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| | Le cercle des dieux (série d'OS sur Arashi~) | |
| | Auteur | Message |
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Lilie Sempai
Messages : 77 Date d'inscription : 17/10/2014 Localisation : Ryo's bed :D Emploi/loisirs : Master Cinéma Humeur : Ohno-obession <3
| Sujet: Le cercle des dieux (série d'OS sur Arashi~) Mer 2 Sep - 23:04 | |
| Hello! Voici une série d'OS liés autour d'Arashi! Je vous poste le premier OS intitulé "Jusqu'aux confins des enfers", centré sur Saku' :) ! Chaque OS est centré sur un Arashi différent :) Bonne lecture :D - Spoiler:
Partie I
Décidément cette journée ne serait pas ordinaire. Je l'avais compris à la seconde même où j'avais ouvert les yeux, découvrant Aiba à deux centimètres de mon visage, ce qui me réveilla bien plus qu'une douche froide...
- OI ! Aiba ! Je peux savoir ce que tu fais dans mon lit ?! - Maaaah Sho-Chan pas la peine de t'énerver ! Je voulais être le premier à être présent le jour de ton anniversaire !
Anniversaire... ce mot sonnait étrangement dans mes oreilles alors que ça faisait des jours que je me préparais mentalement à cet événement. Je ne devais pas craquer, je m'étais promis que mes 29 ans allaient être jour de joie et de fête. Pas comme celui de l'année passée qui n'avait été que larmes et tristesse... tristesse qui ne me quittait quasiment plus depuis.
- Tu penses encore à elle. Me dit Aiba le regard plein de compassion. - Je ne vois pas de quoi tu parles ! Allons allons, j'entends déjà Nino s'impatienter parce qu'on lui a volé une précieuse journée avec sa DS !
Je ris d'un rire forcé sous le sourire mélancolique de mon meilleur ami. Nous nous rendîmes au salon où je fut accueilli par les autres membres de mon groupe, et bien sur Nino boudant.
- Tu te rends compte qu'à cause de toi je n'ai pas pu emmener ma DS chérie adorée que j'aime et que j'adore... - Beaucoup moins que mon cher Satoshi ! Finit Riida à la place de son cadet, ce qui provoqua le rire général et une moue de Nino.
Le reste de la matinée passa tranquillement même si la tristesse restait dans un coin de ma tête... enfin la raison de ma tristesse. Une autre raison me perturbait également, Jun n'avait pas l'air dans son assiette. Je me rapprochais discrètement de lui.
- Ne ... Quelque chose ne va pas MatsuJun ? - Heee ? Me fit-il de son air le plus étonné. - Tu ne parles pas beaucoup alors je m'inquiète pour toi... Tout va bien ? - Hai hai ... Je me disais juste... - Oui? - MARIOOOOOOO PARTYYYYYY !!!!!! Cria Nino dans tout l'appartement, interrompant notre conversation.
Je le fusillai du regard mais ne pu résister devant son sourire malicieux... Quel gamin ! Je me dis que je reprendrais cette conversation avec Jun plus tard.
Le plus tard en question arriva trois heures plus tard quand mes amis partirent, j'avais prétexté un besoin d'aller voir ma famille, un besoin entièrement faux puisque je voulais simplement être seul, pour déprimer en paix. Mais à peine furent-ils partis qu'on sonna à ma porte. Je me mis à espérer, espérer follement ! J'ouvris d'un claquement sonore cette porte de l'espoir pour me retrouver nez à nez avec Jun.
- MatsuJun ?! - Je dois te parler en privé ... Je peux entrer ? - Bien sur !
Je me poussais pour lui laisser la voie libre et le regardai confus. Ça avait l'air important. Nous nous assîmes dans le canapé, il garda la tête baissée quelques minutes et je finis par me demander s'il attendait un signe de ma part.
- Tu voulais me dire quelque chose ne ? - Je crois l'avoir retrouvé... - He ? De quoi tu parles ? - Tu sais très bien de quoi je parle Sho-kun... n'est-ce pas pour cette raison que tes sourires sont forcés, que tes yeux sont vides et que ton cœur se sent seul ?
Il avait touché juste, étrangement juste, trop juste même. Tellement que les larmes me montèrent aux yeux.
- J'ai une adresse. - He ? - Arrête de dire « He ? » de cette façon ! Prends juste l'adresse et vas-y !
Il me tendit un petit bout de papier et se dirigea rapidement vers la porte, il s'arrêta quelques instants pour me dire ces mots :
- Gomen Sho-kun...
La porte claqua, le silence se fit. Sur le mot, rien qu'une rue, une simple rue. Qu'étais-je censé faire ?
Partie II
Qu'étais-je censé faire ? Cette phrase ne cessait de tourner dans ma tête, m'empêchant de réfléchir correctement. Que devais-je faire ? Comment aller à cet endroit ? Je ne savais même pas où cette rue se trouvait ... Pourtant j'avais le sentiment de savoir ce que j'allais trouver, tout au fond de moi. Mais étais-je prêt à courir ce risque ? Une seconde, une simple seconde décida de mon futur. Je me levai d'un bond, prit mon manteau d'une main et courrus en fermant la porte au passage. Plus rien ne pouvait m'arrêter.
2 ans plus tôt :
- Sakurai-sama ?
Je levai la tête d'un air courroucé, qui osait de déranger de ma lecture ? Mon air renfrogné disparaissa dès que je vis son visage. Blonde, les yeux verts, le sourire aimable, elle n'avait rien de Japonais. Sublime... Je restais quelques temps absorbé par cette image céleste quand une voix angélique me tira de mes pensées :
- Sakurai-sama ? - Sho. - Hé ? Me dit-elle avec un petit air étonné.
Adorable...
- Sho suffira, je n'aime pas qu'on me parle avec autant d'admiration, ça me met mal à l'aise. - Hai je comprends ! Je suis Célia Squiflet, je viens de Belgique et j'ai été embauchée pour devenir votre garde du corps ! - Vous ma garde du corps ?!
Elle me regarda les yeux plissés et dit d'une voix qui se voulait menaçante :
- Je suis plus forte que j'en ai l'air ! - Mais ... Je suis un homme ! Je ne peux pas me faire protéger par une femme ! - Cessez vos jérémiades Sho-san, je suis sure que nous nous entendrons très bien.
Sur ce elle m'embrassa sur la joue. Je me sentis chauffer et elle remarqua mon embarras car elle dit en riant :
- Coutume belge !
Je pensai que c'était la plus belle des coutumes...
Je courrai dans les rues à perdre haleine, me fichant complètement qu'on me reconnaisse. Je ne pensais qu'à elle, où était-elle ? Que faisait-elle ? Je m'arrêtais un instant, entendant mon portable sonner.
- Moshi moshi? - Sho-kun ! C'est Nino ! Il faut que je te parle c'est important.
Voilà qu'on me demandait encore. Qu'avaient-ils donc ce soir ? Je ne voulais pas parler, j'avais quelque chose d'important à faire.
- C'est si important ? Je suis occupé... - Je sais exactement ce que tu fais. C'est en rapport avec ce que tu cherches.
Eh bien...
- Dans ce cas rendez-vous au bar « Niji », je t'attends ! - Hai j'arrive !
Le bip s'entendit et je marchai tranquillement vers le petit bar.
- Je t'ai déjà dit que je ne voulais pas ! - Allons Sho-kun cesse de faire l'enfant, c'est pour te protéger ! - Me protéger ? Plutôt pour me rendre ridicule oui !
Je fis une moue boudeuse et m'asseyait, la défiant du regard. Elle souffla d'un air énervé et parla de cet accent que j'aimais tant.
- De toute façon tu n'as pas le choix ! - Oi ! Bien sur que si j'ai le choix ! - Sho-kun ... Si tu ne mets pas ce manteau... - C'est une horreur ! - On dirait Nino ! - Hé ?! Cette horreur ?!! - Mais non toi ! Dit-elle, riant de ma bêtise. - Pas du tout ! - Alors rappelle moi qui fait des caprices pour rien du tout ? - Hé...
Je la regardai d'un air de dire « Pas bête l'animal ! ». Malheureusement elle profita de cet instant pour se rapprocher de moi et essayer de m'enfiler cette affreuse chose jaune moutarde.
- OI ! Ça c'est du profitage ! - Ah j'y suis presque !
En effet elle ne m'avait pas lâché et tentait toujours de me mettre cette chose sur le dos. J'essayai de me dégager et elle essaya de m'empêcher de bouger, ce qui eu pour effet de la faire basculer sur moi et comme je tournais la tête, ce qui devait arriver arriva... A savoir que nos lèvres se joignirent.
Le plus bel instant de toute ma vie.
Même ici j'avais froid, pourtant l'endroit me paraissait bien chauffé mais même le café ne parvenait pas à me réchauffer. Ce qui était sur c'est que Nino allait passer un sale quart-d'heure. Celui-ci arriva peu après.
- Enfin ! - Yo Sho-chan ! Répondit le sale gosse sans se préoccuper de mon ton peu sympathique. - Alors pourquoi me fais-tu perdre mon temps ? - J'ai quelque chose pour toi. - Hé ? Qu'est-ce que c'est ?
Mon ami chercha quelque chose dans sa poche et me tendait un petit paquet que je regardais, peu enclin à l'ouvrir.
- Il ne va pas s'ouvrir tout seul ! - Je sais...
J'ouvris donc ce paquet à contre cœur et découvrit une petite figurine que je ne reconnus que trop vite.
- Elle était bien fanatique de mythologie n'est-ce pas ? - Oui, oui elle l'était... Nino... Pourquoi tu me donnes ça ?
Celui-ci soupira, apparemment cette question ne lui plaisait guère.
- Je ne sais pas Sho-chan... J'ai simplement reçu ce paquet avec cette figurine à l'intérieur et j'ai immédiatement pensé... que c'était pour toi. - ... - Sho-chan ? - Il n'y avait rien d'autre avec ? - Non... - Mais pourquoi... Pourquoi elle t'enverrait ça à toi ?! - On était très proches souviens-toi, je la considérais comme ma petite sœur. - Hai je sais... C'est peut-être pour toi. - Je ne pense pas. Je suis sur que c'est pour toi. - Qu'est-ce qui te fais dire ça ? - Je ne sais pas, Sho-chan, mais j'ai le sentiment que c'est toi qui doit l'avoir. - Arigato... - De rien. Maintenant retourne à ta recherche. - Comment tu... - Jun.
Je compris. Je me levai près à quitter ce bar.
- Sho-chan ? - Hai? - Bonne chance ! - Merci Nino-chan...
Je partis sans plus de cérémonie.
- Sho-chan ?
Je cachai le petit objet rapidement et fis un petit sourire crispé.
