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| | Style de vie | |
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hecate Sempai
Messages : 726 Date d'inscription : 22/04/2013 Age : 48 Localisation : là où mon coeur me porte
| Sujet: Style de vie Dim 14 Juil - 17:14 | |
| style de vie |
Chapitre 1
Il regardait le paysage du haut de la montagne qu'il avait grimpé. Il lui avait fallut 4 heures de marche pour arriver là. Il s'était levé à 5h30 pour revérifier son sac à dos et était partit à 6H. Au bout d'une demi-heure de voiture, il arrivait à destination et entamait la monter. Mon dieu que la vue était magnifique, cela valait tout les efforts du monde... Il avait apprécié chaque pas, chaque paysages, chaque arbres qu'il avait vu. Même si le chemin était dangereux car le sentier disparaissait parfois, la nature reprenant ses droits. Il lui était quelques fois arrivé de se retrouver devant un ravin ou autre... Il s'assit sur une grosse pierre et fixa le vide pour réfléchir à sa vie. Car il était venu pour cela, réfléchir et évacuer sa rage accumulée depuis un mois. Tant de chose c'était passé... Il n'avait pas assez souffert dans sa jeunesse et depuis quelques années qu'il avait refais surface, on lui plantait un couteau dans le dos... Deux en fait... C'était déprimant. Pourquoi lui avait-elle fait ça?Cela allait faire 5 ans dont 3 de vie commune, tout ça pour quoi? Pour rentrer un soir et trouver l'appartement vide de toute ses affaires avec pour seule explication un mot disant"je te quitte". Il apprit plus tard qu'elle c'était mise en couple avec son meilleur ami qui ne l'était d'ailleurs plus. Ou cela avait-il déraper entre eux?Pourquoi n'en avait-elle pas parlé avant que cela ne dégénère. Est-ce vraiment à cause de lui? Ou tout simplement parce qu'elle ne l'aimait plus? Trop de questions et aucune réponse... Il était fatigué de s'en poser d'ailleurs. Il n'arrivait même plus à se concentrer sur son travail. Pourtant il adorait son travail. C'est pour cela qu'il était venu ici... Parce que depuis qu'il était petit, quand quelque chose n'allait pas, il piquait une crise et après aller se calmer en se promenant partout où il y avait de la nature. Il en était la de ses réflexions lorsqu'il poussa un profond soupirs et leva les yeux au ciel... Merde se dit il... Il était tellement pensif qu'il n'avait pas vu le temps changer... Le ciel était bas et blanc. Bon dieu, il y a pas si longtemps il faisait un temps superbe. Ceci dit, le temps en montagne change très rapidement. Il rangea ses affaires dans son sac à dos et fit demi tour pour entamer sa descente en espérant qu'il ne neige pas avant qu'il soit en sécurité dans sa voiture. Au bout de vingt minutes, les premiers flocons commencèrent à tomber. Quel imbécile se dit il. Se faire surprendre comme ça. Pourtant, il n'en était pas à sa première randonnée... Trois quart d'heure plus tard il ne voyait presque plus rien.Les quelques flocons innocents virevoltant joliment dans le ciel tout à l'heure c'était transformé en véritable blizzard... La panique commençait à le gagner. Il avait froid, il était fatigué et surtout il était paumé... Il avait perdu le sentier et avait fait marche arrière pour le retrouver mais c'était encore plus perdu. Vu qu'il faisait beau, il n'avait pas pensé à prendre d'affaire trop chaude. Deuxième grosse erreur... Il était couvert de griffures dû aux ronces dans lesquelles il était tombé. Après la panique,la peur l'envahit des larmes finirent de brouiller sa vue. Son pied glissa sur se qu'il pensa être un bout de bois. Malheureusement pour lui, il ne réussit pas à garder son équilibre et se sentit partir... Dans le vide...Yabai, un ravin se dit-il... Il ne sut comment, il réussit à se retenir à une branche assez large pour supporter son poids. Il regarda en haut, s’aperçut qu'il était tombé trop bas pour remonter et qu'il n'y avait aucune bonne prise pour escalader... Il fit la seule chose qu'il pouvait encore faire même s'il douta qu'il y est du monde dans les environs...
Il se dépêchait de rentrer chez lui. Il avait passé sa journée en ville et avait horreur de ça. Il était de plus mécontent car il savait qu'il devrait y retourner la semaine prochaine pour aller chercher se qu'il avait commandé. Pfff qu'elle plaie se dit-il... arrivé sur le parking, il gara sa voiture, très étonné de constater qu'une autre était garé à côté. Il regarda à l'intérieur mais ne vit personne dedans.Il haussa les épaules et pris le sentier pour rentrer chez lui. Sa maison était à 20 minutes de marche, il connaissait le chemin par coeur. Il entendit soudain quelqu'un criait. Non de dieu se dit-il qui seraassez fou pour être en pleine montagne avec un temps pareil? A part lui et ses amis bien sur, qui connaissait cette montagne et tout ses recoins depuis des années. Sans doute un randonneur qui se serait fait prendre par le temps. Il tendit l'oreille pour voir d'où provenait les cris mais avec la résonance et l'écho, c'était assez difficile. Il partit quand même jeter un coup d'oeil dans les environs... Après un bon quart d'heure de marche, Il le vit en face de lui, suspendu à une branche qui n'allait pas tarder à céder... Il se mit à courir pour faire le tour et essayer d'arriver à temps. Il bénit tout les saints du paradis de connaitre les raccourcis qui le mènerait à cet étranger. Mais quand même, quel inconscient! Il n'en pouvait plus. Il ne sentait plus ses doigts mais il sentait que les soubresaut de la branche qui commençait à craquer. Il était maintenant terrorisé à l'idée de mourir. Il s'efforçait de ne pas bouger pour éviter que la branche ne lâche trop vite.
Il courrait aussi vite qu'il le pouvait malgré les intempéries. C'était une course contre la montre. Il le savait. Il trébucha et tomba à de nombreuse reprise, il arriva enfin près du ravin, s'agenouilla et tendit la main vers lui. Jamais il n'avait vu un regard pareil chez quelqu'un. C'était un mélange, de panique, de frayeur, de tristesse et de fatalité tout ça mélangé. C'est à se moment là que la branche choisit de céder...
