée, j’ai trouvé ça très mignon.
- Merci… Murmura le plus jeune avant de se retourner pour poser ses lèvres contre les siennes.
4) Première dispute - Ne me parle pas sur ce ton !
- C’est toi qui a commencé à me parler comme une merde !
- Quoi ?! Jamais, jamais je n’aurais osé de parler sur ce ton !
- Tu devrais t’entendre des fois. Répliqua sèchement la jeune femme.
- Satoshi ! Dis-lui que… Dis quelque chose bon sang !
- Je suis pas dans vos histoires.
- Sauf qu’aux dernières nouvelles t’es aussi son père !
- T’en a pas marre d’engueuler tout le monde ? De toute façon c’est bon, j’ai compris. Dit Sana, plus calmement avant de partir dans sa chambre.
- T’as merdé Nino.
- Je sais… Pourquoi c’est toujours moi qui fait les erreurs ? Je l’ai puni la première fois, à tord et là… Je… Je lui ai vraiment mal parlé ? Satoshi…
- Tu es souvent mauvais dans tes propos ou dans ta façon de parler quand tu es en colère.
- Je veux pas être méchant… J’ai juste peur comme n’importe quel parent.
- Je sais. Et même si elle a 16 ans elle ne se rend pas forcément compte de ça. Elle n’aurait certes pas du nous mentir, je suis d’accord avec ça. Je pense qu’elle est suffisamment grande pour comprendre sans hausser le ton.
- Je devrais aller m’excuser…
- Sûrement. Sourit Satoshi.
Ninomiya se rendit à l’étage et voulu ouvrir mais la porte était verrouillée.
- Sana. Ouvre-moi.
Il entendit sa fille soupirer puis la porte s’ouvrir.
- Pardonne-moi. Je ne voulais pas te blesser ou quoique ce soit.
- Je sais…
- J’ai juste peur qu’il t’arrive quelque chose hm ok ?
- Nan mais c’est moi aussi, je m’emporte trop vite.
- Tu tiens de moi.
- Impossible !
- Hm… Je sais. Mais ça change rien, tu restes ma fille.
- Bien sûr papa.
- Je t’aime
- Moi aussi.
5) Première peine de cœurLa porte d’entrée se ferma discrètement, Satoshi sortit de la cuisine pour accueillir sa fille.
- Okaeri Sana !
- Tadaima… Répondit-elle faiblement, se dirigeant assez rapidement vers sa chambre sans dire bonjour à son père.
Son comportement était anormal. Sana était toujours une fille débordant de joie et surtout d’amour pour ses pères. Mais là elle l’avait presque ignoré, elle lui avait à peine répondu et ne lui avait pas adressé un regard. Ohno se lava les mains et se rendit dans sa chambre, entrant après avoir frappé. Il retrouva sa fille assise sur le lit, dans le noir, la tête baissée et son visage caché par ses cheveux.
- Chérie, il y a un problème ?
- Je me sens mal… Murmura-t-elle.
Satoshi s’avança et vint s’asseoir à ses côtés.
- Laisse-moi deviner, problème d’amour ?
- C’est si évident que ça ? Demanda-t-elle avec un rire sarcastique avant de pleurer.
- Il n’y a que l’amour qui peut nous mettre dans un état. Oh… Chérie ne pleure pas… Dit-il en l’enlaçant. Tu es encore jeune et…
- C’est des conneries ça.
- … C’est vrai.
- Eh ?
- Si tu es vraiment amoureuse, peu importe le reste, ça fera toujours mal. Mais… Tu veux m’en parler ?
- Non… C’est vraiment de la merde tu sais…
- De quoi ?
- L’adolescence, l’amour.
- L’adolescence a aussi de bons points je t’assure, et l’amour faut savoir patienter… Tu penses vraiment que papa et moi c’est de la merde ?
- Non non non ! Ah loin de là ! Vous êtes tellement parfaits, je vous envie tu sais.
- Tu sais quoi ? Je vais te faire un bon repas et avec papa on se fait une soirée jeux et DVD, ça ira ?
- Vous êtes vraiment les meilleurs.
- C’est toi qui nous a rendu meilleurs.
Sana eut les larmes aux yeux aux paroles de son père qui la serra contre lui, embrassant son front.
- En passant, tu es magnifique ma puce. Alors ne pleure plus.
- Je t’aime ‘Pa -Toshi.