- Hai? - Tu caches quelque chose. - Moi ? Cacher quelque chose ? Tu m'accuses de cacherie ? D'ailleurs on dit cachage ou cacherie ? Je me suis toujours posé la question... Oi je me transforme en Aiba ! Bref, Cé-chan voyons tu sais bien que je ne suis pas comme ça ! - Maaah ... Tu n'as jamais su mentir ! Montre moi ce que tu caches ! S'il te plait Sho-chan...
Elle s'approcha de moi en faisant les yeux doux, exagérant la chose pour me faire rire, ce qui marcha bien entendu.
- Haiiiiii ! Tu es beaucoup trop curieuse Cé-chan ! - Mais tu m'aimes pour ça ! - Oui... Je t'aime. Je dis d'un ton sérieux.
Elle me regarda d'un air tendre.
- Et comme je t'aime, j'ai pensé... j'ai pensé que... - Tu as pensé quoi ?
Je lui montrai la petite figurine, les joues rouges et le regard fuyant. Je pouvais néanmoins deviner ses magnifiques lèvres s'ouvrir pour former un « Oh ! » de surprise, son regard pétiller et sa tête se poser mille questions.
- Je... Héra ! Sho-chan c'est... - Stupide ? - Magnifique. Je crois vraiment que c'est la plus belle demande qu'on puisse faire.
Sous mes yeux ébahis des larmes apparurent et vinrent loger sur ses joues, glissant et mourant sur ses lèvres.
- Hé ? C'est un oui ? - Ne dis pas « Hé ? » de cette façon ! - Mais c'est un oui ? - Bien sur que c'est un oui gros baka !
Sur ce elle m'embrassa.
Je cherchais encore et toujours, mais j'avais de plus en plus peur de ce que j'allais découvrir. Je n'arrivai à rien et je m'écroulais en bas d'un immeuble, désespéré.
- Hé ?! Sho Sakurai !
Je relevai la tête et découvris une vieille nippone me regardant fixement, l'air très surpris de me trouver là.
- Ne me dites pas que vous êtes à la rue quand même ? - Oi ! Vous me prenez pour un clochard ?! - On ne sait jamais avec les temps qui courent. - Je ne suis pas un clochard, je suis juste perdu... - Vous n'avez pas de GPS, vous les stars ? - Je ne parlais pas de ce perdu là ! - Hé ? Alors comment ça perdu ? - Je cherche une rue et je ne trouve pas ! - Maaaah ... c'est quoi cette rue ?
Je lui tendais le bout de papier d'un air boudeur. Elle le fixa un instant puis me dit :
- Mais je connais cette rue ! - C'EST VRAI ?!!!! - Eh du calme mon garçon ! Ce n'est pas loin je vais vous indiquer la route. - Arigato... Arigato ! - De rien, de rien. Donc c'est...
Je me levai et écoutait les indications de cette vieille, mes espoirs revenus.
Un an plus tôt :
J'entendis la porte s'ouvrir et me précipitait dans l'entrée. Mais ma joie partit quand je vis ses yeux.
Si tristes...
- Cé-chan ?! Que s'est-il passé ? - C'est vrai ? - Hé ? De quoi tu parles ? - Nino m'a tout dit. Il paraît que tu risques de quitter ton groupe. - Oh... tu as entendu parler de ça... - Hai ! Comment peux-tu faire une chose pareille ? Abandonner Arashi pour moi ? Je ne veux pas être à l'origine de ça. C'est ta vie Arashi ! - C'est toi ma vie ! Toi et le bébé ! - Alors c'est pour ça ? Parce que je suis enceinte tu laisses derrière toi tes rêves ? - Mon rêve c'est de me marier avec toi et d'élever notre enfant. - Non. - Quoi ?! - Je ne veux pas de ça. Tu n'as pas à laisser ta carrière pour moi. Dis-moi seulement que tu en as envie, dis-moi en me regardant dans les yeux que tu veux quitter Arashi. - Je veux quitter Arashi. - Tu mens...
Elle partit vers notre chambre et prit une valise pour y ranger ses affaires.
- Cé-chan ?! Qu'est-ce que tu fais ? - Ce que je suis censée faire ! Je bousille tout ! Je bousille toujours tout ! Je finirais par te bousiller toi aussi !
Elle me regarda avant de poursuivre.
- Je t'aime trop pour faire ça. - Cé-chan je t'aime aussi, je veux passer ma vie avec toi ! - Sho... C'est fini, je dois partir.
Les larmes me venaient aux yeux tandis que je réalisais. Non... Ce n'était pas possible... Elle ne pouvait pas faire ça ! Ça ne pouvait pas se produire !
Je reculai, la bouche ouverte devant cette réalité si... horrible ! Elle continua de ranger ses affaires et s'arrêta au milieu du rangement de sa collection de figurines des dieux et déesses de la mythologie grecque.
- Sho-chan... - Hai ? Répondis-je d'une petite voix. - Tu te souviens de la figurine d'Héra que tu m'avais offert ?
Je souris tristement. Comment ne pas me souvenir ?
- Hai, je me souviens. - Aujourd'hui c'est à mon tour de t'offrir quelque chose.
Elle mit un petit objet dans ma main, je ne reconnaissais pas cette déesse.
- Qui... - C'est Hestia, déesse des foyers. Pour que tout se passe bien dans ta demeure, toujours.
Je ne répondis pas et continuait de fixer la petite figurine de la déesse jusqu'à son départ.
- Comment veux-tu que tout se passe bien si tu n'es pas là ? Dis-je dans un soupir quand la porte se referma.
On m'avait forcé. Obligé. Je ne voulais pas quitter le groupe. Mais Johnny-san avait décidé qu'on ne pouvait pas être marié et père quand on était une idole. J'avais donc pris ma décision, une décision qui n'avait pas été approuvé par Célia. J'en avais voulu à Nino pendant quelques temps de lui en avoir parlé... puis je lui ai pardonné, après tout elle l'aurait su tôt ou tard.
Je m'arrêtai, j'étais arrivé.
La rue déserte s'étendait, sale et puante. Surement les cadavres dans le cimetière. Je longeai le muret pour trouver l'entrée, où m'avait elle donné rendez-vous ? A l'intérieur, aucune trace d'elle dans la rue.
J'entrai donc dans ce lieu lugubre et regardai dans tous les coins à sa recherche. Elle était peut-être en retard...
En marchant je fis preuve de la plus grande maladresse et m'étala de tout mon long en me prenant les pieds dans une pierre tombale. Je me relevai difficilement, espérant qu'elle n'ai pas choisi ce moment pour arriver. Je jetai un œil à la pierre pour m'assurer qu'il n'y avait pas de dégâts quand...
Non. Impossible. Impensable. Pitié non.
Et pourtant si, le nom de la seule femme que j'avais aimé s'élevait en lettres capitales sur la pierre dure, ainsi que ses dates de naissance et de mort. Ça faisait une semaine. Une semaine qu'elle ne faisait plus partie de ce monde.
Une semaine plus tôt :
- Sho-chan tout va bien ?! - ... - Sho-chan ?!!!! - Hai... Tout va bien Aiba-chan, ne t'inquiète pas ! - Reprenons l'enregistrement. Fit un des caméramans. - Hai, hai. - Tu es sur que tout va bien, Sho ? Demanda Riida. - Oui oui tout va bien ! - Ok... - 1,2,3 ACTION !
Je me mis en place et recommença à danser pour le clip mais le cœur n'y était pas, quelle était cette douleur dans ma poitrine ?
Je venais de comprendre. Elle était partie. A ce moment-là, elle m'avait quitté, quitté ce monde définitivement.
Célia...
Les larmes coulèrent sur mon visage anéanti et je sortis la figurine que Nino m'avait donné.
Hadès. Je comprenais maintenant mieux pourquoi cet objet était parvenu jusqu'à moi.
- Tu voulais me faire passer un message, ne Cé-chan ? Dis-je entre mes larmes.
J'avais déménagé et elle ne m'avait pas retrouvé, par contre Nino habitait le même appartement depuis des années, d'où l'intérêt de lui envoyer le paquet.
- Gomen Cé-chan, je ne t'ai pas facilité la tache...
Les larmes redoublèrent et je regardai mieux la pierre tombale. Des écritures s'étendaient au milieu, en tout petit, et je du plisser les yeux pour lire cette phrase, cette magnifique phrase qui me poignarda encore plus le cœur.