Il avait entendu du bruit au dessus de lui. Il leva la tête pour en voir une apparaitre au dessus de lui avec une main qui se tendit vers lui. On l'avait entendu fut sa première penser. Sa dernière pensée fut "Finalement je vais mourir, peut être est-ce mieux ainsi", lorsque la branche flancha finalement sous son poids. Il percuta le sol dans un bruit sourd à cause de la neige et il ressentit une atroce douleur suivit d'une autre quelques secondes plus tard puis plus rien...
Il regarda se corps tombait sans qu'un seul cri ne sorte de la bouche de celui-ci. Il le vit s'écraser au sol et vit la branche lui tomber sur la tête. Il resta la, choqué de se qu'il venait de voir. Après une minute ainsi, il se secoua et repartit en courant pour aller voir si cet homme était toujours en vie. Il l’espérait sinon il s'en voudrait toute sa vie de ne pas être arriver à temps pour le sauver. Une fois arrivée en bas, il repéra le corps toujours inerte et s'approcha lentement de peur de se qu'il allait découvrir...
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Dernière édition par hecate31 le Dim 15 Déc - 12:32, édité 4 fois | |
| | | minipouce sensei Sempai
Messages : 52 Date d'inscription : 28/06/2013 Age : 57 Localisation : toulouse Humeur : timide, parle peu
| Sujet: Re: Style de vie Dim 14 Juil - 18:20 | |
| bon commence bien , avec un pauvre gars qui ce fait largué par sa copine , qui se retrouve paumé dans le blizzard en pleine montagne et qui finit dans le vide accroché par miracle a une branche .Et un autre qui rentre de la ville en râlant et qui heureusement entend l'autre malheureux suspendu a sa branche . après une bonne chute et la reception de la branche en pleine tête dans quel état le gars qui râle va découvrir le pauvre mec qui été suspendu dans le vide ? , ...........................la suiteeeeee!!!!!!!!! STP Hecate | |
| | | hecate Sempai
Messages : 726 Date d'inscription : 22/04/2013 Age : 48 Localisation : là où mon coeur me porte
| Sujet: Re: Style de vie Mer 21 Aoû - 5:58 | |
| Bonjour les gens... Voilà la suite Bonne lecture mes amis style de vie |
Chapitre 2
Plus il s'approchait du corps, plus il angoissait... Et s'il était....Non, il ne supporterait pas, pas encore... Pas cette fois. Des souvenirs revinrent par bride, un étranger, une même situation, une chute... Puis le corps sans vie de celui-ci... Il commença à trembler. Non, il ne devait plus y penser, ce n'était pas sa faute... Il n'avait pas été assez rapide pour le sauver.. Il revint au présent et regarda le corps de cet autre étranger gémissant de douleur... Gémissant de douleur? Nom de dieu, il était vivant! Il courut jusqu'à lui et s'agenouilla.
- Vous m'entendez? Ouvrez les yeux... Comment vous appelez vous?
Pas de réponse....
Je reprends conscience et en même temps, les douleurs de mon corps se font sentir, j'ai mal, c'est atroce... Comment ai-je réussi à survivre après une chute pareille. Même la mort ne veux pas de moi. En fait, se dernier point m'arrange finalement, je pense être trop jeune pour mourir même si j'ai une vie de merde... J'entends une voix et je me souviens, cet homme qui est venu à mon secours, son regard horrifié lorsque la branche à céder. Il doit être soulagé aussi de ne pas retrouver mon corps mort, désarticulé à cause de la chute... Que me dit-il? Si je l'entends? oui... Ouvrir les yeux? non, j'ai trop mal... et j'ai peur d'avoir encore plus mal si je les ouvre. Je me décide à répondre un petit oui...Kazunari...Je ne reconnais pas ma voix, rauque et faible... Puis une douleur me vrille à nouveau la tête et je repars dans une bienheureuse inconscience ou la douleur n'existe pas.
Oui me dit-il, je suis soulagé, j'ai eu très peur... Il me donne son prénom. Il semble encore avoir perdu connaissance. Je prends mon portable, il me faut du renfort, je n'arriverai pas à l'emmener chez moi tout seul...
- Sho? Il y a une urgence. Localise moi avec le gps de ton portable et rejoints moi avec une civière s'il te plait. Préviens Satoshi de préparer toute les affaires pour les soins... Il n'a qu'à aller directement chez moi. Tu m'as repéré? A de suite alors...
Il raccrocha et regarda l'homme étendu sur le sol. Il le trouva très jeune. Il parcourut son corps d'un regards perçant, comme si il pouvait voir derrière ses vêtements qui lui collait à la peau tellement ils étaient humide... Cet homme allait avoir une sacrée fièvre en plus...
Après une longue attente, Il entendit Sho arriver.
- Salut Masaki, alors c'est quoi l'urgence?
- C'est lui dit il en se décalant pour lui montrer le corps... Il est tombé de la haut.
- Sacré chute répondit il en sifflant. Il est gravement blessé?
- Il semblerait que non mais je ne peux pas me faire une idée avec ses vêtements, je suis médecin, pas voyant... Ceci dit, je peux déjà te dire qu'il a le bras cassé...
- Ok donc on le met sur civière et on l'embarque chez toi. De toute façon, tu as tout le matériel pour le soigner... Allons y, j'ai laissé Satoshi chez toi et il doit se faire un soucis de tout les diable.
- Satoshi se fait toujours du soucis quand il ne sait pas les choses même quand il les sait d'ailleurs dit Masaki.
- Mais depuis qu'il est la, je le trouve plus détendu quand même... dit Sho avec un sourire.
- Roh mais c'est qu'il aime son petit homme dit il en souriant à son tour
- Oi te moques pas hein! Bon, maintenant que l'on a réussit à le mettre sur la civière allons-y. S'il a survécut à sa chute, c'est pas pour qu'on le laisse mourir de froid dit-il changeant de sujet en rougissant.
- Tu as raison, mais Sho, un jour viendra ou il va falloir que tu lui dises tes sentiments tu sais...
- Oui, je sais... Bon, c'est partit!!!
Il leur fallut un certain temps pour arriver chez Masaki. Ce n'était pas loin de l'endroit de la chute mais le terrain était glissant, en pente, et il ne fallait pas trop remuer le blessé au cas ou... Il firent le trajet dans le silence, restant concentré sur le chemin. Quand enfin il arrivèrent, ils virent un homme sortit précipitamment de la maison.
- Vous allez bien? Masaki tu n'as rien? Tout va bien?
- Satoshi calme toi. Tu vois bien que nous allons bien. Tu as préparé tout se que j'ai demandé?
- Oui dit il j'ai aussi défait le lit de la chambre d'ami à côté de la tienne. Je me doutais que tu voudrais garder ton patient pas loin de toi au cas ou...
- Tu me connais bien même si cela ne fait pas longtemps que tu es avec nous...
- Toshi, tu peux aller nous faire du thé s'il te plait? On est gelé... demanda Sho
- Tout de suite Sho-chan... dit il avec un large sourire en partant vers la maison.
- Toshi, le chan est encore en trop!!! Se garçon me désespère, il n'y a qu'avec moi qu'il emploi le chan! Me demande pourquoi?
- Sho dit Masaki, tu ne remarquerais même pas un éléphant dans un magasin deporcelaine!!! Rentrons!
Il se dirigèrent vers la salle d'examen de la maison. Il déposèrent le corps toujours inconscient sur la table et le déshabillèrent. Il était gelé.
- Bon dieu, si on arrive pas à le réchauffer il va nous claquer dans les doigt... Aide moi à porter la table contre le radiateur... Satoshi!!! cria-t-il
- Qu'est-ce qu'il y a? dit il paniqué d'avoir entendu crié son nom
- Satoshi, il va falloir que je t'apprenne a te détendre... Quand on t'appelle, c'est pas forcément parce que tu as fait quelque chose de mal. On en reparlera tout à l'heure. J'aimerais pour l'instant que tu montes allumes le chauffage de la chambre d'ami et que tu allumes en plus la cheminée... Va voir Jun demande lui s'il a ses plantes à dispositions et fais une soupe de légumes en les y rajoutant s'il te plait...
- Ok pas de soucis. Euh pour la cheminée elle est déjà allumée. Celle du salon aussi. Je me suis permis de... enfin...
- Pas de soucis Satoshi, tu as bien fais... Vas-y maintenant s'il te plait.
Masaki regarda Sho et vit son regard inquiet...
- Il ira mieux dans quelques temps Sho arrêtes de te faire du soucis pour lui. Il faut qu'il reprenne confiance en lui cela par contre sera beaucoup plus dur.
- Je sais... En quoi je peux t'aider?
- Pour l'instant en rien. La priorité, c'est se jeune homme...
Masaki passa plus d'une heure à soigner ses diverses blessures allant de la simple égratignure à son bras cassé. La blessure à sa tempe l'inquiétait beaucoup plus. Il verrait par la suite. Il Fallait d'abord qu'il se réveille. Sho et lui le portèrent dans la chambre d'ami et le posèrent sur le lit. Il rabattit la couette sur lui pendant que Sho alimentait la cheminée. Masaki s'assit sur le bord du lit et caressa les cheveux du jeune homme...
- Masa dit Sho, ne commence pas, fais attention à toi.
- Oui je sais...
Il ne put continuer car Satoshi venait de rentrer de chez Jun. Il fit irruption dans la chambre, les yeux larmoyants à cause du vent froid et les joues rouges.
- Comment va-t-il?
- Il n'a toujours pas repris connaissance. Mais physiquement, ça aurait pu être pire, sans la neige, à cet endroit là, il serait sans doute mort. Tu as tout se que je t'ai demandé?
- Oui, Jun te fais dire qu'il en a d'autres si tu en as besoin. Et sa femme se met à ta disposition si tu as besoin d'une infirmière ou d'un garde malade.
- C'est gentil de sa part. Bon, il me faut un thé bien chaud maintenant car sinon, c'est moi qui vais mourir de froid. Satoshi, je vais t'aider à faire la cuisine.
- Non, c'est bon ne t’inquiètes pas. J'adore cuisiner pour vous tous tu le sais...
- Et crois moi, mon ventre t'en ai reconnaissant à chaque fois!!! J'adore ta cuisine dit Masaki avec un large sourire
Satoshi rougit légèrement sous le compliment content d'avoir trouvé un endroit ou il était aimé et accepté. Le soir venu, Sho et Ohno rentrèrent chez eux ensemble. Leur maison était proche l'une de l'autre. En fait, tout le monde était plus ou moins voisins, ils vivaient tous dans la montagne, isolé de la grande ville. C'était leur choix. Ils avaient créé une communauté entre eux. Chacun avait leurs blessures et leurs passés plus ou moins douloureux. Masaki avait été le premier à s'isoler puis Sho l'avait rejoint suivit de Jun, sa femme et leur jumeaux, une fille et un garçon. Satoshi était la depuis quelques semaines à peine... Ils vivaient de vente de leur produits. En effet, Satoshi s'occuper d'un verger et pêcher dès qu'il le voulait c'est à dire souvent, Jun avait un immense potager. Sho n'avait pas besoin de travailler étant à la tête d'une énorme société. Mais c'était un patron invisible. Il avait des assistants pour le seconder et faisait tout par internet. Réunion comprise. Enfin, Masaki en tant que médecin, se déplaçait de temps en temps pour une visite chez les personnes âgés des petits villages aux alentours. Il faisait se qu'il voulait, aimait exerçait son métier et aidait des personnes principalement âgés auxquelles il vouait un très grand respect. C'était aussi un passionné de photographie. Mais tous avaient le même point commun, ils détestaient les grandes villes. Masaki regardait sa sacoche ou contenait son matériel photo. Il avait prévu d'en prendre demain mais avec le temps qu'il faisait et son patient, il ne pourrait pas. Il soupira. Il porta sa tasse de thé a ses lèvres lorsqu'il entendit une cri déchirant. Il se leva et courut jusqu'à la chambre. Quand il rentra, il trouva le jeune homme sur le côté son bras cassé écrasait par le poids de son corps, pleurant dans son sommeil. Il se précipita vers le lit et le prit doucement pour le mettre sur le dos et soulagé son bras. Il lui toucha le front en sueur même s'il n'en avait pas besoin pour dire que Kazunari avait une forte fièvre. Il savait que cela allait arriver. Il avait le corps en sueur et pourtant frissonnant. Il fallait qu'il le calme, sinon, il n'arriverai jamais à lui donner un cachet pour la fièvre... Son patient était maintenant dans un état de délire extrême... Pas bon se dit il... Si je ne fais rien, il aura des séquelles. Il s'assit sur le lit et essaya de bloquer ses mouvement de défense.