« Mourons ensemble de cet amour sanguinaire, et allons brûler dans les confins des Enfers »
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| | | Tsuki1711 Sempai
Messages : 44 Date d'inscription : 02/09/2015 Age : 28 Localisation : Belgique Emploi/loisirs : Cours de Marketing Humeur : Happy
| Sujet: Re: Le cercle des dieux (série d'OS sur Arashi~) Mer 2 Sep - 23:18 | |
| Yeaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah!!! C'est là que je meurs *Q*!!! J'ai adoré ces OS, tout est passé, même ce dont je suis moins fan de base (suspense, suspense, TMTC xD)
Mais bon ça tu le savais déjà, vu que ça fait bien longtemps que je les connais 8D
En tout cas, ils sont géniaux *w* | |
| | | Sakuraiba33 Sempai
Messages : 263 Date d'inscription : 31/10/2015 Age : 32 Localisation : Bordeaux Emploi/loisirs : Mère au foyer Humeur : Bonne
| Sujet: Re: Le cercle des dieux (série d'OS sur Arashi~) Mar 3 Nov - 10:02 | |
| Je l'est trouvé magnifique j'ai eu ma larme à l’œil | |
| | | nanak Sempai
Messages : 34 Date d'inscription : 29/10/2015 Age : 34 Localisation : lille
| Sujet: Re: Le cercle des dieux (série d'OS sur Arashi~) Mer 4 Nov - 14:37 | |
| J'ai bien aimé ton ost j'attends l'ost de Jun avec impatience | |
| | | Lilie Sempai
Messages : 77 Date d'inscription : 17/10/2014 Localisation : Ryo's bed :D Emploi/loisirs : Master Cinéma Humeur : Ohno-obession <3
| Sujet: Re: Le cercle des dieux (série d'OS sur Arashi~) Mer 11 Nov - 22:11 | |
| Coucou tout le monde! Merci pour vos retours, je suis contente que vous ayez aimé! :D Voici sans plus tarder la deuxième partie, toujours concentrée sur Saku', appelée "Au sommet du paradis" :) Enjoy ! :) - Spoiler:
Un mois. Cela faisait un mois que j'avais découvert l'horrible, l'écrasante vérité. A savoir que la femme de ma vie, la seule qui aurait à jamais une place dans mon cœur, était décédée. Les jours se suivaient, monotones; plus le temps passait, plus ils devenaient tristes et pleins de désespoir. La lumière s'effaçait, laissant place à la nuit et à mes pleurs, de plus en plus douloureuses. C'était bien simple, je n'y arrivais pas. Passer à autre chose m'était impossible. Est-ce qu'un jour arriverais-je à être heureux ? A simplement ne plus penser à toutes ces choses ? Vendredi soir, jour béni, j'avais mon week-end de libre pour déprimer tranquillement dans mon coin. Je pourrai enfin ne plus faire semblant... Malheureusement on sonna à la porte. J'ouvris, fulminant déjà contre cet impertinent. - Salut Sho-chan ! - Aiba c'est pas le moment. - C'est jamais le moment avec toi ! Il faut que je te parle ! Je le regardais. Grave erreur. Voyant la tristesse dans son regard je lui laissais le champ libre pour passer. Il s'installa confortablement dans le canapé et je fis de même en soupirant. - Tu voulais me parler de quelque chose ? - Sho-chan... j'ai envie de t'aider. - Et m'aider à quoi exactement ? - Oi ! Ne me prends pas pour plus bête que je ne le suis ! - ... - Il faut que tu te sortes de là Sho-chan... Tu es une idole, tu ne peux pas... - Je ne peux pas quoi ? Hein ?! Dis-moi ce que je ne peux pas faire de plus !! Je n'ai pas pu me marier, je n'ai pas pu élever mon enfant et je n'ai pas pu empêcher la mort de celle qui comptait le plus pour moi ! Tout ce que j'ai le droit de faire c'est sourire et chanter de jolis petits raps qui disent à quel point le monde est gentil et doux avec nous, mais c'est faux ! Le monde n'est pas doux, Aiba. Le monde est dur et prêt à t'achever à tout moment. Et quand il t'offre un peu de bonheur c'est pour te le reprendre aussitôt... Je reprenais mon souffle, les larmes ruisselant sur mon visage et les mains formant des points. Je voulus me cacher, cacher ma faiblesse et mes rancœurs dévoilées mais Aiba parla avant que j'ai eu le temps de me relever. - Je sais tout ça. Je sais ce que tu as traversé et ce que tu traverses toujours. Mais ne crois-tu pas qu'en agissant ainsi tu fais souffrir Célia ? - Célia est morte. - Célia te voit Sho-chan, elle te regarde attentivement et pleure avec toi, pour toi. - Tu sais que ce que tu dis est vraiment ridicule ? - Peut-être que ça l'est. Après tout ce ne serait pas la première fois que je dis n'importe quoi, ne ? Mais si je ne me trompais pas ? Si elle connaissait chacun de tes faits et gestes ? Tu ne dois pas te détruire Sho-chan. Pitié ne te détruis pas. Il pleurait lui-aussi et je me rendis compte à quel point j'avais été égoïste. J'étais tellement enfermé dans mon propre chagrin que je n'avais pas remarqué celui de mes amis. Aiba, Nino, Riida et Jun... Ils étaient tous proches de Cé-chan. Et même si j'étais celui qui souffrait le plus, chacun d'eux vivait sa propre peine, portait son unique fardeau. - Tu as raison... Dis-je tout bas, la voix meurtrie à force d'avoir pleuré. - Hé ? Dit mon ami, surpris. - Je ne dois pas me laisser aller, je ne dois plus me laisser aller. Je dois aller de l'avant, essayer de ne plus y penser. C'est la meilleure chose à faire. - Hai. Je suis fier de toi Sho-chan. - Arigato... Dis-je en baissant la tête. La douleur ne disparaissait pas mais amplifiait à chaque seconde, mon cerveau comprenant chaque minute mieux la situation : Célia n'était plus là. Les larmes n'arrêtaient pas. Elle coulaient tel une fleuve et finissaient leur route sur mes lèvres, me ravivant de leur goût salé.
- Sho-chan ?
Partez. Qui que ce soit, partez.
- Sho-chan.
Je tournais la tête avec disgrâce.
- MatsuJun... - Hai. - Tu crois... Tu crois que si j'espère très fort, on me la rendra ? - ... - Tu crois ?! - Je ne pense pas Sho-chan. - Pourtant j'espère de tout mon cœur, MatsuJun. - Je sais... - Pourquoi es-tu là ? - Je voulais m'assurer que tu ne ferais rien d'irréfléchi. - Tu le savais, ne ? - ... - NE ?!! - Hai... Hai je le savais. - Pourquoi ... Pourquoi tu ne m'as rien dit tout à l'heure ? Pourquoi m'as tu laissé chercher ?! - Tu ne m'aurais pas cru, il fallait que tu le vois de tes propres yeux.
Je le regardais encore une fois, déçu et haineux de sa personne. Malheureux... J'étais au plus bas, me disant même que s'il ne m'avait rien dit elle ne serait pas morte. Quelle idée stupide !
- Je vais partir. Dit Jun. - Non. C'est moi qui part. Je ne peux plus supporter d'être ici. - Gomenasai...
Je partis sans un regard en arrière et passa ma nuit à flâner dans les rues.- Sho-chan ?! - Ohayo Riida ! Je ne pus dire un mot de plus que mon leader me serra dans ses bras. - Riida ?! - Aiba-chan m'a dit, je ferai de mon mieux pour t'aider. - Merci beaucoup, ça me touche. Il me lâcha et j'allais dans la salle de travail où j'y trouvais Nino, regardant la fenêtre d'un œil vide. - Ohayo Nino... - Salut. - Ça ne va pas mieux ? - Non pas vraiment. - Bienvenue au club. Nino et moi avions été les plus touchés par la nouvelle, étant les deux personnes les plus proches de Cé-chan. - Sho-chan... Je voulais te poser une question. - Hai? - Quand Cé-chan t'as quitté, elle portait bien ton enfant, ne ? - Hai... - Depuis quelques temps je me demande ce qu'est devenu cet enfant... Il soupira d'un air las et ne bougea pas. De mon côté le choc était trop grand pour que je puisse réagir. Comment avais-je pu oublier ?! Mon enfant ! J'en parlais parfois mais dans mon esprit Cé-chan avait avorté. Je me rappelais à présent à combien elle aimait les enfants. Impossible, elle n'a pas pu avorter, elle n'a pas pu... Je me levai et allait le plus vite possible à l'appartement d'Aiba. Je sonnai encore et encore, espérant une réponse rapide de la part de mon meilleur ami. La porte s'ouvrit enfin. - Hai hai... Sho-chan? - Aiba ! C'est super important, tu ne te rends pas compte de ce que j'avais totalement oublié ! - Hé ? Qu'as-tu oublié? - MON ENFANT ! - Ton... Mais c'est vrai ça !! - Comment ai-je pu oublier une chose pareille ?! - Ce n'est pas grave Sho-chan... on va faire des recherches. Et je t'aiderai, grâce à « My Girl » j'ai des notions pour... - Aiba il ne faut pas perdre de temps ! C'est comme ça qu'Aiba et moi partirent voir Johnny-san pour lui demander conseil, bien que je détestais cet homme comme aucun autre. Dix jours plus tard :Minuit. Le téléphone sonna. Normal. De toute façon je ne dormais pas, je ne dormais plus... - Moshi moshi ? - Sakurai-san ? - Hai? - On l'a trouvé. - Hé ?!! Vraiment ?!!!!! - Hai. Venez dès que possible et je vous donnerai les informations nécessaires. - J'arrive ! Arigato gozaimasu !! Je raccrochais et me précipitais vers ma voiture. Je roulais à une vitesse phénoménale. J'arrivai très vite. - Bonsoir Sakurai-san. - Bonsoir ! Alors? - Hahaha vous êtes bien pressés ! - Johnny-san s'il vous plait... - Je vous donne ces informations à une condition : vous ne devez en aucun cas négliger le groupe. Compris? - Hai, hai ! - Bien. Votre enfant se trouve à cette adresse. Dit-il en me donnant un papier. Je le pris, le remerciât et me dirigea vers la porte. Je me ravisai au dernier moment. - Hai, Sakurai-san? - Je voudrais savoir... - Hai? - Pourquoi me donner cette adresse maintenant ? Pourquoi me laisser élever mon enfant alors qu'il y a un an vous étiez contre? - Nous murissons tous Sakurai-san, y compris moi. Il y a un an vous alliez vous marier et avoir une vie de famille, j'y ai vu un danger pour mon business en bon homme d'affaires que je suis. Aujourd'hui vous n'avez personne et vous avez besoin de quelqu'un, cet enfant est votre famille, il a besoin de vous. Un enfant a besoin d'un père Sakurai-san... et honnêtement je pense que vous serez bon dans ce domaine. - Merci Johnny-san, je ne vous décevrai pas. - J'y compte bien ! Allez foncez ! Je ne me fis pas prier. Décidément c'était la journée des surprises, je connaissais bien cette maison pour m'être assis sur le perron. Je frappais. - Oi ! Sho Sakurai ?! - Hai... Vous vous rappelez de moi? C'était il y a un mois... - Bien sur que je me souviens, vous me prenez pour plus bête que je ne le suis ?! - Non pas du tout je... - Je savais que vous viendriez tôt ou tard. - Hé? Comment... - Vous êtes là pour votre fille, je le sais. - C'est une fille ? - Hai. Une très jolie fille qui plus est. Vous voulez la voir ? - Je... Voilà la question. Est-ce que je voulais la voir ? Je ne savais rien de cet enfant, pas même son nom. Je n'avais quasiment pas été là de la grossesse et je me sentais responsable de la mort de sa mère... Comment cet enfant pourrait-il m'aimer ? Moi qui étais si fragile et si égoïste, moi qui avais oublié son existence. Quel père ferait une chose pareille ? - Nous allons prendre une tasse de café, Sho Sakurai, j'ai à vous parler. - Hai... Je rentrais dans cette maison à l'air si chaleureux, comme si elle eut toujours accueilli des enfants. Nous nous installâmes dans la cuisine une tasse de café fumante à la main. - Vous devez vous demander pourquoi la fille de Sho Sakurai se trouve chez moi, ne ? - En effet c'est une