- Non pourquoi je suis seul, ils m'ont tous laissé seul... disait Kazunari dans son délire...
- Mais non, dit Masaki d'une voix douce qui avait enfin réussi à le prendre dans ses de manière à se qu'il se calme... Je suis la moi...
- Tout seul... Je ne veux pas être tout seul...
- Je ne vous laisserais pas. Calmez vous. Vous n'êtes pas seul.
Il avait réussi à le calmer un peu. Il en profita pour broyer un cachet dans un fond d'eau et le lui faire boire. Quand il se leva pour poser le verre, il repartit dans son délire, ne sentant plus ça présence à ses côtés. Masaki revint, après avoir mis quelques buches dans le feu et s'allongea pour qu'il se calme en attendant que le cachet face effet. Il lui caressa les cheveux en lui parlant doucement...Son patient s'accrochait à son pull de toute ses forces et il entendit un "ne me laisse pas seul sinon elle va revenir". Il était calme mais délirer encore. Il lui demanda se qui allait revenir. Il répondit "la solitude"... Masaki resta perplexe à cette réponse mais continua à faire sentir sa présence à Kazunari pour le rassurer puis s'endormit...
Kazunari dans son état d'inconscience ne se disait qu'une chose, il était seul. Si seul. Il revoyait le corps mort de ses parents. Il les avait découverts à l'âge de 10 ans en rentrant de l'école, il voyait famille et amis à l’enterrement, tristes de cette perte mais pas assez pour le prendre chez eux et s'occuper de lui, bande d’hypocrite! Il revoyait se couple de personne âgé, qui étaient des voisins le prendre avec eux et l'aimer comme s'il était leur petit fils, période bénit pour lui. Puis la mort de se couple dès années après, il avait presque 21 ans. Il lui avait tout laissé, tout se qu'ils possédaient, y compris la petite entreprise d'édition de son "granp-père". Il avait repris les rennes et en avait fais quelques chose de bien. Il adorait les livres et lisait tout les écrits qu'on lui envoyait et décidé de les éditer ou pas. Il était connu pour ça dans le milieu. Il se montrait de temps en temps mais sinon, travaillait à domicile.... Puis il l'avait rencontré elle... La femme de sa vie, du moins c'est se qu'il pensait. Et elle aussi l'avait laissé seul. De même que son meilleur ami... Il était à nouveau tout seul. Cette solitude lui faisait mal...Elle l'entourait, l'oppressait, il se débattit dans son délire pour essayer de l'éloigner de lui... Rien n'y faisait.... Soudain, il sentit une chaleur bienfaitrice. Elle était douce,chaleureuse et un chuchotement lointain. Il ne comprenait pas, la solitude s'éloigna un peu de lui et il put respirer plus calmement. Mais elle était toujours la, il la voyait attendant le bon moment pour l'entourer de nouveau. Cela ne rata pas. Il sentit cette chaleur s'éloignait et la solitude reprendre le dessus et de nouveau il se débattit pour l'éloigner. Puis la chaleur revint vers lui avec force et il s'accrocha à elle de toute ses forces en lui demandant de ne pas le laisser car sinon elle allait revenir. Quand la chaleur lui demanda qui, il répondit la solitude... Il ne voulait pas de cette solitude, il avait été beaucoup trop seul toute sa vie. L'abandon, la trahison, la solitude... Non, il voulait oublier tout ça. Il fallait qu'il oublie. Il continua à s'accrocher à cette chaleur et regarda la solitude. Il se dit tu ne m'auras plus, je vais t'oublier et tu ne me feras plus aucun mal... Son délire pris fin et il arrêta de penser en plongeant dans un sommeil profond, toujours accrocher à la chaleur qui l'enveloppait. Le lendemain matin, Masaki se réveilla et regarda la main de son patient toujours agrippait à son pull. Il sourit légèrement et lui posa une main sur le front. Il avait encore de la fièvre mais pas autant qu'hier. Ceci dit, elle remonterait dans la journée. Il se leva prit le verre, fis la même chose que la veille et le fis boire à son patient. Dans la matinée, tout les habitants de la communauté avait téléphoné pour prendre des nouvelles de Kazunari et demander s'il n'avait besoin de rien. Ils leur raconta ce qu'il c'était passé cette nuit et leur dis qu'il restait a son chevet pour être présent à son réveil. Réveil qui se fit dans la matinée...Kazunari ouvrit difficilement les yeux. Où était il? Que c'était il passé? Il entendit une voix et tourna son visage vers celle-ci.
- Bonjour lui dit Masaki qui observait le regard de son patient avec un sourire.
- Bonjour répondit il. Où est-ce que je suis?
- Chez moi. Vous avez fait une sacré chute...
- Ah bon?
- Oui, j'ai eu très peur que vous ne soyez... Bon, bref...Comment vous sentez vous?
- J'ai mal partout. Excusez moi mais... Qui êtes vous?
- Le contraire serai étonnant. Désolé, je ne me suis pas présenté. Aiba Masaki enchanté et vous même? Comment vous appelez vous? Vous ne m'avez dit que votre prénom quand je vous ai trouvé.
- Je m’appelle.... Je... ne... sais pas.... Répondit-il choqué.
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| | | hecate Sempai
Messages : 726 Date d'inscription : 22/04/2013 Age : 48 Localisation : là où mon coeur me porte
| Sujet: Re: Style de vie Lun 28 Oct - 10:29 | |
| style de vie |
Chapitre 3
Masaki le regarda avec surprise... Pourtant, quand il le lui avait demandé sur la montagne, il lui avait dit son prénom. Pourquoi maintenant, ne se souvenait-il de rien.
- Vous m'avez dit vous appelez Kazunari quand je vous ai trouvé. Vous vous souvenez?
- Non, dit il... Alors... Kazunari est mon nom?
- Votre prénom pour être plus exact... Du moins probablement...
Masaki regarda son patient froncer les sourcils en guise de concentration et au bout d'un instant, se prendre la tête dans sa main...
- J'ai mal...
- C'est normal, vous essayez de vous souvenir mais honnêtement ce n'est pas le moment. Laissez vous un peu de temps. Au moins jusque vous soyez vraiment reposer...
- Comment voulez vous que je me repose, je ne sais même pas qui je suis... répondit-il les larmes aux yeux.
- Allons, calmez vous sinon vous allez faire monter votre fièvre encore plus vite et se n'est pas souhaitable...
- Je vais essayer.
- Bon, vous allez manger un peu, ça va vous redonner des forces.
- Je n'ai pas très faim...
- Ah non, vous allez pas jouer les patients difficile, se n'est qu'un peu de soupe de légumes, rien de bien méchant, c'est un ordre de votre Médecin dit il avec un beau sourire...
- Vous êtes Médecin?
- En effet. Je ne vous l'aviez pas dit? Désolé... Je reviens, je vais vous chercher à manger.
Une fois Masaki partit, Kazunari se perdit dans ses réflexions. Qui était-il? D'où venait-il? Que faisait il sur cette montagne? Quelle était sa vie avant qu'il ne se souvienne plus. Manquait-il à quelqu'un? Autant de questions sans réponses. Et plus il y réfléchissait, moins il trouvait. Trouver quoi d'ailleurs, quand il essayait de se souvenir, il ne voyait qu'un vide béant comme si ça vie n'avait commencé que lorsqu'il avait ouvert les yeux quelques minutes plus tôt. Une larme roula sur sa joue, puis une autre... Il ne s’aperçut de l'arriver de Aiba que lorsque celui ci chassa une larme de sa joue avec son pouce.
- Ne pleurez pas... Les amnésies après une chute comme la votre, sont souvent passagères. Il se peut que vos souvenirs reviennent très vite et si ce n'est pas le cas, nous aviserons en conséquence. Maintenant manger. Je l'ai mixé de manière à se que vous puissiez la boire tranquillement vu votre bras cassé. Vous allez aussi prendre ses médicaments pour la fièvre et vos douleurs...
- merci dit il en prenant une grande tasse de sa main valide. Au fait, je vous remercie de m'avoir sauvé.
- De rien, je suis content d'y être arrivé cette fois dit Aiba avec un regard triste
- Cette fois???
- Ce n'est rien ajouta-t-il avec un sourire. Je dois vous prévenir, vous risquez d'avoir beaucoup de visite.
- Moi? Mais pourquoi? Des personnes qui me connaissent?.
- Non, mais des personnes qui vous tiendrons compagnie. Elles vivent toutes ici dans la montagne.
- Ah bon? D'ailleurs, je peux vous poser une questions?
- Je vous en prie.
- Pourquoi vivre dans une montagne?
- Ah ça! En fait, chaque personne vivant dans cette montagne à eu un passé plus ou moins difficile ou une mauvaise expérience et la seule chose qu'ils désirent, c'est de vivre tranquillement sans se soucier du reste. Ne pensez pas qu'ils sont reclus ou autre, c'est juste un style de vie différent de celui de la société actuelle.
- Mais comment font ils pour vivre?
- Nous nous entre aidons, certains s'occupent d'animaux, d'autres d'un grand potager, on partage tout. Je me rends compte qu'ils comptent tous beaucoup pour moi.
- Je vois. Je ne sais pas comment est ma vie, le style de la votre est intéressante en tout cas.
- Intéressant?
- Oui. N'y voyer aucun jugement surtout. se dépêcha-t-il d'ajouter
- Non ne vous en faites pas. Bon, maintenant, il faut vous reposer. Essayez de dormir un peu. Je viendrais vous voir plus tard.
Kazunari fit donc se qu'on attendait de lui. Il s'allongea et regarda Aiba remettre des bûches dans la cheminée. Il se posait beaucoup trop de questions pour pouvoir dormir. Ses pensées revinrent à Aiba. Quel passé pouvait il avoir pour s'être isolé ainsi? Surtout pour un médecin. Kazunari ne voulait pas s'endormir. Pourquoi? Il se le demandait. La seule chose qu'il savait, qu'il ressentait, c'est que dormir lui faisait peur. Alors, il se força à rester réveiller. Aiba était dans le salon devant la cheminée et regardait les flammes d'un air lointain. Le fait d'avoir sauvé Kazunari lui fit remonter en mémoire de mauvais souvenirs. Pourquoi n'était-il pas arrivé à temps pour sauver cette autre randonneur. Pourquoi avait-il fallut qu'il le découvre mort de froid et de souffrance. Pourquoi s'en voulait-il autant alors qu'il n'y était pour rien. Peut être parce que cela c'était passé à un moment de sa vie ou tout parté en live. Quand ses confrères avait découvert son homosexualité... Quand il c'était vu jugé par eux... Quand il c'était vu rejeté par eux, pour finir par perdre son emploi à l'hôpital...Il ne l'avait pas quitté, on l'avait renvoyé... Tout simplement... Il en était venu à haïr cette société et certain de ses préjugés. Pourquoi fallait-il que la plupart des gens soient si intransigeants, laminant inévitablement se qui ne se fonde pas dans le moule... Il ne comprenait pas. Il se leva pour aller voir si son patient allé bien. Comme il s'en doutait, ça fièvre avait encore grimpée. Il fut surpris de le voir ouvrir les yeux au moment ou il touchait son front.
- Je vous ai réveillé, excusez moi.
- Non, je ne dormais pas. Vous allez trouver sa stupide, mais j'ai peur de dormir.
- Stupide non, curieux de savoir pourquoi oui.
- Je n'en sais rien. C'est comme si je savais qu'en dormant, quelque chose de mauvais aller m'arriver.
- Vous ne risquez rien ici vous savez. Il vous faut vraiment dormir, votre fièvre est encore monté et je ne peux pas dans l'immédiat vous redonner un cachet pour la fièvre.
- Je ne peux pas, je suis désolé.
On sonna à la porte, Aiba s'excusa auprès de Kazunari et alla ouvrir pour se retrouver face à un Ohno en pleurs. Il le fit rentrer et l’amena au salon.
- Qu'est-ce qui ne va pas Satoshi? lui demanda-t-il en lui donnant une tasse de thé.
- Merci Masaki. Il y a que je suis un bon à rien... voilà c'est dit... Pourquoi je dois être si maladroit. J'en ai marre, j'ai encore cassé quelque chose chez Sho-chan.