des questions que je me pose... - Il se trouve que je louais une petite chambre pour avoir un peu d'argent en plus de ma faible pension de retraite. J'avais collé cette annonce sur ma porte au-cas où un passant serait intéressé mais je n'avais pas beaucoup d'espoir. La veille de Noël on frappa à ma porte, heureusement pour cette personne que je n'étais pas sortie ! J'ouvrais la porte à une jeune femme blonde qui tenait un enfant dans ses bras. - Célia... Je ne pus m'empêcher de dire. - Exactement mon cher jeune homme ! Célia se tenait devant moi, me racontant ses déboires depuis qu'elle n'était plus garde du corps, un drôle de métier pour une femme si vous voulez mon avis... Je souriais à la remarque, j'avais moi-aussi trouvé cela étrange. - Cette jeune fille m'a demandé de lui donner la chambre gratuitement en échange de quoi elle m'aiderait à aller où je veux, ferait les courses, le ménage et la cuisine. En temps normal je n'aurai pas accepté mais je l'ai fait et j'ai eu raison. Car ce petit bout de femme plein de volonté fut la meilleure colocataire que j'aurais pu avoir. Bien qu'elle soit très mauvaise en cuisine... Je ris encore une fois, me rappelant avec nostalgie Cé-chan faisant brûler tout ce qu'elle entreprenait de préparer. - Quelques jours après son arrivée je me rendis compte qu'elle souffrait de problèmes de cœur. Je ne sais pas comment elle l'a su mais elle a deviné qu'elle allait mourir et c'est à ce moment-là qu'elle a commencé à se confier à moi. Elle a parlé d'un homme, elle m'a parlé de vous Sakurai-san. De votre histoire. Puis elle a fait ce paquet, ces recherches pour vous retrouver qu'elle n'a pas réussi. Puis finalement elle l'a envoyé à un ami. Puis elle est morte, me priant de garder le bébé avec moi le temps que vous viendrez. J'ai promis et je tiendrais ma promesse jusqu'au bout, Sakurai-san. - Pourquoi... Pourquoi quand vous m'avez vu vous ne m'avez pas parlé du bébé? - Vous n'étiez pas prêt. Je devais attendre que vous le soyez et aujourd'hui vous l'êtes. Vous voulez voir votre fille ? - Comment s'appelle elle ? - Hestia. Elle a dit que vous comprendriez. Cé-chan... Bien sur que je comprenais. Nous avancions vers la chambre en question et je stressais. La vieille nippone ouvrit la porte sur une pièce propre et bien rangée. Pourtant un détail m'intrigua. Les murs étaient tapissés de photos et de posters de moi. Je me retournai vers la propriétaire des lieux. - J'ai laissé la chambre comme elle était. J'avançais vers le berceau et regardais au dessus. Qu'elle était belle. Elle dormait paisiblement tel un ange. Comme sa mère... - Elle est sublime... Dis-je adsorbé par cette vision. - Célia a laissé quelque chose pour vous. - Hé? - Une lettre. Tenez. La vieille nippone me donna ce petit papier que j'ouvris doucement, de peur de le briser. Il était rempli de cette écriture que j'aimais tant. - Je vous laisse seul. J'entendis à peine et m'assis sur le lit. Sho-chan, Je suis si heureuse de t'écrire, ça me donne l'impression que nous nous voyons toujours... Tout d'abord je voudrais m'excuser de mon comportement, tu as du te demander pourquoi ne t'avais-je pas un peu écouté, ne ? Je ne t'ai pas écouté car je savais que si j'entendais une seule de tes explications je céderai. J'ai été forte pour toi, forte parce que je t'aime plus que tout et que ce sentiment risque de me tuer. En effet j'ai des problèmes cardiaques et je sens ma fin proche, mon cœur a tellement besoin de toi qu'il ne plus avancer seul... Stupide ne ? J'aurai encore des milliers de choses à te dire, te raconter tout ce que j'ai fait durant cette année... Mais je n'en ai pas le temps. Tout ce que je voudrai te dire c'est que je suis fière d'avoir presque été ta femme, que je suis heureuse de t'avoir rencontré, de t'avoir parlé, de t'avoir embrasée... Et que je suis fière de notre fille. Ces souvenirs et cet enfant sont ce qui m'est le plus précieux.
Je veillerai toujours sur toi de là-haut, Ai Shiteru Sho-chan. Ta Célia.
Les larmes revenaient tandis que je répétais « Ai Shiteru » tout bas. Cette lettre était sublime. Merci Cé-chan, merci d'avoir gardé cet enfant, notre enfant. Je prendrai soin d'elle comme de personne. La porte s'ouvrit à nouveau. - Vous allez avoir besoin d'une nourrice avec votre travail, ne ? - Hai... - Je veux bien être cette nourrice. - Arigato. - Je suis madame Fuyama. - Ravi de vous connaître. - Moi de même Sho Sakurai. Elle m'aida à ranger les affaires de ma fille et je partis, landau en mains. - Ça fait bizarre d'être un nouveau père ne? - Hai. - Bonne chance. - Merci beaucoup Fuyama-san. A bientôt. - Quand vous voudrez. Elle ferma la porte. J'avais une dernière chose à faire. Le cimetière était vide et lugubre. Je m'approchais de la tombe. - Hestia, c'est ici que repose le corps de ta maman... - Fuyama-san? - Hai? - Je peux vous demander un couteau ? - Oui mais pourquoi faire? - J'ai quelque chose à graver.
Je m'emparai du couteau resté dans ma poche et écrit en dessous de la si belle phrase de Cé-chan : « Rêvons ensemble de cet amour interdit, et atteignons le sommet du Paradis »
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| | | Sakuraiba33 Sempai
Messages : 263 Date d'inscription : 31/10/2015 Age : 32 Localisation : Bordeaux Emploi/loisirs : Mère au foyer Humeur : Bonne
| Sujet: Re: Le cercle des dieux (série d'OS sur Arashi~) Mer 11 Nov - 22:30 | |
| C'était très beau, j'ai encore eu ma larme (lire cet os en écoutant de la musique triste sa aide pas xD) Merci pour cet OS | |
| | | Lilie Sempai
Messages : 77 Date d'inscription : 17/10/2014 Localisation : Ryo's bed :D Emploi/loisirs : Master Cinéma Humeur : Ohno-obession <3
| Sujet: Re: Le cercle des dieux (série d'OS sur Arashi~) Jeu 3 Déc - 17:32 | |
| Merci pour ton commentaire, je suis contente que ça t'ai plu Voici la suite, L'arc-en-ciel, cette fois-ci centré sur Nino! Bonne lecture - Spoiler:
Partie I
La nuit était déjà arrivée quand j'entrais dans le cimetière, les ombres des pierres tombales semblaient vouloir me jeter des maléfices. J'avançais tout de même, tremblant comme une feuille. Mon chemin était déjà tout tracé. Mes pas me guidaient vers une tombe que je connaissais bien, trop bien même... Arrivé plus près je me rendis compte que plusieurs choses clochaient. Tout d'abord le cercueil avait été déterré, un immense trou se tenait devant moi. Puis, tandis que j'examinais la pierre tombale, je vis que le nom initial avait été barré et remplacé... « Kazunari Ninomiya » s'étendait désormais en grosses lettres disgracieuses, je restais bouche bée devant ce phénomène. Comment était-ce possible ? Je n'eus pas le temps de réfléchir plus longtemps que je fus poussé dans le trou. Le ciel fit place à la terre et je ne vis plus rien...
Mes yeux s'ouvrirent avec une grande vivacité. Je cherchais du regard la tombe et le trou mais ne vit que la pénombre de mon salon et la télévision allumée. Je m'empressais de me lever, d'éteindre le téléviseur et d'allumer la lumière. Ce rêve m'avait stressé au plus haut point. J'allais dans la cuisine afin de me servir un verre d'eau bien fraiche, mais je me pris dans ma lampe (n'étant pas très bien réveillé), celle-ci s'écroula au sol et se brisa dans un grand bruit. J'attendis quelques secondes en ne bougeant pas, espérant que ça n'ait rien provoqué mais c'était perdu d'avance : le bébé était réveillé. Je soupirais bruyamment puis allait vers ma chambre pour calmer le bambin. Je la pris dans mes bras et lui chanta une berceuse pour la calmer. Cet enfant en bas âge était celui de Sho Sakurai, un de mes meilleurs amis qui faisait parti du célèbre groupe Arashi, tout comme moi. Pendant plus d'un an, les temps avaient été durs pour lui. Après avoir rencontré la femme de sa vie et l'avoir mise enceinte, elle l'avait quitté pour son bien et était décédée quelques mois après avoir mis leur fille au monde : Hestia. Aujourd'hui la garde revenait à Sho, qui jonglait entre son rôle de père et ses nombreux travaux. La veille, Sho m'avait demandé de garder Hestia car il devait se rendre en Corée pour faire un reportage sur le SM TOWN WORLD TOUR, une tournée mondiale de K-Pop. J'avais accepté facilement, adorant la petite fille.
« L'arc-en-ciel est magnifique, non tu es plus belle que lui ... Tu commences à rougir. Merci ... merci... »
Hestia ferma doucement ses paupières et je la reposais dans son berceau. Au passage j'enlevais la figurine qui représentait sa déesse car cela aurait pu la blesser. Je m'allongeais sur le dos sur mon lit, faisant tourner la figurine dans mes mains au dessus de moi. Hestia... Cé-chan avait de ces idées parfois... En l'examinant de plus près, je vis que la figurine était fissurée, sans réfléchir, j'installais mes ongles à l'intérieur de la fissure et celle-ci s'ouvrit. Je paniqua d'abord, persuadé que j'avais cassé l'un des derniers cadeaux de Cé-chan à Sho. Puis je vis ce petit bout de papier tomber lentement sur mon ventre. Je m'asseyais et le déplia. Puis je me ravisa. Était-ce une bonne idée ? C'était à Sho qu'elle l'avait offert, pas à moi. Je repliais le papier, ce n'était pas mes affaires. Je le remettrais à mon ami dès que je le verrais. Oui mais... Sho avait déjà assez souffert à cause de cette histoire, je ne voulais pas que ça le hante encore plus que ça ne le faisait déjà. Ni une ni deux je décidais de lire ce bout de papier. Au pire que ferais comme si je ne l'avais pas lu.
« Cher Sho. Je me demande combien de temps il t'a fallu avant de trouver cette lettre. Six mois ? Un an ? Bien plus peut-être... Peut-être même que tu ne l'as jamais lu et qu'elle ne le sera par personne. Mais je me lance tout de même. Parce que j'en ai besoin. Parce que ce cadeau que je te donne, ce dernier souvenir de moi, est le seul moyen de te parler. Même si ce n'est qu'une simple écriture sur un bout de papier. Je ne sais pas ce que je vais faire de ma vie, je ne sais pas non plus ce que je vais faire sans toi. Mais sache que tout ira bien, parce que tu seras entouré par ta famille et ces quatre idiots au grand cœur d'Arashi. Ne m'en veux pas s'il te plait, c'était la meilleure solution... Ne t'inquiète pas non plus pour moi, notre enfant m'apportera tout le bonheur dont j'aurais besoin. Il comblera le vide de ne plus t'avoir. Maintenant Sho-chan écoute-moi. Arashi compte autant pour moi que pour toi. Pendant ce laps de temps, j'ai eu l'impression de faire partie du groupe, d'être importante à vos yeux. Pour cela je vous remercie du fond du cœur. Maintenant que je ne suis plus là Sho-chan, tu vas devoir jouer mon rôle, d'accord ? Il te faudra aider Nino, il n'est pas aussi heureux que tu l'imagines... et même si tu ne sais pas pourquoi, aide le. Pour te mettre sur la voie, cela a un rapport avec ton leader... Mais n'en parle pas à Nino, il ne sait pas que je suis au courant !