- Arrêtes de dire des bêtises tu veux. Tu as cassé quelque chose bon et alors? Ca m'arrive aussi. A tout le monde d'ailleurs. Il va falloir que tu arrêtes de te dévaloriser ainsi, que tu reprennes confiance.
- Je sais, tu me l'a déjà dit. Mais c'est dur. Je ne sais pas si j'y arriverai.
- Mais si, voyons, on va tous t'aider pour ça.... Tu dois...
Il fut interrompu par la sonnette de la porte. Il alla ouvrir pour retrouver cette fois devant un Sho inquiet.
- Salut Masaki. Satoshi est chez toi?
- Oui, rentre...
- Satoshi!!! dit il en se précipitant sur lui soulagé de le voir.
Cependant, il s'arrêta net en voyant la réaction d'Ohno. Il avait levé les mains en un geste de défense pour se protéger le visage.
- S'il te plait, ne me punis pas Sho-chan, je l'ai pas fait exprès. S'il te plait..
- Satoshi calme toi personne ne va te punir dit Aiba en lui levant le visage pour qu'il le regarde dans les yeux. Nous ne sommes pas comme les personnes qui t'ont maltraité.
- Satoshi, excuse moi si je t'ai fait peur. Je ne voulais pas dit Sho
- Je suis désolé Sho-chan. Pour ta tasse excuse moi.
- Se n'est qu'une tasse! Ne t'en fait pas, j'en ai pleins d'autres elle ne me manquera pas.
Aiba s'était reculé pour laisser la voix libre à Sho. Son oeil fut attirer par un mouvement et vit Kazunari qui se tenait dans l'encadrement de la porte. Il alla vers lui et le reconduisit à la chambre.
- Vous avez besoin de quelque chose?
- Non, j'ai juste entendu la conversation et je voulais savoir si je pouvais aider. Mais je me rends compte que c'était stupide vu que je ne connais pas cette personne.
- Au contraire je trouve ça gentil de votre part.
- Dites, vous pourriez arrêter de me vouvoyer? Je n'aime pas trop ça, je préfère le tu.
- Pas de soucis pour moi, au contraire. En échange, fais de même répondit il avec un sourire
- D'accord. Il sont ensemble tout les deux?
- Pourquoi cette question?
- Simple curiosité. J'ai eu l'impression de voir plus que de l'amitié dans le regard de l'un d'eux.
- Non, ils ne sont pas ensemble. Cela te dérangerais si c'était le cas?
- Pas spécialement non, tout le monde à le droit d'aimer qui il veut.
- Je trouve aussi dit il soulagé de la réponse.
Le regard de Kazunari se riva au sien et pendant un certain temps aucune parole ne fut prononcée. Ils restaient là, à se regarder et le regard d'Aiba se fit plus tendre. Soudain, il réalisa qu'il était en train de tomber amoureux de son patient dont il ne savait rien. Comment cela était-il possible? Son instinct de protection envers les autres lui causait bien des soucis... Allait-il répéter son erreur? Tomber amoureux de son patient était interdit dans le métier. Kazunari ne savait comment réagir fasse à se qu'il ressentait. C'était doux et puissant à la fois. Que lui arrivait-il? Pourquoi se sentait-il si attiré par cet homme? Aimait-il les hommes? Surement, sinon comment pourrait-il avoir envie d'embrasser cet homme, le prendre dans ses bras... Ses yeux fixaient à présent ses lèvres si tentatrices. Son visage se rapprocha du sien lentement, sans qu'il s'en rende vraiment compte. Aiba remarqua que le regard de Kazunari avait changé tout comme le sien. Il vit son visage se rapprocher. Que pouvait-il faire? L'arrêter? Le laisser faire? Il ne savait pas. Si, il savait, il avait envie de se baiser, il avait envie d'être dans ses bras. Il n'allait donc pas l'arrêter. Soudain, quelqu'un frappa à la porte brisant cet instant entre eux. Ils rougirent violemment et détournèrent la tête puis Ohno se leva pour allait ouvrir. C'était Sho qui lui disait qu'il partait. Aiba le suivit pour les raccompagner à la porte.
- Comment va-t-il? demanda Sho
- Il a encore de la fièvre mais ça va aller. Le plus gros problème, c'est son amnésie.
- Il est...
- Oui Satoshi, il ne souvient de rien pas même de son nom.
- Pauvre gars dit Sho...
- Prends soin de lui Masaki.
- Oui ne t'inquiètes pas Satoshi. Rentrez bien tout les deux.
Après avoir fermer la porte il se dirigea vers la chambre, s'arrêta devant elle. Il la regarda comme s'il pouvait voir à travers et fit demi tour....
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Dernière édition par hecate31 le Lun 28 Oct - 18:46, édité 1 fois | |
| | | mystic18 Sempai
Messages : 155 Date d'inscription : 22/06/2011 Age : 44 Localisation : durtal Emploi/loisirs : je passe le plus possible de temps devant les dramas Humeur : ca va bien
| Sujet: Re: Style de vie Lun 28 Oct - 18:38 | |
| salut je viens de tout lire et je trouve ton histoire très intéressante surtout le coté isolement des personnages qui ont tous un passé difficile par contre j'ai une question au sujet de masaki et Satoshi dans les deux premiers chapitres c'est masaki le médecin mais dans le troisième c'est Satoshi, une erreur de ta part ou un changement de direction peut etre c'est juste pour savoir quels couples tu comptes faire au final merci pour cette histoire vivement la suite................................................. | |
| | | hecate Sempai
Messages : 726 Date d'inscription : 22/04/2013 Age : 48 Localisation : là où mon coeur me porte
| Sujet: Re: Style de vie Lun 28 Oct - 18:50 | |
| kikou mystic, merci pour ton com. Alors pour répondre à ta question, c'est une erreur de ma part. J'ai deux version de cette fic et je me suis trompée de dossier tout simplement. Merci d'en avoir fait la remarque en tout cas sinon, je ne sais pas quand je m'en serais aperçu. Merci encore... Et je suis contente que se début te plaise... | |
| | | mystic18 Sempai
Messages : 155 Date d'inscription : 22/06/2011 Age : 44 Localisation : durtal Emploi/loisirs : je passe le plus possible de temps devant les dramas Humeur : ca va bien
| Sujet: Re: Style de vie Lun 28 Oct - 21:48 | |
| ne me remercie pas c'est normal et franchement un peu déroutant le changement de personnage et en plus je ne sais pas comment tu vas continuer mais j'aimais bien le côté timide, inquiet pour tout de Satoshi par rapport à masaki, pour une fois qu'il a un passé compliqué lui aussi ca change mais oh lala je divague moi, je ne veux surtout pas t'influencer hein c'est ton histoire tu fais comme tu veux évidemment merci pour l'explication | |
| | | hecate Sempai
Messages : 726 Date d'inscription : 22/04/2013 Age : 48 Localisation : là où mon coeur me porte
| Sujet: Re: Style de vie Lun 28 Oct - 22:45 | |
| lol mystic en fait dans cette version la, Masaki est le médecin et Satoshi et celui qui s'inquiète de tout.. Il y a deux pairing dans cette fic... Mais tous ont un passé plus ou moins torturé...