Avec tout mon amour. Célia Squiflet (qui rêve encore de devenir une Sakurai...)
Je n'en revenais pas. Alors comme ça, Cé-chan avait deviné mes sentiments pour Ohno ? Et vu la peine que cela avait entrainé ? Le plus gros problème de ma vie était dévoilé dans une lettre. Dès ma rencontre avec le désormais leader d'Arashi, j'étais tombé fou amoureux de lui, malheureusement mes sentiments n'avaient pas diminué au fil des années et je les avais toujours caché, toujours renié, sortant même avec des filles pour me persuader que je ne l'aimais pas, que je pouvais vivre sans son amour. Mais je m'étais trompé, depuis ma tristesse étant trop grande pour bien la cacher... J'avais même écrit une chanson pour lui, elle s'appelait « Niji », bien sur je parlais d'une fille dans la chanson pour ne pas éveiller les soupçons. Mes pensées revinrent vers la lettre. Cé-chan avait clairement demandé à Sho de m'aider à me déclarer à Ohno.... L'un de ses derniers souhaits était donc de ne plus me voir souffrir. Je lui en étais reconnaissant. Je décidais de ne pas donner cette lettre à Sho, il ne devait pas savoir... Tandis que je réfléchissais toujours, mon téléphone sonna.
« - Moshi moshi ? - Nino-chaaaan !!!! Cria la voix d'Aiba. - Tu sais que tu peux parler normalement ? Je t'entends tu sais ! - Hai hai ! (Il criait toujours) Mais là c'est important ! - Qu'est-ce qu'il se passe ? - Oh-chan a eu un accident ! »
Ni une ni deux, je raccrochais et me précipitait à l'hôpital le plus proche, Hestia dans les bras.
Partie II
Les questions se bousculaient dans ma tête. Quel genre d'accident était arrivé ? Ohno allait-il bien ? Il le fallait ... Il ne pouvait pas me laisser, pitié Oh-chan ne me laisse pas ... J'arrivais enfin à l'hôpital, Hestia toujours dans les bras. Elle ne bronchait pas, semblant comprendre l'horreur de la situation. J'entrais dans l'immense bâtiment et retrouvais mes amis aux urgences.
« - Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » J'hurlais presque.
Les autres Arashi avaient tous l'air mal en point, sauf bien sur Sho qui n'était pas là. Aiba et Jun avaient les traits tirés, on aurait dit qu'ils avaient vieilli de plusieurs années en quelques minutes. Je me dis que je ne devais pas avoir une meilleure mine.
« - Tu savais qu'Ohno avait passé son permis récemment ? Me répondit enfin Jun d'une petite voix presque inaudible. - Non... Non je ne le savais pas... »
Ma voix était sèche et je devais me forcer pour parler le plus distinctemment possible.
« - Moi j'étais au courant ... » Murmura Aiba.
Mon sang ne fit qu'un tour à cette déclaration.
« - Pourquoi te l'as t-il dit à toi ? Pourquoi pas à moi ?! Je suis quand même son meilleur ami !!! »
J'hurlais franchement maintenant, il n'y avait aucune hésitation dans ma voix, toute ma colère se faisait ressentir.
« - Nino, tu ne devrais pas porter Hestia dans cet état... Me dit Jun en faisant quelques pas vers moi. - Quel état ?! Ça va très bien ! A part que la personne que j'aime le plus au monde a eu un accident et je ne sais même pas comment il va ! De plus il me cache des choses ... J'aurais du être celui qui savait qu'il passait son permis... Pas Aiba ! Pas Aiba !! »
Mes larmes coulaient à flot sur mes joues, je ne voulais pas les arrêter, je ne voulais plus me cacher, j'avais tellement peur ... Jun me prit doucement Hestia des bras et je ne protesta pas.
« Nino-chan ... Tu veux dire que tu es amoureux de Riida ? » Me demanda doucement Aiba.
Je tournais les yeux vers lui, de son visage émanait une grande douceur et ses yeux montraient de l'inquiétude. La seule solution que je trouvais était de fuir, partir en courant.
« Kazu tu me ramènes ? » Me demanda la voix endormie du leader. Pas de chance pour lui, j'étais de très mauvaise humeur, ayant perdu ma DS.
« Tu sais quoi Oh-chan ? J'en ai marre de te ramener tous les jours, je suis pas ton taxi ! Paye toi le permis une bonne fois pour toutes ! »
Je le plantais dans la salle sans attendre sa réponse et m'excusais une heure plus tard au téléphone, me rendant compte de ma bêtise.
Assis en tailleur, la tête dans les mains, je m'étais réfugié dans les toilettes. Ce souvenir remontait à quelques mois, il m'était totalement sorti de la tête. J'avais été particulièrement odieux ce jour-là mais ça n'expliquait pas qu'Ohno ne m'ait rien dit pour son permis... J'entendis des pas et m'engouffra dans une cabine de toilettes.
« Nino-chan ? » Appela la voix d'Aiba. Que me voulait-il ?
« Ce n'est pas grave si tu ne me parles pas, je veux juste que tu m'écoutes... Je sais qu'il y a quelques mois tu as crié sur Oh-chan car il n'avait toujours pas son permis et te demandait de le ramener tous les jours. Quelques jours après ça, Cé-chan est ... Enfin Sho-chan a découvert la vérité et tu as reçu une figurine d'Hadès. Oh-chan, lui, a reçu une figurine d'Aphrodite, la déesse de l'amour mais n'en a pas parlé avant de trouver une lettre cachée à l'intérieur, une lettre de Cé-chan. Cette lettre parlait de toi, Nino-chan. Elle disait qu'Ohno devait se déclarer à toi. Alors il a pensé passer son permis et te montrer qu'il avait franchi cette étape grâce à toi, pour toi, même s'il avait peur. C'est pour ça qu'il ne te l'a pas dit, il voulait te faire la surprise. Si je suis au courant de tout ça, c'est qu'il avait besoin d'un soutien... Relève-toi Nino-chan... Pour Oh-chan, relève-toi. S'il te plait... »
S'en fut trop pour nous, nous pleurions tous les deux. Il sortit des toilettes tandis que je triais mes pensées. Ohno m'aimait ? Impossible, ça ne pouvait pas être vrai... Pourtant j'en avais tant rêvé... Oh-chan ne meurs pas, j'ai tellement de choses à te dire...
Je me levais et sortait des toilettes, encore en larmes mais essayant de me calmer... A peine sorti je me pris dans une personne. Je relevais la tête et découvrait une femme en blouse blanche.
« - Ninomiya-san ? Me dit-elle avec un charmant sourire. - Euh... Oui ? - Vous êtes bien Ninomiya Kazunari ? - Oui c'est bien moi... - Votre ami Ohno Satoshi vient de se réveiller, vous pouvez aller le voir. » Déclara t-elle avec un autre sourire, plus grand cette fois-ci. J'hochais la tête en retour.
Pendant qu'elle me conduisait vers Oh-chan, je stressais, dans quel état était-il ? Devant la porte, Jun et Aiba me firent un clin d'œil, Jun était donc au courant de mes sentiments également...
J'entrais dans la chambre au ralenti, ayant peur de ce que j'allais découvrir, ayant peur de le voir... La femme ferma la porte derrière moi et nous nous retrouvions seuls.
« - Je suis content que tu sois là... » Dit une voix dans mon dos.
Je me retourna et le vis enfin. Il n'était pas trop mal en point, il avait juste un pansement sur le front. Les larmes revinrent tout de même, je ne pouvais m'empêchait de pleurer aujourd'hui, à croire que j'étais devenu une véritable lavette. Je retournais bien vite pour qu'il ne me voit pas pleurait, mais Oh-chan me connaissait trop bien.
« - Kazu, tu pleures ? Me demanda t-il inquiet. - Non, pas du tout. Je dis d'un ton sérieux avant de lâcher un gros sanglot. - Tu sais que tu mens très mal ? - J'ai une poussière dans l'œil. - Bien sur ... Allez retourne toi. »
J'obéis et sécha mes larmes. Je lui fis un sourire pour lui prouver que ça allait. Je me rapprochais du lit et m'asseyais près de lui. Oh-chan eu tout d'un coup l'air embarrassé.
« - Kazu, il faut que je t'avoue quelque chose... - Aiba m'a tout dit... Pour ton permis... Je suis vraiment désolé, tout est de ma faute. - Non, absolument pas Kazu ! Puis tu avais raison, je dois avoir mon permis, je ne peux pas me reposer sur toi tout le temps. - Ça ne m'a jamais dérangé. C'était les seuls moments où il n'y avait que nous, c'était une sorte de trésor pour moi... »
Ohno devint rouge pivoine et je riais devant son embarras.
« - Qu'est-ce que ... Qu'est-ce que tu veux dire ? Bégaya t-il. - Et bien il semblerait que j'en sache beaucoup plus sur toi grâce à Aiba... - Il ... Il ... Il ... Il t'a dit que ... - Que tu m'aimais ? Oui. - .... »
Il devint encore plus rouge et jeta des petits regards furtifs dans la pièce. J'en profitais pour l'embrasser rapidement.
" Moi aussi je t'aime Oh-chan. Et désormais il t'est formellement interdit de prendre la voiture, compris ? " Il ne répondit pas mais un magnifique se dessina sur ses lèvres tandis que je l'embrassais une seconde fois, nous avions du temps à rattraper. Puis je lui dis de dormir un peu, je resterais avec lui. Je me levais et allait regarder à la fenêtre. Sous mes yeux se dessinait le plus bel arc-en-ciel que j'ai jamais vu.
« Merci Cé-chan ... » Je chuchotais.