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| | | mystic18 Sempai
Messages : 155 Date d'inscription : 22/06/2011 Age : 44 Localisation : durtal Emploi/loisirs : je passe le plus possible de temps devant les dramas Humeur : ca va bien
| Sujet: Re: Style de vie Mer 30 Oct - 19:05 | |
| oki j'attendrais la suite tranquillement merci à toi | |
| | | hecate Sempai
Messages : 726 Date d'inscription : 22/04/2013 Age : 48 Localisation : là où mon coeur me porte
| Sujet: Re: Style de vie Dim 15 Déc - 12:32 | |
| style de vie |
Chapitre 04
Aiba était devant sa cheminée et comme à chaque fois qu'il pensait au passé, il fixait les flammes dans l'âtre. Comment cela avait-il pu se produire? Comment pouvait-il réitérer son erreur d'il y a quelques années? Cela ne lui avait donc pas servi de leçon? Et puis comment en était-il arrivé à tomber amoureux de Kazunari? Mais l'était-il vraiment? Réfléchis calmement Satoshi se dit-il. Tu ne sais rien de lui. Lui même, ne sais rien de lui. Comment peut on aimer une personne dont on ne sait rien? Une attirance physique? Oui, ça c'est un fait, tout m'attire chez lui. Je me souviens de se corps que j'ai soigné, que j'ai du toucher, de la douceur de sa peau, de... Stop, c'est bon, tu réfléchis là, part pas sur du fantasme! Bon, ou j'en étais... Oui une attirance physique. Mais quand il était en délire, j'ai ressenti un tel besoin de le protéger. Même avec la patient dont j'étais tombé amoureux, je n'avais jamais ressenti ça. Pourtant je l'ai aimé, comme lui même m'a aimé. Du moins je le croyais, jusqu'à se que l'on se fasse prendre et qu'il me quitte pour épouser sa fiancée dont j'ignorais l'existence. Il c'était bien foutu de moi. Il m'a abandonné au moment ou j'avais le plus besoin de lui. Et j'avais appris son mariage le jour de mon renvoi. De la, j'étais parti en live. Je buvais tout les soirs pour oublier et c'est la dans se bar que je fis la connaissance de Sho. On c'était raconté nos vies. La sienne était moins catastrophique que la mienne. Lui, ne se sentais chez lui nulle part. Génie depuis toujours, il s'était toujours sentit exclu par les autres et se faisait souvent charrié à l'école. Il n'avait pas eu d'enfance, sautant de classe en classe à une rapidité effrayante. Quand il se sentait vraiment mal, il buvait lui aussi pour oublier. On se rencontrait souvent au même bar et il devint rapidement mon garde-fou, ma barrière de sécurité, m'empêchant de boire pour pas tomber dans l'alcoolisme. Puis un jour, je lui ai dit que j'avais acheté une maison dans la montagne et que j'allais partir. Il me demanda s'il pouvait venir me rendre visite quelque fois. Bien sur, je le souhaitais, il était devenu mon ami. Un jour il vint donc me voir et tomba sous le charme de cette montagne. Il me demanda l'autorisation pour venir vivre ici et je lui répondu que je l’accueillerai avec plaisir. Nous nous sommes beaucoup rapproché pendant cette période. Nous n'étions pas amoureux l'un de l'autre, nous n'avons jamais rien fait, mais du stade d'ami, il est vite passé à meilleur ami. Et moi pareil pour lui. Puis il a voulut construire une maison pour lui. Se qu'il fit, mais je lui demandais de ne pas dépayser la montagne, se qu'il accepta. Il fit construire une maison accueillante en bois du moins en extérieur car à l'intérieur cela ressemblais à une maison normale mais avec beaucoup de charme. Puis était arrivé l'histoire de se randonneur que je n'avais pu secourir. Heureusement Sho était la pour m'aider. Il m'a soutenu, est resté avec moi pendant mes longs mois de déprime. Me sentant incapable et inutile, pas même foutu d'arriver à temps pour sauver une vie, j'avais essayé de mettre fin à la mienne. Sho était arrivé a temps pour m'en empêcher et j'avais longtemps pleurer dans ses bras. Si je n'avais pas pu sauver Kazunari, je crois que même Sho n'aurait pu me sauver cette fois. Tiens, c'est bizarre comment mes pensées ont vagabondaient pour revenir sur lui. Je n'ai finalement rien mis au clair et je pense être vraiment amoureux, sans savoir pourquoi. Mais y-a-t-il une logique dans l'amour? Non, j'ai toujours pensé que non... Je regarde l'heure, bon dieu, il est si tard? Il faut que j'aille le voir... Aiba se leva et alla vers la chambre frappa mais n'entendit pas de réponse. Il ouvrit et entra. Il s'approcha et découvrit son patient les yeux grands ouverts et la respiration sifflante.
- Bon dieu Kazunari pourquoi ne pas m'avoir appelé quand tu as vu que ta fièvre montait! - Je...voulais pas...te... déranger. - Depuis quand un patient n'ose pas déranger son Médecin, tiens prends se cachet. Attends je vais t'aider.
Il le souleva dans ses bras, et le cala contre son torse puis l'aida à boire pour avaler le cachet contre la fièvre.