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| | | Sakuraiba33 Sempai
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| | | | Lilie Sempai
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| Sujet: Re: Le cercle des dieux (série d'OS sur Arashi~) Jeu 3 Déc - 18:48 | |
| Oooh merci! Comme je suis adorable & de bonne humeur, je poste la suite direct! (j'ai peur de zapper après.... ) Voici donc "Les nuages cachent le ciel", qui est centré sur Jun! Bonne lecture! - Spoiler:
Partie I
Le vent me chatouillait le visage, m'obligeant à ouvrir les yeux. Mon regard tomba sur le ciel, d'un bleu impeccable. Je m'étais encore endormi dans mon jardin, acheter une maison m'avait fait perdre la tête, apparemment. Mais je voulais juste voir le ciel, avoir une proximité avec celui-ci, voir le blanc laiteux des nuages se marier avec le bleu pur du ciel. Mais les nuages refusaient de se montrer, refusaient ce mélange... Je regardais ma montre, yabai j'étais en retard ! J'avais un concert le soir même avec mon groupe, Arashi, je devais me rendre aux répétitions.
- Michiko-chan ? - Hai ? - Pourquoi tu aimes tant le ciel ? - Parce qu'il n'est semblable à personne. - Comment ça ? - Rien ne peut l'imiter, il est unique et changeant. C'est pour cela que je l'aime, pour toutes ses facettes qu'on ne trouve que chez lui. - Michiko-chan ? - Oui Jun-kun ? Dit-elle en souriant. - Et moi tu m'aimes ?
Elle me regarda sérieusement, semblant vraiment se poser la question.
- Le ciel est inimitable, mais il reflète les humains. Chaque personne possède une multitude de facettes. - Ça ne répond pas à ma question... - J'aime toutes tes facettes, Jun-kun.
- MatsuJun te voilà enfin ! - Je suis vraiment désolé, mon réveil... n'a pas sonné...
J'espérais qu'ils croient à mon mensonge, je n'avais pas trop envie de leur annoncer ma fâcheuse habitude de m'endormir dans mon jardin. Ils firent des têtes étonnées mais ne bronchèrent pas.
- Commençons ! Dit Sakurai en souriant joyeusement.
J'étais content qu'il ait repris du poil de la bête. Mais d'un autre côté je l'enviais, la femme qu'il avait aimé l'avait aimé en retour comme personne. Alors que moi je restais dans l'attente d'un miracle, dans l'attente d'un jour atteindre le ciel...
Nous passions la journée à répéter et le concert du soir était magnifique, une véritable bouffée d'air frais pour moi. Je respirais pleinement en pratiquement ma passion. La scène, c'était quelque chose de fabuleux et d'inexplicable, le sentiment que ça provoquait en moi était indéfinissable, une joie immense et de l'excitation mélangée au stress... Tandis que je chantais, une personne attira mon regard dans la foule. Je connaissais ces yeux, je connaissais ce visage... j'en rêvais chaque nuit... Sur son t-shirt était dessiné un éclair bleu nuit, foudroyant le gris du haut de la jeune fille, de Michiko...
- Jun-kun dépêche-toi !
Elle se tournait vers moi avec un grand sourire aux lèvres tandis que je soupirais. Je n'en revenais pas qu'elle soit tant passionnée par une chose aussi banale que le ciel !
- Hai hai je te suis ! - Mais on risque de le manquer ! Dit-elle avec une moue boudeuse. - Mais non, il nous attendra ! - N'importe quoi, un orage ne va pas nous attendre ! Me répondit-elle en riant.
Je me retenus de dire que pour elle, même la mort attendrait qu'elle soit fin prête à la rejoindre, tellement elle était unique. Nous nous installâmes derrière la plus grande fenêtre du lycée. Je stressais, j'avais quelque chose à lui dire.
- Michiko-chan ? - Hai ?
Elle ne me regardait pas, absorbée par la vision des éclairs foudroyant le ciel. Ce paysage semblait l'apaiser, comme si c'était normal que les foudres se libèrent sur notre ville.
- J'ai quelque chose d'important à te dire... - Qu'est-ce qu'il y a ? - Voilà... Tu sais que je suis un Johnny's junior... - Oui je sais, Jun-kun, qu'est-ce qu'il se passe ?
Elle se tourna cette fois vers moi, j'étais content d'enfin attirer réellement son attention.
- Voilà ... Je suis parti dans une croisière avec l'agence au début de l'année... - Je le sais ça aussi, c'est pour ça que tu as loupé pas mal de cours. - Oui oui... Là-bas j'ai découvert que je passais en major. Je suis maintenant dans un vrai groupe qui va sortir un single dans une semaine ... - Je vais quitter le lycée Michiko-chan ...
Son expression n'avait pas changé, je me demandais ce qu'elle pensait. Pourquoi était-elle un tel mystère pour moi ? Pourquoi ne se livrait-elle jamais vraiment ?
- Mais on va continuer à se voir, n'est-ce pas ? - Bien sur que oui ! - Alors passons le plus de temps possible ensemble ! Me dit-elle en souriant franchement et en me prenant la main.
Nous regardions de nouveau le ciel déchaîne tandis que je me lançais.
- Je t'aime Michiko...
Elle était là, devant moi. Je ne l'avais pas vu depuis presque douze ans... Que faisait-elle ici ? Je m'approchais de l'endroit où elle était, décontenancé. Malheureusement pour moi elle remarqua mon trouble et quitta sa place ainsi que le concert en courant.
Partie II
Allongé à l'envers sur mon lit, je regardais la petite figurine de Zeus posée son mon étagère. Cé-chan me l'avait offert il y a deux ans pour mon anniversaire quand je lui avais raconté ma désastreuse tentative d'histoire avec Michiko. Si Célia était encore là, elle saurait quoi faire... Je me levais et allais regarder à la fenêtre, par chance j'étais en congé aujourd'hui. Je n'avais cessé de me repasser la scène du concert en tête toute la nuit. Pas de doute, il s'agissait bien de mon amour de lycée, même si elle était bien plus que ça... Dehors, le ciel n'était pas d'un bleu éclatant mais un peu gris, les nuages étaient abondants. Je souris, la vie était vraiment ironique parfois.
Allongés dans l'herbe, nous ne nous préoccupions pas des gens autour. Je ne me doutais pas que je ne la reverrai plus, qu'à partir de ce jour, je ne pourrai plus jamais lui parler, ni la toucher... Heureusement que je ne le savais pas, d'ailleurs, la douleur aurait été encore plus grande.
- Michiko-chan, le ciel n'est pas beau aujourd'hui...
Elle rit. Je regardais le ciel gris caché par les nuages et j'avais un peu peur qu'il se mette à pleuvoir.
- Le ciel est toujours beau, Jun-kun. Même quand il est gris...
Je n'étais pas franchement d'accord, pour moi le ciel restait le ciel et n'avait rien de grandiose, mais je tenais ma langue, je n'avais pas envie de mourir aujourd'hui.
- Mais on ne voit pratiquement pas le ciel, y'a plein de nuages !
Nouveau rire, mon ton boudeur était amusant, apparemment.
- Sais-tu pourquoi les nuages cachent le ciel, Jun-kun ? - Non, pourquoi ? Je demandais, curieux. - Parce que quand le ciel est bleu, tout le monde s'émerveille. Tout le monde se dit « Que c'est beau ! », alors les nuages deviennent jaloux, ils veulent qu'on les regarde aussi, ils viennent donc et cachent le ciel.
Je pouffais. Cette histoire farfelue était bien digne de Michiko. Mais ma tristesse revint, elle n'avait pas répondu à ma déclaration, elle avait gardé le silence. J'y avais vu un refus, elle ne m'aimait pas.
- Pourtant...
Elle ne continua pas sa phrase, regardant simplement le ciel, cherchant quoi dire. Je me tournais vers elle, toujours allongés dans l'herbe.
- Pourtant ?
Elle se tourna elle aussi vers moi et me regarda dans les yeux, impassible.
- Pourtant les nuages n'ont rien à envier au ciel. Ils n'ont pas à essayer de le cacher...
Je repensais aussi souvent à ce moment qu'à celui de ma déclaration. Par contre cette fois-ci un détail me chiffonna, mais j'avais surement tord... Mais... Je ne pouvais m'empêcher de penser que j'étais comme ces nuages, j'avais tenté tout au long du lycée de cacher le ciel à Michiko pour qu'elle ne voit que moi.
« Les nuages n'ont rien à envier au ciel. »
Où pouvait bien être Michiko maintenant ? Un grand bruit attira mon attention, mon chat avait réduit ma figurine de Zeus en morceau. Je le réprimandais vivement en allant chercher le balai, je tenais tellement à cette figurine, c'était mon dernier souvenir de Cé-chan ! Quand je commençais à balayer, quelque chose attira mon attention, un bout de papier que je déplais.
Cher Jun, Tu es surpris qu'une lettre se trouve ici, n'est-ce pas ? Je me suis dit que ce serait une bonne surprise, même si je me demande si tu trouveras mon message... Je me dis que si tu ne le trouves pas c'est que le destin en as voulu ainsi, de même si tu le trouves. Étant une grande romantique, je voulais t'aider, même si cette fille ne ressent rien pour toi, tu ne dois pas te laisser abattre et tout tenter ! Pour toi, je l'ai cherchée dans tout le Japon et grâce au ciel je l'ai trouvée ! Elle travaille au bar « Niji », à Tokyo, depuis la fin du lycée. Elle voulait devenir astronome mais sa mère est tombée malade quand elle a eu son diplôme et comme tu le sais elle n'a jamais connu son père. Je te souhaite bien du courage et t'envoie toute mon affection. Ton amie Cé-chan.
Je n'en revenais pas, Célia avait caché un message dans mon cadeau d'anniversaire ! Le bar « Niji » hein... Sho m'en avait souvent parlé mais je n'y étais jamais allé... Je n'avais parlé de Michiko qu'à Cé-chan... J'appelais Sho pour lui demander où se trouvait le bar en question exactement, j'espérais qu'elle travaillait toujours là-bas.
- Jun ? - Hai ?
Cé-chan avait sa tête rêveuse de quand elle regardait un film romantique, j'avais déjà peur de ce qu'elle allait bien pouvoir me dire.
- Tu crois que Michiko t'aimait ? - Non.
S'il y avait bien une chose dont j'étais certain, c'était ça.
- Moi je pense que si. - Et comment tu peux savoir ça ? Je soupirais. - Je ne sais pas, une intuition. - Juste une intuition ?
Elle me sourit, toujours avec son air rêveur.
- Je pense qu'elle t'aimait autant qu'elle aimait le ciel. - Impossible, elle l'aimait bien trop.
Son regard se fit plus sérieux.
- Peut-être qu'elle t'aimait encore plus.
Et si Cé-chan avait eu raison ? Si depuis le début, Michiko m'aimait et n'avait rien dit ? Je me sentais ridicule de croire ça à cause de simples souvenirs... Mais si mes doutes se révélaient vrais... Le jeu en valait la chandelle, je devais être sur. J'arrivais bien vite au bar selon les instructions de Sho et espérais de tout mon cœur qu'elle y travaille toujours. C'était un petit bar rustique où il y avait peu de monde et surtout âgé. C'était sans doute cela qui avait plu à Sho, on n'allait pas nous reconnaître ici. Elle était là, derrière le comptoir, à nettoyer des verres. J'entrais et me postais devant elle.
- Je voudrais un thé vert s'il vous plait. - Bien sur je...
Ce fut quand elle releva la tête vers moi que ses yeux s'agrandirent tandis que je souriais en coin.
- Ça me fait plaisir de te revoir, Michiko-chan.
Elle n'avait rien dit mais avait plaqué une main contre sa bouche tandis que ses yeux se remplissaient de larmes. Mon arrivée avait eu son effet.
- Comment... - C'est une très longue histoire... pourquoi tu es venue au concert ?
Elle baissa la tête.
- Je voulais te voir, rien qu'un peu... - Tu me vois maintenant.
Je souriais toujours. Michiko se livrait pour la première fois.
- Michiko-chan ?
Elle leva la tête et me questionna du regard.
- Il y a une chose que tu aimes plus que le ciel ? - Hai... - Qu'est-ce que c'est ? - Ce sont les nuages.
Elle souriait d'un air malicieux.
- Et moi Michiko-chan, tu m'aimes ?
Elle fit la même tête que la première fois où je lui avais demandé, elle était toujours aussi rêveuse.
- J'aime les nuages plus que n'importe quoi d'autre, et toi tu es tous les nuages, Jun-kun.
Je souriais de toutes mes dents et elle faisait de même, et après un regard discret vers le ciel, je l'embrassais. Dehors, le ciel était d'un bleu éclatant, les nuages ne tentaient plus de le cacher, ils avaient gagné, c'étaient eux les plus aimés...
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| | | Sakuraiba33 Sempai
Messages : 263 Date d'inscription : 31/10/2015 Age : 32 Localisation : Bordeaux Emploi/loisirs : Mère au foyer Humeur : Bonne
| | | | Candou Sempai
Messages : 43 Date d'inscription : 16/06/2017 Localisation : En face de mon écran Emploi/loisirs : Etudiante (encore et toujours) Humeur : LA ça va plutôt bien^^
| Sujet: Re: Le cercle des dieux (série d'OS sur Arashi~) Lun 19 Juin - 17:34 | |
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| | | Lilie Sempai
Messages : 77 Date d'inscription : 17/10/2014 Localisation : Ryo's bed :D Emploi/loisirs : Master Cinéma Humeur : Ohno-obession <3
| Sujet: Re: Le cercle des dieux (série d'OS sur Arashi~) Lun 26 Mar - 14:29 | |
| Hello tout le monde! Tout d'abord merci pour ces très jolis messages, je suis très contente que "Le cercle des dieux" vous plaise. Bon comme je l'avais prédit j'ai totalement oublié de poster la suite je suis navrée Je vous mets tout de suite les OS restants. Tout d'abord "Emmène-moi au pays des merveilles" centré sur Ohno: - Spoiler:
Partie I
Dring Dring !!
Qui pouvait bien appeler à cette heure là ? J'avais bien peur de connaître la réponse... Je me levais difficilement, heureusement pour lui que je n'arrivais pas à dormir. Je décrochais le téléphone.
« Moshi moshi ? - Oh-Chaaaaaaaaaaaaaaaan ? »
Bingo c'était bien lui. Et pour couronner le tout il avait l'air bourré. Charmant...
« Kazu ? Pourquoi tu m'appelles encore au milieu de la nuit ? - Bah figure toi que je suis dans un bar et qu'ils diffusent une chaîne de pèche ! - QUOI C'EST VRAI ?! »
Et voilà ça recommençait. C'était plus fort que moi, je m'emballais dès qu'on parlait de poissons.
« Hahaha Oh-Chan ! Tu veux venir ? - Euh non... pas ce soir désolé... - Hé ? Pourquoi ?! »
Il fallait que je sois raisonnable. Nino n'arrêterait de traîner dans les bars que quand j'arrêterais de le rejoindre au milieu de la nuit. J'avais beau l'aimer, il fallait que je le fasse pour son bien et pour celui de notre relation.
« Je suis fatigué ce soir... Tu devrais rentrer toi aussi Kazu ! - Oui tu as sans doute raison... A demain ! - A demain... » Je raccrochais. J'en avais assez de cette relation. Je voulais bien plus que ça, je voulais de l'amour. Mais Nino s'entêtait à nous faire vivre une amitié-amoureuse. J'y avais cru dur comme faire à cette histoire. Mais depuis mon accident de voiture où nous nous étions mis ensemble il n'avait cessée de fuir... Je ne comprenais pas pourquoi. Mes yeux traînèrent un peu autour de moi et je vis un bout de papier sur la table. Je me rapprochais avant de me rendre compte que c'était l'invitation au mariage de Jun et Michiko. Eux c'était un vrai couple...
Jun arrivait dans la salle de répétition en sifflotant tandis que j'étais seul avec Nino. Pas de danger car il jouait simplement à la DS pendant que je dessinais.
« Oh MatsuJun ! » Je dis d'un ton joyeux. « Félicitations mon vieux ! » Lui lança Kazu sans lever les yeux de sa console. « Merci les gars ! Je vais aller voir le directeur du clip ! A tout à l'heure ! »
Je lui souris. Le pauvre faisait tout le travail de leader à ma place. Je regardais ensuite Nino, il fallait qu'on parle sérieusement.
« Kazuuuu ... - Oui ? »
Il n'avait toujours pas levé les yeux vers moi. Les joies et les bonheurs du couple...
« Le mariage de Jun & Michiko... Tu en penses quoi ? - Comment ça ce que j'en pense ? - Ça ne te donne pas des idées ? - Quel genre d'idées ? - Des idées de mariage bien sur ! »
Il me regarda enfin.
« Tu veux qu'on se marie ?! - Je ne dis pas dans l'immédiat... Mais on devrait y penser non ? »
Il prit un air gêné qui ne présageait rien de bon.
« Je ne veux pas me marier Oh-Chan. Ni maintenant ni jamais... »
Cette phrase ne cessait de tourner dans ma tête. Tandis que Jun & Michiko vivaient une histoire parfaite, je recevais une bouffée d'amour tous les trois mois... Je ne voulais pas quitter Nino, je l'aimais bien trop. Je voulais juste ressentir qu'il m'aimait. Mais lui, que ressentait-il vraiment pour moi ?
« Moi aussi je t'aime Oh-Chan. »
Cette phrase me semblait tellement irréelle, comme si je l'avais rêvée... je décidais d'aller dormir, la nuit me porterait conseil.
Partie II
« Je souhaite porter un toast à Jun-kun, l'un de mes meilleurs amis, qui se marie aujourd'hui ! Félicitations ! »
Tout le monde applaudit Sho, le témoin de Jun pour ce mariage qui ne m'inspirait que trop peu de joie. J'étais heureux pour mon ami, mais malheureux de me dire que je ne toucherai jamais à ce bonheur... Pourtant Nino était avec moi... Ou ne l'était-il pas ? Il était trop difficile à cerner, tellement que je n'y comprenais rien...
« Pourquoi tu ne veux pas faire le premier pas, Riida ? »
Je soupirais une nouvelle fois. Quand Cé-chan voulait quelque chose, elle ne lâchait pas l'affaire.
« Parce qu'il ne m'aime pas. - Qu'est-ce que tu en sais ? - Tout ce qui intéresse Nino c'est sa stupide DS ! »
Oui j'étais jaloux de cette petite machine que l'homme que j'aimais transportait partout. Et moi alors ?! Cé-chan me regardait d'un air triste.
« Tout ce dont tu as besoin c'est d'un peu de confiance en toi... - Comment ça ? »
Elle ne répondit pas toute suite, elle semblait chercher ses mots.
« Si tu avais cette confiance, tu ne serais pas aussi aveugle. - Qu'est-ce que tu veux dire ? - Ça veut dire ce que ça veut dire. Je dois y aller. »
C'était la dernière fois que je l'avais vu, elle avait quitté Sho cette même journée. Je m'en étais toujours voulu de n'avoir pas pu déceler sa douleur ce jour-là. Son dernier souhait avait été de nous aider, Nino et moi. Elle m'avait parlé de confiance... Je n'en avais jamais eu. Mais j'étais comme ça après tout, je ne savais jamais ce qu'on pensait de moi et ça me faisait peur. Surtout quand ça concernait Kazu... Je ne voulais pas le perdre mais je ne voulais pas non plus l'étouffer. Que j'étais compliqué... Je le regardai d'un air perdu et il me sourit. Comment pouvait-il sourire alors que je ne savais pas quoi faire de mon avenir, de notre avenir ?
« Il faut que j'aille aux toilettes. » Je dis à Aiba assis à côté de moi. « Tout va bien ? » Me demanda t-il d'un air inquiet. « Oui oui, juste une envie pressante. »
Il hocha la tête l'air de se demander s'il devait me croire ou non mais je n'y fis pas attention. Je marchais d'un pas tranquille et m'appuya au lavabo une fois arrivé. Je déversais toutes les larmes de mon corps, j'avais besoin d'extérioriser mon mal-être. Même si je n'aimais pas faire ça le jour du mariage de Jun.
« Ah ouais en effet tout va super bien... »
Je me retournais paniqué. J'aurais reconnu cette voix entre mille : Celle de Nino bien sur.
« Qu'est-ce que tu fais là ? - Tu oublis que je te connais par cœur Oh-Chan... Je sais quand tu vas mal. »
Je me dis que si il le savait réellement, il aurait remarqué que j'allais mal depuis le début de notre relation. Mais je m'abstins de parler.
« J'ai bien remarqué que tu n'allais pas bien. Que NOUS n'allions pas bien ! Je ne comprends pas moi-même pourquoi tu te bloques autant. Je suis avec toi, je suis prêt à tout pour toi, et toi tu t'éloignes, tu me parle de mariage avant de t'éloigner à nouveau ! Je suis totalement perdu ! »
Je m'étais remis à pleurer. Pourquoi, moi qui contrôlait tout, fallait-il qu'en ce moment tout m'échappe ? J'étais en train de gâcher la plus belle chose qui me sois arrivé car je ne faisais que réfléchir et réfléchir encore. Il me prit dans ses bras.
« Je suis désolé Oh-Chan... Désolé si tu ne me comprends pas non plus. Si parfois je suis trop brusque, que j'ai l'air de ne pas prendre notre relation au sérieux. Mais c'est que j'ai peur d'aller trop vite ! Et quand tu m'as parlé de se marier j'ai pris peur, tu te rends compte de ce que ça représente aux yeux de tous ? - Tu as honte ? - Non je n'ai pas honte bien sur que non. Mais est-ce vraiment ce que tu veux ? Que l'on vive ça au grand jour ? - Oui ... »
Je compris alors que c'était ça qui m'avait gêné. Nous n'avions rien pu vivre au grand jour. Voilà où était le véritable problème. Il s'éloigna de moi.