- Merci... - Tu n'as pas dormi n'est-ce pas? demanda Aiba - Non... trop peur... - Il va falloir que je te donnes quelque chose pour dormir alors. Ta fièvre ne partira jamais sinon. Ne t'inquiète pas, se ne sont que des plantes que je te donnerai, pas de cachet mais elles sont très efficaces. - Veux...pas - Kazunari, je ne te laisse pas le choix, sinon tu ne guériras pas. - J'ai peur... - Tu n'as pas à avoir peur de dormir et puis je suis là, il ne t’arrivera rien lui dit il en lui caressant les cheveux et lui souriant. - Tu... promets de rester... avec moi jusqu'à se que je...m'endorme? - Oui, je te le promet dit il en regardant ses yeux remplient de peur.
Il se leva et alla faire l'infusion pour le faire dormir. Pourquoi avait-il si peur ? Cela l'intriguait beaucoup.. Une fois l'infusion faite, il la laissa refroidir un peu et y ajouta du miel pour enlever un peu d'amertume. Il retourna à la chambre et donna la tasse à son patient qui la regarda avec peur.
- Kazunari cette tasse ne va pas t'attaquer, ne la regarde pas comme ça dit il avec sourire - C'est le contenu de cette tasse qui me fait peur. - Pourquoi? Se ne sont que des plantes. - Oui mais elles font dormir tu m'as dit. - Je t'ai promis de rester avec toi alors ne t'inquiètes pas, bois maintenant. Allez, vide tout.
Kazunari but donc, il fit la grimace car le gout n'était pas génial puis donna la tasse à Aiba. Celui-ci la posa sur la table de nuit, aida Kazunari à se coucher, lui arrangea la couette puis s'assit sur la chaise à côté du lit. Les herbes allaient vite faire effet, son organisme étant dans un état de fatigue extrême. Cela ne rata pas, peu de temps après, il vit ses yeux se fermer doucement. Soudain il les rouvrit en grand. Il était pas possible, il combattait l'effet des plantes essayant de rester éveillé.
- Kazunari, je vais me fâcher, détends toi et laisse toi aller. - C'est plus fort que moi, j'y arrive pas.
Aiba se leva de la chaise pour s'assoir sur le lit. Il lui sourit et se mis à lui caresser les cheveux lentement, Kazunari sortit sa main valide de sous la couette, attrapa celle inoccupé d'Aiba et la serra très fort.
- Ne te fais pas de soucis, je suis là lui dit il d'une voix douce
Il continua à lui parler doucement comme pour endormir un enfant terrifié à l'idée du monstre sous le lit. Une fois sur qu'il c'était endormit, il se leva et sortit de la chambre. Lui aussi était fatigué, nerveusement du moins. Il décida d'aller se coucher aussi en laissant la porte de sa chambre ouverte pour entendre Kazunari au cas où ils se réveillerait. Au milieu de la nuit, Aiba se réveilla et sentit que quelque chose n'allait pas. Il se redressa dans son lit et entendit du bruit. Il se leva et vit son patient dans le couloir.
- Kazunari ça ne vas pas? - elle est revenue. - hein???
Aiba le regarda attentivement et remarqua que même si sont visage était expressif, ses yeux ne l'était. Il dormait. Kazunari ressentait les effets secondaire des plantes. Très peu de personne les ressentaient mais apparemment, il en faisait partit. Il manquait plus que ça, une crise de somnambulisme...
- Elle est revenu! dit il les larmes aux yeux - De quoi? - La solitude. J'ai pourtant tout fait pour qu'elle ne revienne pas. J'ai même tout oublié mais elle est revenu. - Tout oublié dit Aiba très réveillé d'un coup. - Tout oublié pour l'oublier, qu'elle ne me retrouve pas, qu'elle me laisse tranquille rajouta-t-il en pleurant continuant de parler comme si Aiba n'existait pas. Pourquoi me poursuivit-elle? Je n'ai rien fait de mal. - Kazunari viens te recoucher, ta fièvre n'est pas encore totalement parti.
Il prit Kazunari par la main et le guida lentement vers sa chambre alors que celui-ci ne disait plus rien. Il lui donna un autre cachet pour la fièvre et le coucha. Dès qu'il fut allongé, il paniqua voulant absolument se lever.
- Non, faut pas sinon, elle va encore me retrouver et me prendre... - Mais non, elle ne viendra pas. Je vais rester avec toi. D'accord? dit il en se mettant dans le lit. - Oui répondit il en se blottissant contre lui. Quand tu es la, la solitude ne s'approche pas de moi.
Aiba le prit dans ses bras en faisant attention de ne pas lui faire mal et réfléchis au parole de Kazunari. Soudain il comprit. Son amnésie était de son propre fait. Son subconscient lui interdit tout souvenirs pour se protéger de la solitude. D'ou le fait que quand il dorme, il parle d'elle comme comme d'une personne à fuir. En fait, il ne ressent pas les effets secondaire des plantes, c'est son subconscient qui l'a fait se lever car la nuit dernière, quand j'étais avec lui, j'ai fait fuir sa solitude. Il me cherchait pour le protéger. Je comprends mieux aussi sa peur de dormir. Il sentit quelque chose d'humide sur son torse et regarda les larmes coulaient des yeux son bel endormit.
- Arrêtes de pleurer Kazunari, je suis là, dors tranquille elle ne reviendra pas cette nuit. - Merci... Masaki ne me laisse plus jamais seul... - D'accord ...
Pourquoi ai-je dis cela moi? Pour soulager sa conscience et faire en sorte qu'il dorme bien. Oui mais pas que... Purée, je suis vraiment incorrigible. Se qui m'inquiète le plus, c'est comment vais-je lui rendre la mémoire alors que c'est de lui même qu'il la perdu? Qu'elle galère!!! Ceci dit, Aiba était bien la où il était et il lui semblait que Kazunari était la où il aurait du toujours se trouver. Dans ses bras...
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| | | mystic18 Sempai
Messages : 155 Date d'inscription : 22/06/2011 Age : 44 Localisation : durtal Emploi/loisirs : je passe le plus possible de temps devant les dramas Humeur : ca va bien
| Sujet: Re: Style de vie Dim 15 Déc - 20:49 | |
| et bien que d'émotions dit moi, masaki va avoir du mal avec nino vu que c'est lui même qui s'inflige sa perte de mémoire........... je me demande quoi ou qui nino veut oublier à ce point............ merci en attente de la suite!!! | |
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| Sujet: Re: Style de vie | |
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