« Ohno Satoshi, veux-tu m'épouser ? »
Je ne répondais rien, sidéré. Ce fut quand il me sourit les yeux plein de larmes que je l'embrassais avant de lui dire que oui je le voulais. J'étais le plus heureux du monde. Peu importe le regard des gens, cette fois ci je ne cacherais plus rien... Nous sortîmes des toilettes et tombèrent nez à nez avec Sho.
« C'est fait ? » Demanda t-il à Nino qui hocha positivement la tête. Il le savait donc ? Il sourit de toutes ses dents avant de me donner une figurine.
« Qu'est-ce que c'est ? - Héra, la déesse du mariage. »
Et je poste au passage le tout dernier OS, "Loin du froid de décembre", centré sur Aiba. - Spoiler:
« Cé-Chan ? - Hmm ? »
Elle se retourna et son beau visage m'effraya presque de sa beauté. Ses deux pupilles vertes se plongèrent dans mes yeux et je me demandais comment il pouvait y avoir une beauté aussi intense sur Terre.
« Masa-Chan ? »
Je n'eus pas le temps de répondre que mon meilleur ami entra dans la cuisine et enlaça sa fiancé de dos.
« Qu'est-ce que vous manigancez tous les deux ? » Lança Sho en riant tandis que je commençais à rougir.
« Masa-Chan voulait me dire quelque chose... » Dit Célia en me regardant de ses beaux yeux, attendant une réponse.
« Hm. Non ce n'était rien d'important, allons mangeeeeeeer ! » Je m'exclamais avec mon éternel air de baka en sortant de la pièce les larmes aux yeux.
« Une autre. - Tu as déjà assez bu comme ça Aika-kun... - J'ai dit : UNE AUTRE. - D'accord... » Soupira Michiko en me donnant la boisson tant convoitée.
Je buvais ma bière d'une traite avant de laisser un peu d'argent sur le comptoir et de commencer à partir.
« Tu veux que je te ramène ? » Demanda la femme Matsumoto. J'avais beau l'adorer d'habitude, je n'étais pas dans mon état normal. Et quand j'étais comme ça il valait mieux me laisser seul.
« Nan. » Je dis d'un ton peu aimable que ne me ressemblait pas.
Elle me regarda avec son air triste mais je n'y portais pas attention. Après tout j'étais bourré... Une fois sorti du bar, je parcourais les rues sans réel but, me rappelant simplement la femme que j'avais aimé, la femme que je n'aurais jamais du aimer...
« Sho-Chan ? » Je dis en entrant dans l'appartement qu'il partageait avec Célia.
Aucune réponse, je fronçais les sourcils.
« Sho-Chan ?! » J'appelais de nouveau, un peu plus fort cette fois-ci. « Ici... » Me répondit une petite voix provenant de la chambre.
J'entrais dans la pièce et le vis assis à même le sol, l'air vide. Je m'inquiétais directement pour mon ami, ne l'ayant jamais vu comme ça. La pièce m'avait semblé un peu vide au premier coup d'œil, mais je n'y avais pas tellement prêté attention. Ce qui comptait en ce moment, c'était Sho... Je mis mes bras autour de lui.
« Qu'est-ce qu'il se passe ? - Elle... elle... »
Je sus tout de suite de qui il s'agissait et m'inquiéta d'autant plus. Il n'y avait jamais eu d'orage dans la relation de mes deux amis.
« Quoi elle ?! - Elle est partie... Elle est partie et elle ne reviendra pas... »
Il leva vers moi son visage ruisselant de larmes alors que mes pensées s'entrechoquaient à la vitesse de la lumière. La tristesse m'envahit pour mon meilleur ami qui avait perdu l'amour de sa vie... Mais la joie s'empara également de moi, car cet amour était également le mien. Ce sentiment m'exacerba. Comment pouvais-je être heureux alors que Sho allait si mal ? Ce dégout de moi-même ne m'avait pas quitté depuis...
Je parlais tout seul dans la rue déserte.
« Aiba le bakaaa ! Masaki qui sourit tout le temps ! Masaki qui n'est jamais triste ! Masaki qui est l'ami de tout le monde ! »
Je m'arrêtais dans mon mouvement. « Amitié »... Ce mot avait autrefois représenté quelque chose, du moins pour une personne.
« Masa-Chan ? »
Je levais les yeux du magnifique gâteau posé sur la table : prouesse que Célia et moi avions accompli ensemble. Ensemble...
« Oui ? - Je voudrais te donner quelque chose. - UN CADEAU ?!! » M'exclamais-je plein de joie à l'idée de recevoir une surprise. Surtout venant d'elle.
« HAHAHA Oui ! » Ria t-elle. J'étais aux anges, elle riait grâce à moi...
Elle fouilla un instant dans sa poche et en ressortit une petite figurine. Je la pris entre mes mains et fronçai les sourcils. J'avais étudié la mythologie grecque pour en savoir un peu plus sur sa passion. Mais ce Dieu m'était totalement inconnu... Cé-Chan rit encore une fois devant mon air d'incompréhension. « C'est Philios, le Dieu de l'amitié. Tu ne le connais pas car c'est un Dieu mineur. Je te l'ai donné car tu es mon meilleur ami Masa-Chan. »
Elle me sourit en rougissant légèrement, elle n'aimait pas vraiment confier ses sentiments. Je la pris dans mes bras, j'étais heureux qu'elle me considère ainsi.
« Toi aussi tu es ma meilleure amie Cé-Chan ! »
Cette phrase venant pourtant de moi me déchira le cœur. Parce que je savais pertinemment que cette place ne me suffisait pas, je voulais être tellement plus pour elle...
Au fil des rues et des souvenirs, j'étais arrivé devant le cimetière, son cimetière... Je me souvins de la peine que j'avais ressenti à l'annonce de sa mort, il y a presque un an déjà... Les larmes me montèrent aux yeux tandis que j'avançais parmi les tombes.
« Aiba ça va ? »
Merde, on m'avait trouvé. Je m'étais caché dans une salle de la Johnny's après la fin des répétitions. Malheureusement pour moi Nino m'avait trouvé, il était surement resté geeker. Alors que moi je cherchais simplement un endroit pour pleurer, les bâtiments de la Johnny's étaient accueillants et je ne voulais pas rester dans la froideur de mon appartement qui me faisait trop penser à un fantôme désormais.
« Aiba ? » Répéta t-il calmement pendant que j'essuyais rapidement mes larmes. « Tout va bien Nino, j'avais juste besoin de décompresser. - Cé-Chan hein... - Ouais... »
On l'avait appris il y a un mois.
« Tu dois être fort Aiba, pour Sho. »
Ce dernier était dans un état lamentable. Tout comme moi, sauf que moi je le cachais.
« Tu as raison... »
Une idée me vint en tête.
« Je vais aller le voir. - Eh ? - Je vais l'aider à la façon Aiba Masaki ! » Dis-je en me relevant.
Nino aurait rit en temps normal mais il n'y arrivait tout simplement pas. Il était lui aussi très proche de Célia, ils étaient comme frère & sœur. Il me sourit juste, de son air triste et abattu, sans son éternelle flamme de malice dans les yeux. Je n'y fis pas attention, je devais me rattraper envers Sho. Je devais me rattraper envers moi-même. J'allais le plus vite possible à son appartement pour le raisonner.
Il y avait déjà quelqu'un devant la tombe de Cé-Chan. Je restais loin et l'observais discrètement. C'était une femme qui avait l'air assez jeune et de petite taille. Elle ne pleurait pas et restait immobile. Je me décidais à aller devant la tombe et me plaçais debout moi aussi, à côté d'elle, sans la regarder, les yeux fixés sur le nom de mon 'amie'...
« Vous la connaissiez ? » Me demanda la jeune femme d'une voix douce. « Oui je... j'étais son meilleur ami. Et vous ? - Oh non... Mais j'ai beaucoup entendu parler d'elle. J'aurai aimé la rencontrer. - C'était une femme merveilleuse. » Je déclarai d'un ton sincère.
Le silence reprit place et je me posais une question.
« Excusez-moi mais... Qui vous a parlé de Cé-Chan ? »
Elle me regarda et je constata qu'elle était Japonaise. Elle avait de longs cheveux bruns ondulés et des yeux en amende. Un détail me chiffonna toute fois : ses prunelles vertes...
« En fait c'était ma cousine. Sa mère était la sœur de la mienne. Ma mère est Belge et mon père Japonais, ils la connaissaient bien pour être venus plusieurs fois la voir au pays. Mais moi je n'y suis jamais allée, on me laissait toujours à garder durant ces voyages. C'est pour ça qu'elle est venue ici vous savez, parce que mes parents y sont allés et lui ont raconté plein d'histoires concernant le Japon. Elle a absolument voulu venir ici. »
Elle avait dit ça d'une voix tranquille et ses yeux regardaient les miens bien en face. J'ignorais si elle m'avait reconnu et à vrai dire je m'en fichais. Je buvais complètement ses paroles.
« Au fait, je m'appelle Taiyoukousen. Pas besoin de vous présenter, je vous connais. - Rayon de soleil ? »
C'était bien la première fois que j'entendais un prénom pareil.
« Mes parents sont un peu bizarre. Enfin ils sont gentils, mais ils ont des idées farfelues parfois, mon prénom en fait partie. Appelez-moi simplement Tai', ça suffira. »
Elle me tendit sa main gantée que je saisis avec plaisir. Je ressentis un frisson et regarda une nouvelle fois la tombe de Célia avant de reposer mon regard sur sa cousine. Tout d'un coup je me rendis compte d'une chose : J'étais très loin, loin de tout ça, loin de ce froid si caractéristique de décembre, loin de cette mort qui m'avait tant fait souffrir, loin de cette culpabilité qui m'avait tant rongé... J'étais juste dans les yeux de Tai', qui avaient le don de me réchauffer le cœur et de le guérir petit à petit...
Je vous remercie encore pour vos gentils messages, j'espère que vous aurez aimé cette fin! J'avais adoré écrire cette série d'OS... peut-être que j'écrirai une suite un jour, un une série d'OS dans le même style ! Sachez que mes écrits sont disponibles sur ce blog: http://lec-turedusoleillevant.skyrock.com/Y'a tout "Le cercle des dieux", d'autres OS & fics sur nos Johnny's préférés. J'avais créé ce blog avec deux amies, j'espère que vous aimerez | |
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